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samedi 18 janvier 2020

Le temps des éteignoirs!

Jeudi le 9 janvier 2020
Toujours la question de l'Indépendance du Québec.

Le temps des éteignoirs.(Version longue)

Cette question de notre Indépendance aura été récemment traitée avec une légèreté qui ne fait pas honneur à certains et certaines de ceux et celles qui pendant des décennies s'en sont fait les apôtres.

Étrangement des intellectuels des deux sexes, sortis des rangs de cette mouvance indépendantiste qui faisait leur fierté, ont été ces dernières années, les pires éteignoirs en la matière. Ne cessant de répéter jusqu'à la nausée, à quel point leur projet avait été écrasé finalement, par les forces qu'ils et elles s'étaient donnés comme mission de combattre et de défaire.
Que l'on me comprenne bien ici. Il ne s'agit pas de stigmatiser en vrac tout le mouvement indépendantiste qui demeure vigoureux, comme ce fut démontré lors des dernières élections fédérales. Je vise cette cohorte de défaitistes qui tiennent des chroniques et des antennes, et sapent par leurs propos désabusés, le climat de la ferveur indépendantiste qui n'a jamais été aussi appuyé par un nombre grandissant de sympathisants. Par exemple le Parti Québécois, décimé en terme de députés, conserve plus de 50,000 membres, soit plus que tous les autres partis. Quant au Bloc Québécois réduit à 4 députés, il a repris du poil de la bête aux dernières élections, et en compte maintenant plus de 30.

La démission des frustrés est telle, qu'ils regardent maintenant leur passé comme une aventure qui aurait pu, qui aurait dû réussir, et qui s'avère sans lendemains...chose archie fausse, mais que voulez-vous hein, quand la vue baisse et que l'oreille est moins alerte n'est-ce-pas?

Ils n'ont pas cette force morale que donne la conviction du plus Grand Bien, pour passer le flambeau à la nouvelle génération, dont ils espèrent sans trop y croire, qu'elle va s'investir dans le prochain combat pour la Liberté. Alors que la victoire est à leur portée. Mais comme ils sont fatigués hein ? Comme ils sont vidés de leurs énergies. Comme ils aspirent maintenant au repos des retraités. Terme qui les décrit entièrement. Des retraités........ des gens qui font retraite. Comme un bataillon en déroute. Mais la Grande Armée des inconditionnels est toujours là...alors quoi?
70% des québécois francophones, et un pourcentage montant d'arrivants récents de notre histoire, adhèrent à cette cause qui les dépasse tous. Les laisser tomber est la pire des fautes. Et cela au moment même où le système fédéraliste est en pleine décomposition.

Ce n'était pas une petite affaire que de sortir tout un peuple de sa léthargie centenaire, de le lancer sur la voie féconde de l'émancipation. Deux siècles de soumission ne s'effacent pas à partir d'une unique poussée de ferveur et de fierté nationaliste. C'est plus souvent l'affaire d'une ou deux générations. Maintenant nous y sommes.

Sauf qu'il se trouve, comme il fallait s'y attendre, que cette ferveur tardive qui nous distingue de tous les peuples de la Terre, devait inéluctablement rencontrer de puissantes résistances. Les premiers séparatistes devenus ensuite des souverainistes, puis des indépendantistes, portaient haut avec éloquence la nécessité de leurs aspirations. La liste est longue et admirable de ceux et celles qui ont porté le flambeau de la Liberté en terre Québécoise. Combien de batailles engagées, certaines perdues, et d'autres gagnées avec panache?

En cinquante ans, les québécois se sont débarrassés de leurs bâts de porteurs d'eau. De leurs défroques de fidèles, engourdis par les sermons insignifiants et lénifiants d'un clergé attardé dans des croyances absurdes, des dévotions passéistes. En une génération, les québécois ont pris confiance. Ils ont mis à l'honneur leur langue et leur culture. Ils se sont imposés dans le Monde comme une mouvance créatrice absolument originale. Que de chemin parcouru depuis les temps duplessistes et la Révolution Tranquille (pas si tranquille que ça en fait).

Les échos de ces bouleversements positifs majeurs se font toujours entendre. Malheureusement, des élites auto-proclamées d'aujourd'hui, considèrent à tort (elles ont mille fois tort) que cette question de l'indépendance n'a plus la cote, et se résignent à le déplorer, quand elles ne font pas dans la démission.

Elles prêchent maintenant la soumission nouvelle, au nom d'impératifs générationnels supposés, vagues à souhait. À propos desquels ces vieilles barbes déboussolées disent carrément n'importe quoi. Ces gueux affirment effrontément que la jeunesse actuelle n'a que faire du projet de pays qui fut leur raison d'être. Façon pour le moins ignoble de les traiter d'innocents, voir d'imbéciles irrécupérables.

Comment peut-on au seuil de cet âge qui annonce la sagesse, être à ce point désabusé des choses essentielles, et aller jusqu’à renoncer veulement à ses responsabilités devant les générations montantes?
Quel funeste exemple d'à-plat-ventrisme à donner! Quelle pitoyable rhétorique, que celle qui se fait le mégaphone de puissances étrangères hostiles, elles-même au bord de toutes les faillites, économiques, intellectuelles, sociales et morales !

Oui oui je parle de ce Canada en décomposition avancée, endetté, n'ayant pas d'influence internationale, coincé entre une présidence américaine vulgaire, agressive et arriérée d'une part, et d'autre part un dragon chinois puissant et déterminé. Pour qui cette petite population du Canada n'est rien d'autre qu'un terroir économique à conquérir. D'un côté le marteau américain, et de l'autre l’enclume chinoise.

Pendant que le Canada sombre dans le chaos des ghettos les plus funestes, on assiste ici à une mouvance rétrograde qui, n'ayant plus d'adversaires dignes à combattre, se replie sur ses avancées, et fait dans l'apologie d'un présent, qui ne tardera pas à devenir parfaitement médiocre, si rien n'est fait pour raviver cette confiance, que les meilleurs d'entre nous ont élaboré depuis un demi siècle.

Quand j’entends ces quelques ténors égarés, ailleurs au Canada, venir vomir leurs imprécations xénophobes envers les québécois, alors qu'ils noircissent leurs feuilles de choux locales de leurs divagations, au sujet de notre nationalisme, je me dis qu'il n'y a vraiment pas de limites à la sottise. Sinon celle de nos analystes d'estrades qui s'émeuvent constamment des propos grossiers que l'on tient sur nous dans certaines gazettes minables chez nous et ailleurs au Canada.

Alors que ces écartés ne parlent pas ce français qui est la première langue officielle de leur pays dans les temps historiques. Eux qui ne sont jamais venus au Québec, dont ils ignorent tout, l’histoire, les mœurs, l'économie, les valeurs civiques. À les voir vociférer leurs niaiseries arrogantes, on croit entendre de vieilles rengaines séniles, à propos de batailles et de conquêtes inabouties, dégueulées au son des cornemuses, sous les horribles étendards et autres oriflammes clinquants, de l'antique et perfide Albion. Ce n'est pas seulement laid, c'est d'un pénible, d'un ridicule... houache, caca!

De pitoyables sujets de sa Majesté, qui suivent avec passion les feuilletons empesés et moisis d'une famille royale passéiste, figée. De la pure connerie! Descendants des loyalistes ayant refusés l'aventure républicaine américaine, ils ont en horreur tout ce qui de près ou de loin ressemble à de la liberté.

Je me demande aussi comment il se fait qu'il n'y a pas parmi les intellectuels canadiens, surtout dans l'Ouest, des têtes pensantes qui se chargeraient de temps en temps de rectifier les mensonges dont on accable les foules locales hébétées, à propos de ce Québec qui est le berceau de leur pays?

Les citoyens de l'Ouest canadien sont-ils donc à ce point pervertis par de la propagande haineuse et envieuse, qu'ils sont collectivement incapables de faire la part des choses, et se laissent ainsi manipuler de manière si accablante ? Pourtant voyez-vous, alors que je m'interroge de manière empathique envers ces pauvres gens, je constate toutefois que ma commisération s'arrête à ces quelques constats. Ce n'est pas mon affaire que de tenter une ultime fois de leur faire entendre raison. Qu'ils se débrouillent avec leur merde.

Reprenons!

On nous affirme que l'idée d'indépendance n'étant plus à la mode (la faute à qui?) il nous faut trouver d'autres débouchés à notre besoin d'affirmation. Pourquoi et au nom de quoi devrait-on renoncer à un idéal pour s'en faire un autre? Ne peut-on entretenir plusieurs pensées fécondes? Nos âmes perdues acceptent leur apparent recul politique, champignon purulent de la dernière désinformation en date, comme un signe des temps, et renoncent à leur idéal.
Que de lâchetés, que de démissions sordides! Qu'il est donc hideux de voir ainsi toute cette misère de résignation des temps passés, ressouder des soupiraux de la vieille histoire, et ainsi envahir du fait de ces démissionnaires bouffis d'honneurs et de commissions juteuses, les tribunes des ondes.

J'ose espérer que la Jeunesse va se détourner avec dégoût de ces vieux bouffons séniles, de ces vieilles tartes peinturlurées, et ne tardera plus à prendre conscience que les réalisations de leurs aspirations écologiques et sociales, passent par la plus grande Liberté possible. Celle qui ne leur sera acquise, que s'ils agissent de manière indépendante, de concert avec toutes ces autres indépendances, avec lesquelles ils ont tant en commun.

Comment désaliéner les masses de leurs abominables chaînes consuméristes, s'il n'y a pas pour soutenir de tels efforts, les leviers indispensables de la maîtrise de ses politiques? Desquels sont absolument tributaires les moyens d'agir efficacement que confère le statut international de nation libre ?

Des colonisés, autrement dit des serfs, soumis aux diktats de maîtres impassibles et arrogants devant leurs légitimes aspirations, n'arriveront jamais à rien qui vaille. Au plus, pour calmer leurs frustrations, leur offrira-t-on ici et là quelques miettes tombant de la table des nantis. Regardez ces foules qui défilent, pancartes revendicatrices haut perchées à bouts de bras. Elles posent des demandes, des supplications. Autant de cris du cœur qui voudraient fléchir les détenteurs de pouvoir. Ces manifestations plutôt naïves, espèrent que leur nombre arrivera à émouvoir les monstres sans-cœur et sans-âmes qui détiennent les pouvoirs. Peines perdues, les potentats jouissent confortablement du désarroi des masses, et se satisfont d’être détestés, puisqu'ils sont riches de la pauvreté généralisée.

On ne change pas des systèmes infâmes, pervertis, pourris, par des décennies d'abus. On les renverse et on les remplace. La démocratie peut-elle en venir à bout sans trop de violences et de désordres? J'aimerais bien que ce soit possible. Il faut que ce soit possible.

On l'a vu à la COP Madrid-Chili, les ''grands'' de ce Monde se fichent éperdument des manifestations de ces légions de citoyens, qui descendent dans les rues, pour protester contre des politiques, et surtout des agissements qui ne sont rien d'autres que criminels. Les puissants ne sont forts que parce que leurs adversaires sont faibles. Trop souvent leurs adversaires se comportent en victimes.

Pourtant me direz-vous les manifestations de rues donnent des résultats. Sans doute, sauf qu'il faut bien constater au vu des résultats , que ces manifestations sont autant d'éternels recommencements. Des quantités incommensurables d'énergies dépensées en cris de protestations, pour obtenir ici et là quelques maigres victoires qui n'arrivent pourtant pas à changer profondément des mœurs politiques, qui retombent inlassablement dans leur vieilles habitudes, dans leurs indécrottables fourberies, dans leurs corruptions structurelles inaltérées.

Je vous signale jeunesse québécoise attentive et impatiente, que la jeune Greta Thunberg, pour laquelle vous avez tant d'admiration, est issue d'un tout petit pays. Riche bien sur, ce qui n'est pas un crime ni une faute, mais avant tout libre et indépendant. La prestation de cette fillette du pays, eut été autrement plus faible, et sans doute serait passée inaperçue, si elle n'avait été qu'une gamine sortie d'un trou colonisé quelconque. Méditez ça, vous en sortirez grandis.
La Suède, la Norvège la Finlande et le Danemark sont des pays plus petits en territoires et aussi en populations, que le Québec. Mais ils sont parmi les plus riches et les plus avancés, parce qu'ils sont tous indépendants. La vraie richesse c'est l'indépendance... sous toutes ses formes.

Les pays Africains par exemple, sont devenus indépendants territorialement, en se décolonisant des puissances européennes. Mais ils n'ont pas fait leurs indépendances économiques et culturelles, donc psychologiques, intérieures. Étant toujours aliénés par des croyances, qui les maintiennent en l'état d'asservissement moral, surtout religieux.

Fumier sur lequel poussent toutes les dictatures, tous les despotismes. Irak, Iran, Arabie Saoudite, Yémen, Algérie, Libye, Tunisie, Liban, Syrie, Turquie, Soudan, j'en passe...la plupart des pays africains et ceux de la sphère d'influence Russe, ces lointains anciens satellites que le Monde Entier ignore. La liste est longue de ces enclaves morales dépassées, dans lesquelles on s'entretuent continuellement, aux noms de croyances et d'intérêts dont l'ignominie intrinsèque n'est plus à démontrer. J'allais oublier l'Amérique du Sud et l'Amérique Centrale.

Vous pensez bien que méprisant ainsi ouvertement des croyances aussi délétères, que je me ferais lapider si je tombais entre les pattes de ces furieux. Pourtant je plains beaucoup plus que je ne les blâme ces foules éperdues, qui cherchent dans leurs religions respectives, ce réconfort à leurs misères sociales.
Les religions ne font pas que véhiculer de la haine et de l'ignorance. Elles ont aussi produit en quantité de belles âmes. Il y a dans ces abandons passéistes, des relents de dépassements et d'espoirs qui opèrent encore, quoique fort dilués dans de l'anarchie généralisée. Certains pays ne sont tout simplement plus gouvernables, et sont laissés en proies aux pires désordres. Les États ayant tous abdiqués. Circonstances aggravantes, ceux qui tiennent les crachoirs propagandistes sont tous des coquins. Des furieux, qui touillent les pires chaudrons, dans lesquels mijotent les plus affreux ressentiments.

C'est cette racaille internationale, autant en Occident qu'en Orient, qu'il faut museler, et pourquoi pas éradiquer, comme autant de bêtes malfaisantes. Je ne parle pas ici de violence ajoutée, mais de politique plus humaine, de politiques humanistes. Cela passe par l'élaboration d'institutions civiles puissantes, gouvernées par des citoyens éduqués, capables de faire contrepoids aux errements étatiques privés et sectaires.

Les québécois sont autrement plus libres culturellement, et indépendants d'esprits. Il leur manque cruellement cette indépendance politique...qui va de pair avec le contrôle total de leurs finances... qui tient à leur statut de province, au sein d'un ensemble qui n'est rien d'autre qu'un état colonisateur attardé. C'est la même chose avec quelques nuances, pour toutes les provinces canadiennes.
Ainsi il y a plus de cohérence sociale au Québec que partout ailleurs au Canada.

Vive une Jeunesse Libre!

Vive un Québec LIBRE!

Julien Maréchal

P.S.: Vous êtes tous et toutes invités à partager largement ce texte.







Première 2019-20

Le vendredi 3 janvier 2020

Première...

2019 est terminée, 2020 commence...

Je vais faire une chose rarissime chez moi, alors que généralement lorsque je suis dans une phase critique... fruit d'un agacement déterminé par toutes ces insufférables atteintes au bon sens et à la dignité humaine qui nous accablent de partout... je tempère mon impatience, par un jugement posé, soucieux de nuances choisies.
Ici c'est la colère qui me dicte cette première prestation de 2020.

Vient parfois me chercher, un refoulement de bile, suite à un inconfort gastrique, une pulsion de hargne, que j'évacue dans mon journal personnel, histoire de ne pas ennuyer mes proches, amis et parents, ainsi que mes correspondants sur Facebook et ailleurs, avec mes sautes d'humeur.

Ou bien quand je m'y astreint... histoire de laisser fuser de la vapeur... j'y met cette indispensable dose d'humour quelque peu grinçant, qui donne à mes sorties un ton chaleureux, quoique parfaitement indigné.

Parce que oui vraiment il y a de quoi s'emporter à chaque souffle, quand on prend la mesure de la quantité effroyable de conneries que véhiculent les médias. Plus particulièrement ceux qui se font des revenus en diamants, dans le domaine de l'inculture.

À la télévision, l'année 2019, sans être exceptionnelle côté bêtises et sottises, fut une année remarquable, quant à la quantité phénoménale de cochonneries qui nous y furent déversées dessus au tombereau, comme autant de pots de chambres fumants et glaireux.

D'ailleurs beaucoup l'auront remarqué (ouf tout de même!)
Pour ne prendre que la dernière prestation de la dernière heure de l'année, juste avant le coup de minuit, annonçant la nouvelle année, on nous a servis un Bye Bye d'une indigence cataclysmique, d'une vulgarité, d'une grossièreté aux relents de charnier, au cours duquel les imbéciles... ceux qui ont concoctés ces immondes prestations... s'en sont donnés à fond, afin de nous démontrer... des fois qu'on ne l'aurait pas remarqué...à quel point cette télévision (surtout celle de l'État...un comble puisqu'elle nous appartient collectivement) est devenue une abominable usine à infantiliser le bon peuple.

Lequel, malgré tout, devant tant et tant d'agressions, garde toutefois chez quelques résistants à ces agressions grotesques et constantes, une attitude réprobatrice et lucide.

Cette machine à fabriquer de la folie, tente désespérément de faire de nous tous, des crétins finis. Tous justes bons à être manipulés, exploités, abrutis, afin que nous perdions tout sens des réalités.

Je jette parfois ici et là un coup d'oeil, sur les effroyables feuilletons racontant ces vécus navrants, misérabilistes. À partir de scénarios mettant en scène des tous-croches, des malheureux, des abuseurs et des victimes pantelantes, qui se maganent au quotidien, se haïssent, braillent et pleurnichent sans cesse d'impuissances. Qui se déchirent en effet, et parfois s'entretuent pour des broutilles.

Je connais autour de moi des personnes apparemment sensées, qui regardent ces prestations avec cette sorte d'avidité fascinée, qui leur fait perdre de vue, que tous ces racontars mis en scène, ne sont nullement de la réalité, mais autant de contes élaborés par des scripteurs. Au fond de l'illusion, du tape-àl-l'oeil, du théâtre... et du très mauvais.

Et pourtant ces même spectateurs et spectatrices, traitent dans leurs propos les plus courants, les péripéties de leurs personnages préférés, avec la conviction que toutes ces histoires inventées, sont le reflet d'une vaste réalité. Au point que les jeux des ''acteurs'' sont totalement confondus avec la trame dramatique du jeu. À son tour enrobée d'une fausse aura de réel.
J'en connais de ces téléspectateurs-trices qui s'inspirent de ces mésaventures, pour la plupart sordides, et calquent leurs exitences sur ces représentations, au demeurant insignifiantes. Semaines après semaines, et sur de longues années, ils et elles vivent dans un univers ludique, imaginé, avatar d'un petit écran qui les réduits aux états de zombies.

Chicanes de couples disparates, fugues d'enfants débraillés et atones, parents maltraités, voleurs et fumiers d'occasions, violeurs de corps et de consciences, malfaisants, mals-élevés. Petits esprits mesquins, rageurs, dévoyés. Tous ces feuilletons sont autant de débordements de stupidités, qu'on veut nous présenter comme étant ''notre'' réalité.

Des fous, des folles, des hallucinés, des déclassé(e)s, des malades, impossibles à jamais soigner, à jamais guérir. Des âmes perdues dans des limbes de violences conjugales, d'histoires de cul répugnantes de bassesses, de complots d'entreprises miteuses, de petits patrons vicieux, d'arnaqueurs de bas étages, versus des employés frustrés, incompétents, hébétés, assommés de mépris. Des échanges inhumains entre les protagonistes de ces histoires gluantes. Autant d'aliénés, tous méritants de la camisole de force et du cabanon, voir de la réclusion criminelle.

Je suis abasourdi par le constat, que ces abominables émissions (il y en a des centaines juste au Québec) soient suivies par des foules immenses, baveuses de stupeur, mesmérisées devant les débordements de ces sagas malsaines, gorgées de crimes et d'insanités purulentes. De ces épisodes visqueux, aux cours desquels, autant de furies et de furieux s'insultent, se maltraitent, se déchirent, se haïssent. Les visages déformés par les rictus de la méchanceté et de la culpabilité. Les faciès ravagés par les larmes de tous les dépits, dans un perpétuel déversement de manifestations ridicules, névrosées, psychotiques... c'est laid, hideux au cube, à la puisance mille...

L'horreur que ça m'inspire ne se traduit pas en mots assez forts, susceptibles de témoigner de mon indignation, de mon incompréhension, devant de telles entreprises de démolitions de la psyché commune de tout un peuple.

Laissez faire ici de venir me dire que c'est partout pareil ailleurs dans le Monde, je le sais.
Cela prouve qu'en fin de compte, ce peuple du Québec pour lequel j'ai pourtant beaucoup d'affection, est aussi vulnérable aux efforts de décérébration que tous les peuples de la Terre, et se voit lui aussi malaxé dans cette gigantesque et fantastique oeuvre d'anéantissement des consciences.

Et ne venez surtout pas me dire ici, que les âmes individuelles de ce peuple, ne sont pas responsables des atteintes qu'on leurs portent. Ce serait faire la part trop belle à l'innocence populaire. Au-delà d'un certain seuil ce n'est plus de l'innocence. C'est carrément de l'ignorance assumée, et la plus crasse qui soit.
Disait Plume : '' L'ignorance, c'est l'bonheur!''

À moins que justement je ne me trompe, et qu'en effet nos concitoyens ne se rendent absolument pas compte qu'on les bafouent avec tant d'effronterie. Auquel cas ils sont les complices involontaires et enthousiastes de ces méfaits, qui les réduisent au statut le plus infamant d'adultes infantilisés, abrutis, et contents de l'être.

Bonne année 2020 à tous et à toutes.

Clément Sauriol

P.S. : Un coup de chapeau à Laurent Turcot (Canal Savoir 29) dont les chroniques historiques lumineuses témoignent éloquemment de l'intelligence à son meilleur. Bravo!

Un cas qui n'en est pas un... pour rire.

Montréal le 18 janvier 2020

Un cas qui n'en est pas un... pour rire.

'' Vous qui cherchez dans les croyances des réponses à votre angoisse de vivre, apprenez que le Monde dans lequel nous vivons, se trouve être cet ''Au-Delà'' que tant de personnes recherchent dans les fables sectaires. Nous sommes, tous les vivants actuels, cet ''Au-Delà'' de toutes ces niaises religions, qui le situent dans un espace-temps hors de la sphère du Cosmos. Le Ciel, le Paradis et l'Enfer que chacun anticipe en attendant la Mort, et dont il espère la continuation de son passage sur cette Terre, sur cette planète. Nous en sommes l'incarnation (mot qui veut dire devenir chair, autrement dit viande) nous qui existons actuellement avec tout ce qui vit en même temps que nous. Tout ce qui se renouvelle depuis le commencement des temps sur cet immense espace palpitant de mystères, dont les témoignages du passé nous entretiennent. Chacun de vous représente pendant son bref passage dans le grand cercle vital, ce que tous ses ancêtres ont espérés dans la gloire immortelle, et les transes coupables, qui engendrent l'espérance et la peur des jugements de ses actes.'' Vos descendants seront à leur tour l'Au-Delà de ce que vous êtes en ce moment, pendant votre existence.''

Quant on pense qu'il aura fallu plus de 4.5 milliards d'années depuis la création de le Terre, l'apparition de la Vie, des animaux, la disparition des dinosaures, l'éclosion des mammifères, celle des primates, des humanoïdes, de la Conscience, de la Préhistoire, de l'Histoire, pour en arriver après plus de mille civilisations, au constat qui précède, on se dit que pfiou...c'est quelque chose que d'être vivant et capable de penser. Que youpidou voilà enfin un grand mystère d’éclairci, un de plus, et hourra... que l'on passe à autre chose.

Je l'ai pour ainsi dire toujours connu. Nous étions très proches. Je connaissais ses moindres pensées, alors que s'il en savait beaucoup à mon sujet, il se trouvait toujours en retard d'une appréciation en ce qui me concernait. Ce qui ne m'indisposait guère, étant de mon côté d'une nature compliquée. Nous sommes en vérité complémentaires, comme il se doit entre parents et amis qui s'estiment. C'est un amalgame plutôt rare, mais ça existe.

Dans son entourage on le regardait volontiers avec cette sorte de fascination amusée, qui fait que l'on dit d'Untel qu'il est bizarre...en appuyant sur la tonalité des vocables...spécial... voire vaguement inquiétant. Des esprits moins rapides, moins vites, iraient jusqu'à dire à son endroit, que c’était un désaxé, un malade, pourquoi pas un cinglé? Pas du genre dangereux, mais un fou tout-de-même. Mais bon, on ne compte plus les uns qui posent des jugements simplistes insultants sur les autres.

D'autres, plus mesurés dans leurs jugements, parlaient d'une intelligence ou d'une sensibilité atypique. Pour que ce que ça veut dire...enfin. Quoi qu'il en soit, rien dans ces approches analytiques sommaires, ne rend compte de son caractère. Le mieux ici étant de se référer à la personne la mieux placée pour en définir les contours. I.e. celui-là même dont je viens ici vous entretenir.

J'ai avec lui tant et tant de conversations sur tous les sujets imaginables. Il demeure intarissable sur des thèmes encyclopédiques. Sa faculté d'analyse étant absolument remarquable. Au point, tenez, que lorsqu'il se lance sur une échappée choisie, il développe ses connaissances au fur et à mesure qu'il traite l'information qu'il possède sur le cas donné. Et se corrige comme un athlète jamais satisfait de ses performances.

Qui recommence interminablement ses passes. Tout en changeant chaque fois de perspective. De façon de faire, afin de peaufiner sa discipline. S'il se trompe à l'occasion, il affirme que c'est parce qu'il se trompe, qu'il se prend la main dans le sac à sottises, qu'il arrive à comprendre un peu mieux chaque jour, le Monde qui l'entoure.

La plupart des gens se racontent et partagent d'innombrables fantaisies, de fadaises, auxquelles ils font mine de croire. Parce que pour le commun des mortels, le Monde demeure incompréhensible. Ils vivent dans une réalité factice, fuyant les responsabilités, redoutant de manière superstitieuse, des puissances maléfiques dont ils supposent et redoutent les terribles intentions. Mais soyons rationnel ici, et considérons que la plupart des gens ne se posent absolument pas de questions songées au sujet des mouvements de leurs âmes. Ils et elles occupent machinalement leur rang, leur cocon social délimité par leur éducation, et les influences subies. Ce sont des plantes qui vivent de l'air du temps. Mais non je ne suis pas méchant. Rigolade...

La persistance en plein XXIe Siècle de toutes ces religions, fondées par des illuminés il y a plus de 10,000 ans, prouve abondamment que de considérables masses de croyants continuent d'adhérer à des fantaisies lugubres, dont les entités fantasmagoriques les interpellent encore. Quoique leurs ferveurs, leurs pratiques, ne soient plus que de vagues maniérismes. Des folklores rituels si on veut. Reliquats de temps révolus, dissous depuis dix mille ans. Il y en a eu des religions... des milliers. Elles aussi ayant séduit des millions d'adeptes sur des milliers d'années. Pour finalement disparaître, et ne plus être que des thèmes de bandes dessinées, de dessins animés, ou de films de monstres aux pouvoirs ridicules, pour la plupart violents et malfaisants.
À partir de quoi on se rendrait compte à quel point ces survivances sont infantilisantes. Mais non, les derniers croyants sont toujours manipulables, aussi naïf, aussi crédules. Pourtant les ferveurs actuelles n'ont plus du tout la puissance d'évocation des anciens temps.
La modernité savantissime et technologique époustouflante actuelle, qui détermine nos quotidiens, pose au croyant le plus aliéné, de redoutables remises en questions. Ces doutes plus ou moins affreux qui le sollicite, expliquent probablement chez les plus faibles, ces poussées de fureurs, de violences, qui s'expriment par du terrorisme, des attentats, des crises de rages sectaires.

Mon ami me disait qu'étant réceptif en tout, il moissonnait en vrac, connaissances vraies, approximatives et mensongères, de même que bêtes à pleurer, dans un premier temps. Après quoi il devait faire le tri de toute cette récolte, puis élaguer tout ce qui n'était que platitudes et niaiseries. Dur tâche, mais combien exaltante. En bout de ligne ajoutait-il, la récolte d'informations utiles, s'avérait d'une indigence pathétique, d'une minceur diaphane.

Or, parlant ouvertement de ses facultés, qui selon moi étaient pour le moins singulières, il m'a assuré que contrairement à des rumeurs qui lui étaient parvenues tout au long de sa vie, il n'avait jamais considéré qu'il puisse être exceptionnel. Il refuse tous les qualificatifs, enthousiastes ou dégradant, et se dit tout simplement sain, équilibré. Certainement pas banal, ce qui serait injurieux, mais pas plus extraordinaire. Ce qui serait exagéré, donc insignifiant.

Selon lui, la meilleure façon de vivre sa vie, son existence, est de chercher en toutes choses l'équilibre dans le dépassement. Tout en refusant les extravagances qui font d'un être, une personnalité inquiète, désaxée, morbide, angoissée, torturée, déséquilibrée. Qui cherche dans les extrêmes, et le plus souvent dans les évasions maniaques et les dépendances, des remèdes aux malaises, aux souffrances qu'elle s'impose.

Le bonheur dit-il est la chose la plus accessible qui soit. La santé d'un être vivant relève d'une mystérieuse force, encore à comprendre, qui s'appelle la Vie, et qui règle admirablement les fonctions organiques qui font d'un vivant, un vivant sain.

Encore qu'il convient d’ajouter ici que chez l'humain, sa conscience, et surtout sa conscience de soi, lui confère un statut particulier. Pas au milieu de ses semblables, mais comparé à tous ces autres vivants que sont les autres animaux, grands et petits.

On remarque par ailleurs que dans la Nature, les grands groupes d'animaux, des plus minuscules aux plus immenses, sur terre et dans les océans, se passent totalement de potions, de médicaments, de médecins, de traitements. Dans la Nature la règle c'est la santé et l'équilibre. Tout ce qui émarge à cette grande loi, disparaît, emporté par son incapacité à se maintenir à sa place, au sein d'une niche écologique qui évolue certes, mais insensiblement la plupart du temps. Ici encore l'humain se distingue des animaux, ayant intégré dans ses comportements collectifs, la notion de compassion. Qui lui fait une obligation morale de prendre soin de ses semblables, accablés de déficiences passagères ou permanentes. La Nature de son côté, je parle de sa nature brute, semble ignorer cette vertu.

Alors qu'épisodiquement, sous une pression catastrophique, un changement brusque impose dans l'ordre général une adaptation singulière. Qui durera ou disparaîtra, entraînant avec elle une espèce entière. Située dans un cadre donné tellement changeant, qu'il s'agira alors d'une sorte de quitte ou double. Genre, ça passe ou ça casse.

On peut dire que généralement l'évolution est un long fleuve tranquille. Perturbé parfois par des crues ou des sécheresses cataclysmiques, des bouleversements, des secousses sismiques plus ou moins cycliques.

Chez mon ami, sa confiance en lui-même est toujours demeurée inaltérée...enfin disons presque. Il y a eu quelques éclipses. Il se préoccupe très peu, pour ainsi dire jamais, de ce que l'on peut dire à son sujet, en bien ou en mal. Toutefois, reconnaissant qu'il a comme tout le monde de l'amour-propre, il préfère les compliments aux insultes, et les bienfaits aux injures...rire.

Il ajoute en souriant, qu'il se passe également de ces façons alambiquées, qu'ont ses semblables d'entrer en contact les uns avec les autres. Il aime la sérénité, et fuit l'originalité. Dont il dit qu'il n'y a rien de plus banal. Chacun chacune se pensant différent, il n'y a rien de plus commun que de se croire et pire encore, de se dire original.

Il m'a raconté qu'il avait dès son plus jeune âge, conçu le projet d'être le meilleur homme du Monde. Il voulait acquérir toutes les qualités qui font d'un homme un être attrayant, qui ne se distingue des autres que par ses manières... non...ses vertus... non ce n'est pas ça... plutôt par l'exemple qu'il voulait irradier. Ce n'est pas encore tout-à-fait ça, mais ça y ressemble. Faute d'une meilleure définition d'un projet si peu courant.

Mais grandir au milieu de toute une société, de tout un peuple qui se déconsidère en s'accablant de misères, qui se vautre dans l'auto-mutilation psychologique, n'est pas une mince entreprise.

Le Québec d'il y a 60 ans ne ressemblait en rien au pays actuel. Ses citoyens francophones, fortement majoritaires, étaient sous la coupe de gredins anglophones organisés en gangs de malfaiteurs. Pour qui l'exploitation la plus éhontée des autres...ces autres étant ce peuple de canadiens-français, qu'ils méprisaient ouvertement... était le credo économique.
Ces associations de profiteurs hautains, très peu nombreux, mais détenant tous les postes de pouvoirs, avaient pour les aider dans leurs entreprises criminelles de contraindre tout un peuple, des alliés sortis des rangs de ce peuple. Qui se faisaient les complices de ces misérables. En échange de quelques faveurs, de quelques prébendes, de quelques postes plus ou moins prestigieux.

Mais n'exagérons rien, c'était la même chose dans toutes les colonies de la planète. Et encore de nos jours, il demeure toujours de ces lieux malsains. Quant aux descendants actuels de ces coloniaux, frustrés de leurs anciens avantages, il ne leur reste plus qu'une attitude de dépit, qui leur fait s'opposer constamment aux progrès de la majorité. Envers laquelle ils entretiennent une résistance permanente qui fait d'eux des marginaux plus ou moins hargneux, plus ou moins revendicateurs, d'anciens privilèges maintenant disparus. Laissons-les à leurs jérémiades et passons.

Parlant de notre majorité maintenant solidement établie dans ses droits, il subsiste en ses replis, de sottes normes qui exsudent du misérabilisme ostentatoire dans la vie de tous les jours. Dont les représentations théâtrales en feuilletons télévisés débiles, sont marquées du signe de la folie à la petite semaine, et entretiennent un climat général de découragement, une atmosphère démissionnaire.
Dans un tel contexte, celui ou celle qui veut se démarquer par une attitude confiante, est regardé avec suspicion. Dans certains cas extrêmes, avec haine. Les gens malades, malheureux, détestent ceux qui affichent une bonne santé. C'est vrai pour la maladie physiologique, et aussi mentale.

Certains veulent se démarquer par la force brutale, d'autres par un talent distingué. D'autres encore par de la richesse, ou de la vanité, axée atour de l'exercice d'une pulsion velléitaire quelconque. Rien de tout cela chez mon ami. Il n'a jamais que je sache, accepté d'entrer en compétition avec qui que ce soit. Il ne se connaît qu'un adversaire digne de ses soins, et c'est lui-même.

Corollaire de cette conscience aiguisée, il doit apprendre constamment à vivre seul. Sauf que sa solitude n'est pas une contrainte accablante. Il faut constater que les gens malheureux, ceux qui triment pour surpasser leurs semblables, sont encore plus seuls. Leur isolement entretenant chez eux un état de démoralisation permanente.

Il voulait devenir chaque jour plus humain que la veille. Il ne se passait pas chez lui une journée, qu'il n'aurait engrangé un détail de plus, qui améliorerait son caractère. Il me donnait l'impression d'être une sorte de chercheur à la curiosité exacerbée, qui se promène dans la Nature, et déniche ici et là une plante, un insecte, une configuration plante-insecte-animal étonnante à ses yeux. Étonnante seulement parce qu'avant de la découvrir elle demeure ordinaire quoique distincte. Au milieu de tant d'autres configurations toutes aussi typées, toutes aussi spécifiques. Pourtant simplement équilibrées, harmonisées en quelque sorte, dans ce grand parterre qu'est la Vie sur notre Terre.

Il est l'homme le plus aimable que je connaisse, et le plus facile à vivre. Cependant, sa configuration cache, parce qu'il veut qu'il en soit ainsi, une facette de sa personnalité à laquelle il vaut mieux ne pas se frotter.
Non pas qu'il conserve par devers lui un réservoir de violence refoulée, dont il contiendrait les débordements par la puissance de sa détermination. Plutôt parce que sa civilité exige qu'il ne puisse être la pâture de stratagèmes malsains, que tant de voyous tissent entre les mailles de nos sociétés.

Il veut bien être bon, mais pas bonasse. Qu'il faut être fort et puissant, sans qu'il soit nécessaire de toujours en faire étalage. Mais cette puissance est là, en réserve de sa république intérieure, et peut se manifester si cela devient nécessaire.
Le tout étant sans contredit que s'il faut faire preuve d'énergie, qu'elle demeure dosée, appropriée, et qu'un esprit de justice et d'équilibre en soit les rennes. Pas question de manifestation autoritaire débridée.

Il dit que cette attitude est plus facile à vivre que ce que l'on en pense généralement. Dans un monde aussi compliqué que le nôtre, comparé aux temps passés, les contours de la vie en société sont flous. L'harmonie collective est constamment perturbée par des flux parasites, qui provoquent beaucoup de confusion. D'autant plus qu'une vaste majorité d'individus sont en proies à d'innombrables mirages qui troublent leurs sens, et faussent leurs jugements.

Voulant être ''à la mode'', voulant être ''dans le coup'', les gens se jettent comme des lemmings précipités au bas d'une falaise, dans toutes sortes d'entreprises clinquantes. Consommations, excès, recherches d'exotismes infantiles, tourisme de masse, jouissances destructrices. Jeux étourdissants et dangereux. Risques insensés totalement inutiles, n'ayant rien de commun avec la notion de dépassement. Bref les gens sont des consommateurs bien avant d'être des citoyens. Autrement dit des êtres menés par leurs estomacs et leurs tripes.

Quant à leur sexualité, vecteur de leur pérennité, ils s'en sont fait une sorte de monstruosité beaucoup plus ridicule qu'elle n'est dangereuse. En somme, au-delà de pratiques uniquement spectaculaires, la sexualité humaine demeure assez convenue.

On remarque que malgré une baisse statistique de la natalité, surtout chez les nations les plus avancées économiquement, que jamais la fécondité humaine n'a été si galopante. En un siècle, la population mondiale, malgré des guerres et des pandémies atroces, est passée d'un milliard d'individus, à plus de huit milliards. Et cette tendance continue. Au milieu de ce déploiement, de ce bourgeonnement vital, certaines pratiques sont causes de grandes souffrances, et empêchent que l'on mette à jour, cette thématique d'une éducation sexuelle de grande qualité dès le plus jeune âge, qui tarde à s’installer dans les mœurs. Ça viendra.

Nous ne sommes pas toujours dans des concepts aux prétentions modernistes. Plutôt dans la mouvance d'une civilisation qui marche vers un destin, varié d'expériences enrichissantes. Il y a de ça bien sûr, mais pour des masses subjuguées par des tours de passe-passe idéologiques du genre plutôt simplistes, dans la répétition de simagrées conformistes, les existences prennent des tours navrant.

De ceux qui font de nos sociétés, des forums de fous et de folles, qui s’épivardent dans des sparages obscènes, du genre drolatiques. De tourbillonnements frénétiques, hystériques, dont l'issue ne peut être rien d'autre que de la Maladie. Déclinée en une multitude de pathologies, pour la plupart incurables, parce que toutes imaginaires. Mais bon, étant donnée la floraison actuelle de découvertes et de progrès dans tous les domaines, ne noircissons pas un tableau qui malgré quelques défauts, demeure splendide.

Seulement voilà. Tout n'est pas si simple.
Les animaux vivent dans un présent éternel. Pour qui la notion de passé et d'avenir n'existe pas plus que celle d'hier et de demain. Suivez-moi, je suis capable d'autres élucubrations, soit dit en toute bonhomie. Rire...

Les humains ont depuis plusieurs millénaires, échappé aux contraintes de cet instinct, qui pendant des millions d'années, alors qu'ils évoluaient sans sans rendre compte vers un destin fabuleux, vivaient en attendant, leurs existences, absolument pareilles aux autres bêtes, aux autres animaux.

Puis à la suite d'une série encore mal comprise d'événements je dirais disjonctés, d'un point de vue strictement ''naturiste'', ces étranges bibites humanoïdes, se sont mises à marcher sur deux pattes, se sont emparés de bouts de bois, de morceaux de pierres, se sont couverts de peaux de bêtes, et se sont comportées si étrangement, qu'il leur a en quelque sorte, poussé une excroissance étourdissante, un énorme cerveau.

Dont les propriétés n'avaient rien en commun avec les fonctions cérébrales animales, celles qui déterminent leur gymnastique vitale. Ce cerveau a développé chez ces êtres bizarres, une fonction inédite dans la Nature qui s'appelle l'idée de soi.

En d'autres mots, les primates humanoïdes ont commencé à devenir des humains. Les animaux ont tous de la conscience, mais il semblerait que la vaste majorité sinon la totalité, n'a pas de conscience de soi. Peut-être y a-t-il des animaux dits supérieurs, qui ont une conscience embryonnaire d'eux, mais rien de comparable avec celle des humains. Écartons-nous de ces spéculations hasardeuses, qui nous entraîneraient loin de notre propos.

Puis tout s'est passé très vite. À l'échelle géologique, notre transmutation d'animaux instinctifs en humains pensants, s'est faite en un éclair. En moins de 400,000 ans...rien du tout comparé à l'âge de la Terre et à celle de la Vie sur cette Terre... ces entités pensantes, d'abord frémissantes et lentes à comprendre ce qui leur arrivait, ont évolué par capitalisation intellectuelle, vers leur destin extraordinaire actuel. C'est une formulation qui convient.

Les humains ont pris toutefois leur temps. Sur ces 400,000 années d'évolution changeante, les dernières 40,000 sont les plus riches de nouveautés, et sur ces 40,000 années si riches, les tous derniers millénaires renferment plus de changements que les millénaires précédent, depuis l’émergence de la conscience humaine.

Ajoutons enfin que de ces derniers millénaires les plus récents, à peine quelques centaines d'années auront suffit, pour sortir l'humanité de ses dernières ornières animales.

Il demeure quand même de vieux réflexes d'hébétude animale résiduelle, conditionnés par des égarements compréhensibles. Étant donné le degré encore patent d'ignorance qui mijote dans les consciences. Les humains n'évoluent pas tous à la même vitesse. Ils occupent ici et là des niches, plutôt des enclaves, dans lesquelles persistent de vieilles croyances hallucinées qui peinent à se détacher de la psyché la plus avant-gardiste. Comme de vieilles peaux de mues qui s'attardent, accrochent, et fragilisent l'individu.

Ces vieilles habitudes finiront par disparaître, avec les derniers sujets de ces ferveurs attardées. On ne les changera pas de leur vivant. Mais la mort nous délivrera, et délivrera l'humanité, de ces antiques superstitions. Oui bon je dis ça, mais la bêtise a encore de beaux jours devant elle.

La Nature toujours généreuse, a voulu sans le vouloir (clin d’œil) que le renouvellement des classes chasse les opposants, aux progrès inscrits dans la trame temporelle. Celle qui a patiemment au cours des millénaires, façonné les espèces vivantes toujours en constantes mutations. Ne perdons surtout pas l'espoir de voir les choses s'améliorer. J'ai de mon côté parfois le sentiment que mon agacement devant la persistance religieuse tourne à l'obsession. Je vais devoir prendre des granules, et pourquoi pas me purger avec huit grains d’hellébore. Soupir...

On peut dire en tant qu'humains que nous avons eu beaucoup de chance, et notre aventure ne fait que commencer. Voilà en quelques paragraphes, posées les préoccupations de cet ami auquel je tiens par-dessus tout, et avec lequel j'entretiens de si fructueux rapports. Ma meilleure amie partage avec moi cette amitié si exceptionnelle.

Quant à mon ami, il continue avec toujours la même détermination, dénuée d'extravagances, sa quête d'un devenir meilleur. Quelques orages passent parfois sur cette conscience équilibrée, alors qu'il doit lui aussi faire face aux malfaisants et autres emmerdeurs qui encombrent les chemins de la Connaissance. La paix est une affaire quotidienne, un jardin qu'il faut sans cesse cultiver et débroussailler. À la moindre négligence, les ronces prennent le dessus.

Écartez-vous poussières séculaires, le char de tous les progrès, tant intérieurs qu'évident aux yeux de tous ceux qui ont des yeux pour voir, passe superbement, annonçant de son retentissant klaxon aux harmoniques extatiques, qu'il ne veut de mal à personne. Garez-vous!

Julien Maréchal Lafantaisie



dimanche 5 janvier 2020

Regards sur 2019

Le 5 janvier 2020

Regards sans complaisance sur une année typique, marquée de quelques bons coups.
2019
Le premier bon coup en terme d'éclat et de surprise, fut la remontée spectaculaire du Bloc Québécois, lors des élections fédérales, qui ont vu les libéraux de Justin Trudeau être reconduits minoritairement au pouvoir. Comme je dis souvent...y a pas de petits profits!

Je note aussi la remarquable mobilisation planétaire en faveur d'une prise de conscience élargie, au sujet du climat, dans laquelle la jeune Greta Thunberg... que l'on aime ou pas... aura été le catalyseur, l'Égérie de la jeunesse soucieuse de changements. La suite dans les prochaines années, alors que la COP Madrid-Chili a fait patate. Je salue ici la conscience populaire, et comme on dit... on verra!

Il faut aussi souligner suite à son élection, les réalisations de la CAQ, nottament au chapitre de la loi 21 sur la laïcité. Laquelle fait l'unanimité, du moins dans la population francophone. Dans l'ensemble le gouvernement de François Legault a fait mieux en un an, que les précédents gouvernements des 15 dernières années (+-). Quelques gaffes, des promesses tronquées, mais dans l'ensemble on reste dans du positif, et comme disait Letizia devant les succès de ses fils (la mère de Napoléon Bonaparte) : '' Ma pourvou qué sa doure! ''

Un peu de cynisme bon enfant ne pouvant faire de tort, j'ai particulièrement apprécié ce mouvement de protestation qui porte le curieux nom de Wesxit (à peu près) et qui signale par une saute d'humeur ''séparatiste'' (LOL, BDR...Beaucoup De Rire), la grogne des gens de l'Ouest du Canada qui, prenant exemple sur le Québec, parlent maintenant d'indépendance. Ça fait un peu comique c'est certain, mais ça dénote un climat non? Rira bien qui rira le dernier!

La CBC a crissé dehors ce sinistre bouc puant de Don Cherry, qui nous crache dessus depuis cent ans. Ce qui n'a jamais le moins du Monde émue la chaîne publique de télévision anglophone. Elle s'est indignée parce que le crétin a poussé une de ses grossièretés, au sujet des immigrants. Comme quoi on peut au Canada anglais insulter impunément le peuple fondateur du pays, mais pas les immigrants. Anyway, exit le gros cave, et bon débarras! Dans les bas-fonds de l'anglophonie canadienne, quelques cris de rage au sujet de cette décision, mais qu'est-ce qu'on s'en fout hein?

L'année 2019 a vue l'industrie spatiale multiplier les succès. Et la promesse de lendemains fabuleux dans ce domaine, commence de plus en plus à ressembler aux rêveries éclatantes du Grand Jules Verne. Dont les pronostics en matière de progrès, en ont fait le plus remarquable visionnaire de tous les temps, dans le domaine immense de la littérature d'anticipation.
Un de ses fils spirituels et inventifs Elon Musk, ne cesse de nous étonner par son audace, et aussi il faut le dire, par ses extravagances. Il n'est pas le seul, tant s'en faut. D'ailleurs vous n'avez pas idée du nombre effarant (clin d'oeil) de femmes qui inventent des protocoles, des formules, des machines, des systèmes dans tous les domaines, sans lesquelles l'exploration spatiale serait demeurée au stade le plus embryonnaire, toutefois prometteur, du XIXe Siècle. Hé oui! Il y a beaucoup de Marie Curie et de Jocelyn Bell.

Il est important de signaler à quel point la vie communautaire au Québec est célébrée annuellement par des instituts renommés. Ceux qui font la collecte intensive des données touchant les progrès dans tous les domaines. Depuis des lustres le Québec avec ses deux principales villes Montréal et Québec, occupe le top 10 des classements mondiaux. Au Québec on vit en sécurité, nos dépenses sont sous contrôle, bien que rien n'étant parfait en ce Monde, nous avons également encore beaucoup de progrès à accomplir dans de nombreux domaines. Cependant il y a chez nous une volonté collective, du genre admirable, que l'on ne retrouve pas ailleurs. Elle tient du caractère et de la culture si atypique des québécois. Lesquels font figures de coffre au trésor, dans ces vastes Amériques. Dont les pays, si souvent écrasées sous les férules de dictatures sanglantes, alors que des peuples entiers gémissent sous la coupe de gredins et de criminels que rien n'arrête. Le Québec politiquement et socialement, est une sorte de havre de paix exemplaire, malgré que nous ayons dans nos rangs des forces maléfiques qui travaillent continuellement à saper nos efforts.

Dans le domaine de la vigilance. Je regrette de devoir dire ici qu'on ne peut guère compter sur nos compatriotes des autres provinces. Épisodiquement, certaines de leurs élites, que je qualifie de dévoyées, viennent nous accabler de sottises et d'accusations monstrueuses. Alors qu'il suffit de jeter un coup d'oeil sur leurs déboires, fruits avariés de leurs négligences, de leurs cupidités, et de leur ignorance fondamentale, pour se rendre compte à quel point il devient nécessaire que nous quittions cette fédération confuse et désordonnée qu'est le Canada.

Certes sur la planète, on reconnaît que le Canada demeure malgré tout un pays avantagé, comparé aux autres nations en proies à tous les déchirements. Mais j'ai le devoir de dire et d'affirmer ici, que le meilleur du Canada n'existe vraiment que parce que nous du Québec en faisons toujours partie. Nos voisins des provinces anglophones ont d'immenses retards sur nous, et je pense que lorsque le Québec deviendra le pays qu'il doit être, cela donnera au reste du Canada un choc salutaire qui le mettra sur de meilleures voies. Tout le monde s'en portera mieux. Sinon, ma foi, tant pis!

Nous serons de bien meilleurs voisins lorsque les choses seront plus claires. Surtout plus normales, face au Monde dans lequel nous baignons. Je trouve assez piquant et choquant que l'Ontario...pour ne prendre que cette voisine turbulente et brouillonne... en exemple de ce qu'il ne faut pas être... se mêle de nous donner parfois des leçons de savoir vivre. Alors que sa métropole est la championne de la criminalité gallopante au pays, du racisme systémique, et se classe parmi les villes les plus dangereuses en Amérique du Nord. Sans parler de cette province aux finances délabrées, croulante sous les budgets déficitaires, et une dette commune qui la met au bord de la faillite.

Quant aux performances du gouvernement fédéral d'Ottawa, (situé lui aussi en Ontario) incapable de seulement payer convenablement ses fonctionnaires, accumulant des déficits monstrueux, il nous met tous dans un embarras criminel, avec ses gestionnaires incompétents... ses politiques énergétiques archaïques... autant de gallinacés sans têtes courrant dans tous les sens. Sans la moindre promesse de redressements économiques et sociaux qui par ailleurs ne viendront jamais. Parlez-en aux Premières Nations.
Le Québec dans tout ça, c'est de l'or en barres. Il demeure étonnant et parfaitement scandaleux qu'au Canada on fasse tout pour nous dénigrer, et ainsi s'ingénier avec tant de malveillance, de nous faire avaler si tant de couleuvre. À propos de nos prétendues faiblesses. Lesquelles ne regardent que nous. Loin des admonestations de ces puritains empesés, confits dans leurs certitudes insignifiantes. Au Canada on s'indigne de la paille qui nous gêne l'oeil, pendant que des monceaux de poutres pourries encombrent la totalité de son champ visuel. Quand je pense qu'il y en a encore ici chez nous, qui osent dire que nos succès et nos avancées, sont tributaires de notre présence dans le Canada. Faut en tenir une sacrée couche (de bêtise) pour se faire ainsi les faux chantres, de tous ces misérables qui ne cessent de nous insulter, avec une impudence qu'il ne faut jamais assez dénoncer.
Julien Maréchal


mercredi 23 octobre 2019

Fin de l'année 2019, début de 2020.

Montréal le mercredi 23 octobre 2019

Sont en préparations des textes portant sur des dossiers parfois négligés par l'Actualité.

Le Chantier de la Davie.

Le retour en force du mouvement indépendantiste québécois.

La nouvelle donne fédérale avec un gouvernement libéral minoritaire, et un Bloc Québécois superbement revigoré.

La question du manque de main-d’œuvre. Mythe ou réalité?

En corollaire la question de l'immigration.

Les conséquences du Brexit sur l'Écosse, et celles des condamnations outrageantes des dirigeants Catalans par l'Espagne.

Ou en est l'exploration spatiale? Satellites, sondes, nouveaux télescopes, nouvelles technologies de pointe?

La CAQ va-t-elle se pencher sérieusement sur la Loi 101 qu'il convient de mettre à jour?

La mise à jour du dossier de l'électrification des transports privés et publics.

La Santé est-elle malade?

La question de la pauvreté. Logements, revenus, soins, éducation, itinérance.

Que faire avec les misères de nos autochtones?

Développement durable: consignation, recyclage, gestion des déchets, des gaz  à
effet de serre.

Tous les dossiers orphelins: violences conjugales, gangs de rues, violences policières, drogues dures (crise des opiacés), corruption dans les cités et villes (contrats publics, neige, égouts,  adduction d'eau, etc).

Et bien d'autres....

À suivre...

Julien Maréchal

Assises Mondiales sur la Condition Humaine. Rallye 2000, Qué. Inc.






mardi 1 mai 2018

Des idées pour le Parti Québécois, mai 2018


Mai 2018
Des Idées pour le Parti Québécois
Des idées pour le Québec
Sur demande par courriel de la part du Parti Québécois
Ce texte m'a été demandé par le Parti Québécois qui invitait ainsi ses membres et supporters à s'impliquer, dont acte.
Écrit par Clément Sauriol il reprend certains éléments du livre ''Québec 3e Round'' qui traite de l'indépendance du Québec.
24 pages faciles à lire et à digérer.
Bonne lecture à toutes et à tous. 

  Clément Sauriol (membre)


Les éditions de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (19 mars 1998)

L’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (19mars 1998)
La Corporation des Premières Assises Mondiales
Sur la Condition Humaine. Rallye 2000. Qué. Inc.

Créée en 1998 dans la foulée du développement de l’économie sociale, et dans le but d’organiser pour le passage du millénaire, un vaste forum de réflexions mondiales sur la Condition Humaine, la Corporation a présenté son projet au gouvernement du Québec, à l’Assemblée Nationale, au gouvernement du Canada, à plusieurs mairies importantes, dont Montréal, Laval, Québec.

Le projet a été l’objet de discussions avec Montréal International, l’organisation de l’Unesco, et a reçu des encouragements de nombreuses personnalités du monde politique, intellectuel, celui des affaires, ainsi que d’autres, de la sphère médiatique.

Le projet n’a pas reçu le financement escompté, du fait que le gros des investissements au tournant du millénaire, a été plutôt investit dans le  remplacement des panoplies informatiques, afin de prévenir ce que l’on appelait à l’époque le ‘’Bug de l’An 2000.’’

Depuis cette époque l’A.M.C.H. a continué sa réflexion, s’attardant au débat sur l’indépendance du Québec. Plusieurs travaux ont été déposés à la Bibliothèque Nationale du Québec, et témoignent du sérieux (depuis 20 ans) de sa démarche.

Ce document sera lui aussi déposé à la Bibliothèque Nationale du Québec, et sera protégé par des droits d’auteur.

La Corporation et son secrétariat sont tout-à-fait disposés, ouvert, à toute collaboration de qualité (sérieuse) afin de faire avancer  le projet de cette indépendance, qui s’attarde dans la confusion et les chicanes de clans.


Des idées pour le Parti Québécois (mai 2018) Des idées pour le Québec.
Tous droits réservés pour tous pays.
Clément Sauriol 7578 Henri Julien, Mtl. Qué. H2R 2B5
Bibliothèque Nationale du Québec
ISBN : 978-2-922314-09-0
2e Trimestre 2018
Prix : $7.00 cdn


Des idées pour le Québec.
Sur demande du Parti Québécois par courriel.
‘’Suggestions.’’

Préambule
Ceux et celles qui vont en prendre connaissance, doivent garder à l’esprit que ces propositions, exigent d’être soumises au test de la réalité, laquelle implique souvent le recours aux tribunaux. Il ne s’agit pas ici d’imposer par coercition ou par décrets, des avenues du mieux vivre qui entreraient en contradiction avec la dignité humaine. Des mémoires complets reprenant dans le détail toutes ces propositions, exigeraient des centaines de pages. Ce n’est pas le but de l’exercice. Certaines de ces propositions ont déjà fait l’objet d’études itinérantes auprès du grand public. D’autres ont été proposées dans différents textes de lois qu’il faudra bonifier et resserrer. Ces études sont disponibles ici à l’A.M.C.H. sur demande, moyennant des frais de recherche et de mise à jour.
La situation du Québec, sera grandement améliorée, lorsque celui-ci formera un pays, avec ce que cela comporte de droits, de devoirs et de responsabilités de la part de ses citoyens. Il faut s’adresser au grand nombre, soit la haute moyenne intelligente de ce peuple pugnace. Qui s’est non seulement maintenu sur cette immense terre depuis presque 5 siècles, mais forme aujourd’hui une société qui fait l’envie de toute la planète.
Ses acquis sont constamment menacés par un ensemble (canadien) qui le regarde de haut. Cet apparent mépris, cache mal une jalousie qui s’exprime avec parfois tant de violence (heureusement verbale). On comprend mal que le Québec, berceau du Canada, soit ainsi déconsidéré  (ce n’est qu’apparence) par des factions canadiennes qui vivent encore  psychologiquement, au XVIII et XIXe  siècles.
Sans en conclure que la majorité des canadiens ailleurs qu’au Québec, soient des êtres qui entretiennent d’abominables préjugés envers leurs compatriotes francophones d’ici, il faut bien reconnaître que ces préjugés trouvent de larges échos dans la presse canadienne anglophone. De même chez certaines élites du plus haut niveau, comme lors de la crise de l’oléoduc Énergie Est, qui a vu les premiers ministres de la Saskatchewan et de l’Alberta, colporter des horreurs sur notre compte.
Il y a partout des pusillanimes. Certains et certaines dont la Nature a favorisé l’engeance, s’offusqueront de ce que ces propositions aient un caractère puissant, qu’ils confondront volontiers avec un esprit autoritaire suspect. Il n’en est rien bien sûr. Ces suggestions sont avancées ici, après avoir été mûrement étudiées. Si on veut changer les choses, c’est parce que l’on ne se satisfait pas du statut quo. Il faut oser, et tant mieux si ça dérange. Et le faire démocratiquement.
Ces quelques avenues proposées, s’avéreront sans doute insuffisantes, pour réveiller cette part de la population plutôt confortable et frileuse, si résignée dans ses petites habitudes. J’ai fait preuve de retenue en distillant ces propos progressistes. Personne ne détenant de vérité absolue, il y aura toujours des gens satisfaits d’un programme, et d’autres qui s’en offenseront. Je propose, vous proposez, et l’électorat dispose. La politique est plus une question de séduction, que de raison.
J’ai le sentiment que beaucoup de québécois sont en retard des progrès attendus. Ils le sont tout autant que d’autres peuples occidentaux, qui végètent eux aussi dans des habitudes convenues. Je connais quantité d’individus résignés, pour qui tout avancement, toute contestation de l’ordre établit, ressemble à un sacrilège. Pour ces gens-là, les changements sont incompréhensibles lorsqu’ils sont proposés, et admis sans critique lorsqu’ils sont imposés par de la propagande. Les gens obéissants, j’allais dire naturellement, sont légions. Ce sont les perpétuels assujettis de choc de la grande modernité. Celle qui porte aujourd’hui le nom de mondialisation, et fait plus entreprise de concassage, que terre bien cultivée et diversifiée.
Il y a une modernité regardée avec dédain par d’innombrables trembleurs, capables de saboter toute proposition qui s’avance sur le terrain des progrès possibles. La force d’inertie est la plus grande qui soit, et en sociopolitique elle est redoutable. Être médiocre, c’est pire qu’un crime… c’est une faute.
Les lecteurs (trices) comprendront ici qu’il y a des propositions qui se retrouvent sous différentes formules ailleurs, dans d’autres partis politiques. Notamment La Coalition Avenir Québec, Québec Solidaire, et dans une très moindre mesure aussi, au parti Libéral du Québec.
Depuis toujours, le Parti Québécois se fait piller son programme à gauche comme à droite (ce qui en somme est une sorte d’hommage rendu à son sens civique). Il doit réagir, et bien montrer qu’aucun parti politique n’a le monopole de la vertu. Pour ce qui est de la vertu, on s’entend qu’avec le Parti libéral, cette notion prête  à rire (jaune).
Je suggère ici que le Parti Québécois n’ait aucune pudeur à se servir largement des meilleures propositions des autres partis (il y en a) et de les faire siennes. En ajoutant que la politique est une chose trop sérieuse pour être laissée à des amateurs opportunistes, ou des organisations politiques à la réputation d’intégrité sulfureuse.
Je ne propose pas de remise en question totale de notre société. Citoyen ouvert social-démocrate, je n’ai rien à faire avec des communistes, fascistes et autres illuminés, religieux ou fanatiques des bouleversements, de droite ou de gauche, capables de  violences, afin de faire valoir des points de vue rétrogrades. On peut être passionné de progrès, cela ne fait pas de nous un énergumène pour autant. Les adeptes inconditionnels de la droite comme de la gauche, souffrent d’hémiplégie politique et sociale. Ils ont la moitié de leur cerveau social, paralysé par des concepts totalitaires qui sont la honte d’une humanité qui se veut pensante. Quand on s’avise de penser, il faut le faire avec toutes ses facultés. Pas seulement avec une moitié, conditionnée par des concepts, des idées, d’époques révolues.
Il faut  se tenir loin de cette tourbe-là. Je me suis livré à cet exercice parce qu’au P.Q. par courriel, on m’en a fait la demande. J’ai puisé dans mes réflexions des 25 dernières années. J’en ai amplifié certaines, espérant qu’au P.Q. il y a des personnes qui sauront faire la part des choses. Comme il y en aura qui pourraient s’en trouver offusquées, au point de la suffocation. Comme on dit : ‘’ Ça prend ben du monde pour faire un Monde!’’ Ne jamais perdre de vue que lorsqu’un parti politique prend le pouvoir, il ne gouverne pas pour ses membres et ses seuls partisans, mais pour la population toute entière.
Il vaut mieux en mettre plus que ce que le client demande quand on est un esprit généreux comme le mien. Le P.Q. tenant compte des audaces et des craintes de chacun, utilisera au meilleur escient, l’essentiel de ce qui lui est ici proposé. J’en attends des remerciements, si ce n’est pas trop demander.

Et puis tiens, tant qu’à faire si ça vous intéresse, le député libéral Gerry Sklavounos étant discrédité et expulsé de son parti, la place de député de Laurier-Dorion est maintenant à la portée du P.Q. Citoyen de ce comté depuis 20 ans et montréalais de naissance, je la prendrais bien moi cette place. D’autant plus qu’au fédéral j’aurais comme contrepartie un autre libéral, M. Justin Trudeau.
Ah oui, je suis membre du P.Q., je dis ça comme ça !

Il se pourrait bien que je ne reçoive pour prix de mon effort, qu’une de ces phrases lapidaires, comme on en détient la formule dans tous les lieux de pouvoir, auxquels ingénument on s’adresse parfois. Genre : ‘’Nous vous remercions d’avoir porté vos réflexions à notre attention, et voulons vous assurer qu’elles seront soumises à l’attention du Ministre (ou du député).’’ Ou d’une quelconque autorité… après quoi, elles vont rejoindre le tas, qui attend à la déchiqueteuse.
Clément Sauriol



A) Communications : Pendant plus de 50 ans, les ondes hertziennes télévisuelles de même qu’actuellement les ondes radio le sont toujours, ont rayonné dans tous les foyers, sans frais autres que l’achat des récepteurs. Depuis l’installation du câble et de l’Internet, les frais ont explosé de façon totalement indécente. Avec cette proposition, des frais ne s’appliqueront qu’au-delà du seuil minimal obligatoire. Et uniquement sur demande de l’usager. Donc pas de contraintes contractuelles. Avec toujours la possibilité de se retirer de toute entente, en tout temps, sans pénalité aucune. Comme pour mettre fin à un abonnement à des revues ou des journaux. En somme que les communications soient comme les journaux distribués gratuitement, financés par de la publicité, comme sur le web. Sans frais et à la disposition de tous. Les communications étant pour le moment du ressort fédéral (CRTC) le P.Q. fera passer une loi rapatriant cette responsabilité avec ou sans l’Indépendance. Un vote majoritaire de l’Assemblé Nationale y suffira. Si le fédéral refuse, prétextant un empiètement sur ses prérogatives, il lui sera répondu que pour ce qui est de donner l’exemple des empiètements, qu’il est le premier fautif.


1)     Électricité : Qu’Hydro-Québec soit, en tant que bien collectif, tenu de fournir sans frais à chaque usager résidentiel, et ce jusqu’à une limite de kilowatts à déterminer, l’essentiel vital. Soit un service électrique de base décent comme l’eau et les égouts. Les usagers paieront l’excédent, ainsi que pour des services supplémentaires si le besoin s’en fait sentir. On comprendra que ce minimum devra être ajusté selon les régions, les climats, la disposition des maisons. Cette règle s’appliquerait au secteur résidentiel. Le tout à examiner au mérite, avec une approche souple et cohérente. Les entreprises et juridictions impliquées dans les services essentiels publics seraient toutes exemptées de tels frais. Villes, commissions scolaires, pompiers, police, etc. Au public comme au privé, après examen des nécessités, et la pertinence des services. On comprend que dans cette optique citoyenne, les débranchements résidentiels seront interdits en tout temps. On trouvera d’autres formules afin de faire payer les retardataires et autres délinquants mineurs. Dans le seul domaine de la distribution électrique, qui ici au Québec est un monopole d’État, j’ai à votre disposition un mémoire complet sur les pratiques de la société d’État, dont quelques-unes font évidemment problèmes, comme le rapporte chaque année la Régie de l’Énergie et le journalisme d’enquête.

2)     Salaires des dirigeants : Les salaires des hauts-dirigeants des cités et villes, ainsi que des agences propriétés du gouvernement, devraient tous être ramenés à un seuil décent. Qui ne saurait dépasser le salaire du Premier Ministre. Cela s’appliquerait aux médecins et intervenants de la Santé. Particulièrement aux administrateurs et autres bureaucrates, dont le nombre doit aussi être considérablement dégraissé. Par exemple les médecins seraient salariés en fonction de l’expérience et de la spécialisation, mais jamais au-dessus du salaire du Premier Ministre. Ils disposeront d’une enveloppe, fixée pour défrayer les coûts d’opérations inhérents à leur profession, soumis à l’approbation du Gouvernement. La même politique doit s’appliquer aux revenus des dirigeants administrateurs des villes et communautés. Même choses pour ce qui est des transports qui relèvent de la responsabilité gouvernementale. Idem dans le domaine de l’Éducation…commissions scolaires et autres intervenants. L’argument très souvent avancé des hauts salaires, présenté comme garant d’efficacité est réduit en pièces, lorsque l’on constate chaque jour que des entreprises qui ont des dirigeants payés décemment, performent aussi bien et à moindres coûts que celles qui entretiennent une clique avide et cupide, dont les rendements restent moyens sans plus. Dans ce domaine il y a longtemps que ces abus ont poussé l’indignation générale à des sommets historiques. Cette proposition que l’on retrouve aussi chez Québec Solidaire ne leur appartient pas. Elle est dans l’air vicié du temps, depuis bien avant la fondation de cette formation politique. On ne compte plus les voix de gauche comme de droite qui s’étranglent d’indignation devant la rapacité de ces monstres sans âmes.

3)     Le Privé : Quant aux salaires de dirigeants d’entreprises privées, le Gouvernement ne pouvant pas les fixer, sauf quand ces entreprises sont en partenariat avec l’État, ils devraient être assujettis à un impôt particulier qui évitera les abus. L’exemple récent des dirigeants de Bombardier pouvant servir à argumenter cette approche. Il y en a d’autres. OSBL de charité, Hydro-Québec, banques, fiducies, assurances, etc. Détails sur demande.

4)    Conduite automobile, sécurité routière : Afin d’éradiquer l’hécatombe annuelle sur les routes du Québec, le Gouvernement devrait envisager sérieusement des cours d’éducation de conduite automobile, intégrés au secondaire. Avec compréhension du rôle de l’automobile dans la vie de tous les jours. Ces cours comprendront des notions justes de physique élémentaire, de conditions météorologiques. Les différents codes routiers, les contraintes liées aux assurances, les coûts de possession et d’entretien d’une voiture sur le budget des individus et des ménages. Enfin tout ce qui touche à la santé, la sécurité, le partage de la route, la pollution et ainsi de suite. Il sera question de tous les véhicules, y compris ceux des fermes, ceux à usages récréatifs, de transport des marchandises, et des passagers. Ces cours dureront 4 ans (+ si prolongés au CEGEP), avec examens théoriques et pratiques, Donc des sessions en simulateurs et en réel. Ceux qui passeront les tests selon les catégories, se verront remettre un diplôme-permis qu’ils garderont toute leur vie, et qui reflètera leur compréhension de cette dynamique. A eux de s’améliorer au fil des ans. La perte de ce privilège, dû à de la négligence, sera assujettie à des amendes et des sanctions, et l’obligation de reprendre aux frais du délinquant, les parties en cause, sous probation. Le temps permettra d’évaluer au mérite les coûts de ces permis repris aux 5 ans, et non pas annuellement comme c’est le cas actuellement. Ce qui surcharge l’administration. Des primes à la bonne conduite seraient incluses dans tous les programmes. Pourquoi mettre la conduite automobile au programme du secondaire? Parce que l’automobile joue un rôle comparable financièrement au domicile, à l’alimentation, que c’est un élément dominant de la vie individuelle et collective, que c’est une culture, et une question de vies et de morts annuelles, avec des foules de blessés. Le Québec détient déjà une vaste expertise dans les simulateurs d’avions. Il y a dans ce domaine des  simulateurs, un marché mondial à prendre. Fabrication, adaptation aux différents pays, formation au niveau mondial. Il existe déjà de nombreux simulateurs de la conduite. Ils pourraient être grandement améliorés. Par exemple en réalité virtuelle.

5)     Éducation : L’aide aux apprentissages (mentorat et tutorat) et à l’acquisition de connaissances dans toutes les écoles, devrait être généralisée.  On enrôlera à cet effet (bien évidemment sur une base rétribuée convenablement) les retraités possédant de réelles connaissances, et disposés à s’impliquer auprès des étudiants, de tous les niveaux. Soit de la maternelle au doctorat. Tous les frais d’enseignements, y compris les frais afférents, devraient tous être abolis jusqu’à la maitrise. J’ai tout un chapitre sur l’Éducation qui fait l’objet d’un ensemble de suggestions à part. La macédoine indigeste des prêts-bourses ne sert qu’à combler les déficits des institutions d’enseignements. Cette pratique exige une lourde bureaucratie, et comporte autant d’atteintes à la vie privé. En cas d’échec de l’étudiant, cette pratique grève son crédit et handicape son existence. Dans l’ensemble, les seuls qui gagnent au maintien de cette pratique dépassée, sont les banques qui prêtent les montants cautionnés par le gouvernement. À abolir au plus sacrant. Paix sociale et grosses économies garanties. L’éducation est un droit, pas un privilège. Ne jamais perdre de vue que le Québec sera un pays francophone dont la langue officielle est déjà le français. Son Éducation doit se faire en français. Les autres langues sont accessoires.

6)    Les écoles privées : se verront retirer la part du financement que le gouvernement leur accorde lequel sera retourné au secteur public. Cette approche fait actuellement l’objet d’un débat aux accents féroces. D’autant plus que l’Éducation est du domaine public. Le privé y joue un rôle complémentaire. Cependant, comme il y a de bonnes écoles privées, le Gouvernement pourra envisager de donner aux parents qui décideront d’y envoyer leurs enfants (à leurs frais) des réductions fiscales, ou même les exempter de la taxe scolaire, ou un mélange des deux. On parle ici d’écoles privées soumises aux programmes du ministère de l’Éducation. Il y a dans ce domaine un certain ménage à faire et beaucoup d’avenues sont possibles. Tout n’y est pas blanc et noir. Il y a des nuances de gris à considérer. Le Québec n’étant pas un état totalitaire, ces approches doivent être abordées démocratiquement.


7)    Tous les CEGEP devraient être francisés. Sans exceptions. L’anglais, langue seconde, serait intégrée aux cursus. Le ministère de l’Éducation pourra également intégrer dans son programme des langues tertiaires, comme l’espagnol, l’italien, le portugais, le chinois, le vietnamien, le japonais, afin de former des classes capables de travailler éventuellement sur la scène mondiale, et d’y représenter dignement le Québec.
8)    Les écoles privées à caractère religieux doivent toutes être abolies, et tous les enfants dans l’obligation de s’intégrer dans les réseaux publics ou privés sous la responsabilité de l’État. C’est la fin absolue des écoles islamiques, hassidiques, bouddhistes, scientologiques, témoins de ceci ou cela,  ou de toute autre croyance. Les écoles du Québec ont toutes été déconfessionnalisées, et ces écoles rétrogrades sont en contradiction avec l’esprit de la loi sur l’Instruction Publique, qui oblige les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Et ce jusqu’à l’âge de leur majorité. Ces écoles religieuses ont aussi pour inconvénient majeur de former des classes de citoyens à part, qui éprouvent ensuite de terribles difficultés d’adaptation à la société. L’État ne peut pas abandonner ces enfants, sous le prétexte fallacieux que la liberté de religion de leurs parents est un acquis et un droit. Cette liberté-là, lorsqu’elle a pour effet de former des inadaptés, refoulés dans des ghettos,  n’est plus de la liberté.

9)    Publicités gouvernementales: Les communications et publicités gouvernementales de tous les niveaux, devraient toutes être en français, y compris celles qui apparaissent dans des journaux et des médias autres que le français. Le bilinguisme, autrement que pour des communications de courtoisies et d’échanges internationaux (comme par exemple ce qui touche à la diplomatie) sera à proscrire. Bien évidemment que l’anglais comme tout autre idiome, demeure l’apanage de la vie privée, familiale ou collective. L’enseignement de l’anglais ou de toute autre langue seconde ou tierce, se fera dans les réseaux reconnus d’utilité générale. Du bon jugement dans des cas spécifiques, seront autorisés et déterminés par des lois et règlements cohérents. D’une façon générale, les communications entre commerçants et clients doivent être prioritairement en français, partout et tout le temps. Des exceptions seraient possibles, mais demeureraient des exceptions. Il va de soi que tout affichage doit être en français. Le Québec devrait se doter d’une politique vigoureuse de promotion du français tant à l’échèle nationale qu’internationale. Sans gêne aucune.

10)                   Radio-Télévision–web : L’État veillera à ce que les postes de télécommunications, tel que Radio-Québec, émettent non seulement sur le réseau télévisuel, mais également sur les ondes radio (A.M., F.M. et ondes courtes, ainsi que sur le web). La programmation devrait être diversifiée, et refléter la société québécoise dans son ensemble, avec ses particularismes. Pas question d’en faire des instruments de propagande. Tout en tenant compte de son caractère français impératif. Sans publicité aucune. Comme ce n’est malheureusement pas le cas actuellement pour Radio-Canada et Radio-Québec. Cette publicité doit être bannie. Une redevance citoyenne-client-utilisateur annuelle remplacera les revenus publicitaires. Tous les diffuseurs et publicitaires, y participeront par une taxe spéciale.


11)                    Transports : Une politique du transport en commun (électrifié au fil des prochaines années) sera mise en place. Diminuant les tarifs d’abonnements, de façon à en rendre l’usage préférentiel. On conditionnera ces frais selon les revenus, et on se gardera des plages de gratuité. Par exemple pour les jeunes enfants, les étudiants, les personnes âgés et/ou handicapées. Tout le transport en commun sera défrayé à même une grille tarifaire, spécifiquement vouée à son entretien, sa promotion et ses améliorations. Dans cet esprit, le Gouvernement pourra envisager de jeter un œil bienveillant, sur tout ce qui touche les transports des passagers par train ou monorail. Même choses avec la mise en place d’un système de transport accessible à tous par les airs, afin d’améliorer les communications entre les grands centres et les régions éloignées. L’État accordera une attention particulière au partage de la route, le co-voiturage. On formera à l’école la prochaine génération de citoyens-conducteurs, qui seront rendus ainsi responsables. En attendant, on procédera selon les besoins et les disponibilités. Ce domaine des transports est ici seulement effleuré. D’autres avenues sont possibles. Voitures communautaires, taxis communautaires, pistes cyclables exclusives, tramways, autobus prioritaires etc… routes de glace en hiver.

12)                   Société civile laïque : Tous les temples religieux devraient être assujettis à une taxation municipale qui leur serait propre, tenant compte de leur caractère communautaire. Comme tout autre bâtiment. Les droits acquis seraient revus et protégés jusqu’à leur extinction éventuelle, comme la perte de ferveur, l’abandon des pratiques, la déliquescence des bâtiments faute de participation collective. Aucune exemption fiscale ne serait accordée aux nouveaux temples. La date de référence d’entrée en vigueur, pouvant être considérée rétroactivement. Les OSBL subventionnés, seront examinés au mérite.


13)                   Civisme vs propagande haineuse : Le législateur accordera une attention particulière aux débordements verbaux et écrits, qui font passer les québécois pour des racistes. Cette propagande haineuse devra être dénoncée vigoureusement, et soumise au test constant des tribunaux. Au besoin, en attendant d’être Indépendant, le Québec se réclamera autant de fois qu’il sera nécessaire de la clause ‘’nonobstant’’, dans le cadre du fédéralisme canadien afin de contrer des exigences abusives. Et soustraire ses lois et règlements de la dictature de la Cour Suprême du Canada. Laquelle comme le disait René Lévesque, est comme la Tour de Pise, qui penche toujours du même côté.

14)                   Indépendance du Québec : Un vote majoritaire à l’Assemblée Nationale, comportant une majorité de députés (soit 50% plus un) décidera de l’Indépendance du Québec. Cette majorité parlementaire devrait toutefois refléter un nombre d’électeurs ayant votés pour ces députés, qui sera à 50% de l’électorat exprimé, plus un vote.


15)                   La proclamation de l’indépendance suite à ce vote, se fera par voie de communiqué national et international. On ne peut pas sans risque de voir s’évanouir les chances de devenir indépendant un jour, se permettre un autre référendum, dont les processus sont viciés. Un 3e référendum perdu, aurait des conséquences épouvantables sur la psyché des québécois. Par contre une élection référendaire, soit un processus parlementaire, offre la possibilité de s’y reprendre autant de fois qu’il est nécessaire. Le Canada a été créé par une loi, pas par un référendum. Précédent incontournable.

16)                   Le Parti Québécois : Peut mettre ces suggestions dans son programme, mais ce n’est pas absolument nécessaire. Du moment qu’il est élu, de préférence majoritairement, le Parti Québécois peut agir. Personne n’ignore que l’Indépendance du Québec est sa raison d’être numéro un. Cela fait 50 ans qu’on le sait! Crier sur les toits en vociférant des grossièretés, que le P.Q. veut (chose épouvantable) faire du Québec un pays, et monter aux créneaux en déchirant sa chemise… comme le fait régulièrement le Parti Libéral de Philippe Couillard…est tellement insignifiant, qu’il faut impérativement tourner en ridicule un tel déferlement de haine et de sottise. Hé oui le P.Q. veut faire du Québec un pays ! En voilà une nouvelle hein !


17)                   Jeux et loteries : Dans la lutte aux jeux compulsifs, Loto-Québec sera bien avisée de réduire les montants astronomiques à gagner, en les limitants (simple suggestion ici) à un million de dollars par tirage (ou deux ou cinq mais pas plus). Ainsi on fera autant de tirages qu’il y aura de millions à gagner, ce qui augmentera les chances de gagner, et enrichira la société d’autant de millionnaires, qui seront ensuite encadrés, afin d’apprendre à bien gérer leur capital. Les lots demeureront non-taxables, et non-imposables. Il y aura des ententes entre les différentes loteries provinciales qui sont à revoir.

18)                    Alcools, drogues douces et al : La politique de la Société des Alcools, pourra être revue, de manière à favoriser les produits du terroir, et sa mission de prévention de l’ivrognerie et de l’alcoolisme devra être reconsidérée. L’alcool est immensément plus dangereux que le pot, ou certaines drogues dites douces. J’ai à offrir sur demande, de nombreuses suggestions plus détaillées sur ces problématiques. L’idée étant que de vouloir faire du Québec un pays indépendant, autant en faire un qui soit à l’avant-garde de tous les progrès, annoncés par l’amélioration des conditions d’existences, et l’apport des sciences progressistes.

19)                   Il faut absolument donner des dents à la loi sur la protection des consommateurs. Interdire la vente et la fabrication de tout appareil ayant été programmée pour son obsolescence. Forcer tous les détaillants à honorer toutes les garanties, au lieu de se décharger de cette responsabilité sur les clients qui doivent courir la planète pour faire honorer leurs garanties. Insister dans la loi pour que les dites garanties respectent le bon sens, et définir la durabilité normale attendu d’un appareil ou de tout objet. Donner à l’Office de la Protection des Consommateurs les moyens de forcer les fabricants et détaillants à honorer leurs garanties sous peine d’amendes. Ils doivent être tenus responsables des remplacements, des réparations et des remboursements.

20)                   Consignation-Recyclage : Adopter un vaste politique de la consignation. Tout ce qui peut être consigné le sera. Il faudra créer un bureau de la consignation-recyclage qui déterminera les frais des tarifs applicables. À la vente et au retour. Il faut qu’il y ait dans chaque quartier des commerces chargés de tout récupérer ce qui est consigné et de le trier, redistribuer, réparer, ou en disposer de manière responsable. Ces endroits pourront se spécialiser selon la taille et la dangerosité des objets et produits. Le verre, les meubles, les électroménagers, les voitures, les pneus, etc.  Déjà que les villes se chargent des cartons et papiers ainsi que des plastiques et de ce qui est compostable. Il faut faire plus et viser le recyclage 100%. Une politique de recyclage doit aller de pair avec les consignations, et la revalorisation des objets, et matières. Métaux, bois, tissus, liquides, nourriture etc.

21)                   Toute la nourriture des marchés et restaurants doit être recyclée, et qu’il soit absolument interdit de jeter de la nourriture encore bonne. Elle devra obligatoirement être remise si elle est passée date, aux organismes de charité-bienfaisance qui se chargeront de la redistribuer après examen, et d’en disposer proprement s’il y a lieu. Par exemple en fournissant-traitant ces matières pour l’alimentation animale, dans le respect des normes de salubrité. Il y a dans cette politique de quoi créer des milliers de bons emplois. Et par contrecoups faire échec à la malnutrition chez les classes défavorisée, ainsi que d’économiser les sommes fabuleuses de l’enfouissement des déchets. Tout ce qui est recyclé doit pouvoir être prioritairement revendu aux usines de transformations d’ici. Il y a dans cette approche de quoi atteindre les objectifs de dépollution à la grandeur du pays. Il faut aussi recycler le béton, l’asphalte, les peintures, les produits chimiques, les piles et accumulateurs, les huiles lourdes et ainsi de suite. Le bureau de la consignation-recyclage aura cette tâche et s'il le faut, on y créera un ministère. L’idée ici étant de regrouper toutes ces actions devenues nécessaires, sous une politique globale. Tout ce qui sort d’un magasin ou d’une entreprise doit d’une manière ou d’une autre, être recyclé en parti sous la responsabilité de toutes les entreprises et de tous les commerçants. Affaire à suivre. Depuis trop longtemps les fabricants et vendeurs se déchargent de leurs responsabilités environnementales sur des services publics et/ou les citoyens. Cela n’est plus acceptable.


22)                   Agence Spatiale : Le Québec devra se constituer une agence de l’espace. Tout comme il y a une agence spatiale au Canada, ainsi qu’aux USA, et plusieurs autres pays dans le Monde. Les avancées techniques et l’imagination débordante des québécois, seront ici mises à profit, afin de fabriquer nous-mêmes les satellites et autres panoplies, dont nous avons besoin afin de nous épanouir, et prendre notre place dans le Monde. Cette agence s’inscrira dans le domaine mondial de la coopération, et des échanges.

23)                   Politique maritime : Le Québec devra se doter d’une flotte commerciale, d’une marine marchande, et ouvrir des chantiers de construction maritime sur son pourtour. Avec des cales sèches pour construire-réparer et radouber les navires fabriqués ici et ailleurs. Cette flotte commerciale permettrait alors de nous constituer une marine, avec des gens formés ici, qui seraient la fierté du Québec dans ce domaine si négligé. Un pays côtier comme le nôtre, doit avoir sa marine, ses garde-côtes, et sans doute aussi des unités de défense et de protection de ses eaux et de son territoire, pêcheries, espèces à protéger, pollution. Il va de soi que le Québec devrait dans le domaine, tout en se gardant une identité qui lui soit propre, coopérer avec ses voisins.  Bref une véritable marine avec ses marins, ses officiers, réparateurs, concepteurs, constructeurs, ingénieurs, ainsi que ses entrepreneurs, fournisseurs d’outillages et d’appareils. Le Québec doit absolument mieux se servir de son fleuve et de ses rivières, afin de généraliser d’une région à l’autre, le transport des passagers et des marchandises. Envisager une politique de cabotage entre toutes les régions du Québec. Une économie complémentaire au rail et au camionnage.

24)                   Politique de l’Air : Le Québec doit avoir ses propres flottes d’avions commerciaux ayant une couverture mondiale. La Suède, la Norvège et le Danemark, pays aux populations moindres ou comparables à celle du Québec le font…alors…voilà! Le Québec dispose déjà d’une vaste expertise en avionnerie et dans les services les plus pointus. Il s’agit d’élargir cette expertise.


25)                   Culture et vivre ensemble : Tous les signes religieux ostentatoires doivent être bannis de toutes les institutions publiques, y compris de celles du privé qui recevront de l’aide ou des subventions gouvernementales. Ou qui seront assujetties aux lois sur l’éducation, la santé et la sécurité au travail. Les organismes et institutions privés, auront la possibilité légale de ne pas autoriser de tels signes dans leurs entreprises, sans risques d’être poursuivies. Aucun signes religieux dans les services publics (hôpitaux, garderies, enseignement, police, magistrature, prisons, transports en commun, autres). Mettre fin aux accommodements qui sont tous déraisonnables, du moment où l’on aborde des conceptions qui relèvent de la vie intérieure. Ces choses-là sont du domaine de l’intime, et doivent être circonscrites à la liberté de penser. Les religions n’ont plus leur place dans l’espace public, où  elles sont autant de vecteurs de désordres et de confrontations. Il existe des cas où la religion a sa place, comme le support aux malades dans les hôpitaux par exemple. Il ne s’agit pas là d’accommodements, mais de compassion humaine. Tout ce chapitre des rapports entre la société et les religions est à revoir. Dans cet esprit et au risque de se répéter, il faut mettre un terme à tous ces discours semi-haineux, qui vilipendent continuellement les québécois, du fait de leurs préférences culturelles majoritaires, qui font l’objet d’un large consensus. Cette politique d’accommodements, qui depuis plus d’une décennie empoisonne les débats de société ici comme ailleurs, montre bien que le laxisme en matière de permissivité à l’égard des religions, encourage des démonstrations de haine larvée, qui ont tendance à s’épanouir dans l’espace public, comme autant d’invasions de vermine ou de mauvaises herbes. Un accommodement en attire un autre, et en peu de temps l’espace public se transforme en arène, où toutes les confrontations, les plus ignobles, se manifestent. Les droits de penser et de pratiquer sa religion ne sont jamais remis en cause au Québec. Ce que l’on demande à tous les croyants, est qu’ils respectent la neutralité de cet espace public, et qu’ils cessent d’y apporter de manière provocatrice, l’expression de leurs croyances particulières. Le religion relève de la conscience individuelle et ne doit plus encombrer cet espace public qui appartient à tous. Le Québec est une société qui a choisi de s’épanouir de manière civile et laïque. Tous doivent s’y conformer. C’est la paix sociale qui est ici en jeu, et non pas des privilèges individuels transformés en droits absolus.

26)                    Sports et loisirs : Le domaine sportif devrait avoir son propre ministère qui serait aussi celui de l’exercice et de saines habitudes de vie. Vaste sujet de réflexion, j’y reviendrai. C’est un domaine considérable connexe à celui de la famille.


27)                   Science et Recherche : Le Québec devra se doter d’un ministère de la  Science, de la Recherche et du Développement, qui travaillerait avec tous les instituts de recherche tant privés que publics. Universités, laboratoires, etc. L’État aura ses propres agences de surveillance de la salubrité dans tous les domaines. On peut remplacer le terme ministère par agence ou office. C’est une question de tailles et de priorités.

28)                   Agriculture : L’agriculture est à repenser, de manière à redévelopper ici une culture paysanne en voie d’extinction. Mettre fin au monopole de l’UPA, et permettre à d’autres syndicats d’œuvrer dans le domaine sans contraintes. Il y a dans ce seul domaine de quoi écrire un gros livre de suggestions. La plupart devraient venir du milieu agricole.


29)                   Développer l’agriculture et l’élevage citadin. Favoriser le verdissement des villes. Exemple, la production maraichère sur des toits verts. Ainsi que sur les lots vacants, en attendant qu’ils se trouvent une vocation quelconque. Aider les entreprises qui font de l’agriculture tant en été qu’en hiver, en leur offrant des tarifs d’énergies privilégiés.

30)                   Ressources naturelles : Au-delà des moratoires qui ne font qu’un temps, et peuvent être abolis au fil des changements de partis au pouvoir, le Québec devrait impérativement abolir tous les permis d’exploitation tant miniers, que pétroliers ou de gaz quels qu’ils soient. Donc racheter aux prix payés, les permis déjà accordés. Il s’agit ici de garder le contrôle sur les sous-sols du territoire, et de faire en sorte qu’en tout temps, le pays demeure le maître d’œuvre de l’exploitation de ses ressources. Des partenariats certes, mais pas de concessions privées détenant un droit absolu de propriété et d’exploitation. Dans le même esprit, il faut donner aux municipalités plus de pouvoirs, et permettre ainsi aux citoyens concernés, d’avoir leur mot à dire sur ce qui s’entreprend dans leur communauté. Il va de soi qu’une telle politique doit impérativement s’assurer que les ressources exploitées le soient dans le respect de l’environnement, avant, pendant, et après.


31)                    Loi 101 : La loi 101 déjà passablement charcutée, est à mettre à jour, et à rétablir dans l’esprit de sa version originale. On parle ici aussi de la bonifier considérablement, et de l’accompagner de ressources significatives, afin d’en faire partout la langue d’usage parlée et écrite. L’intégration des immigrants doit se faire verticalement et horizontalement. Ce qui veut dire que chaque personne soit formée à son usage, et que les communautés reflètent cette politique.

32)                   Banques : Le Québec doit se doter d’une politique bancaire élargie. Celle-ci abolira tous les tarifs bancaires, et les remplacera par une redevance sous forme d’intérêt minimum, que les banques devraient obligatoirement payer à leurs abonnés-clients. Plus de frais de comptes, ni d’ouverture, ni de guichets quels qu’ils soient. Les banques font leur argent avec les innombrables investissements qu’elles éparpillent aux quatre horizons de la planète. Et cela avec l’argent des dépositaires qui, à l’heure actuelle, sont rançonnés, afin de pouvoir déposer leurs avoirs dans des banques. Non-sens, ces abus  doivent cesser. Les clients fournisseurs de la fortune des banques, n’ont pas à payer pour être ainsi exploités. Au contraire c’est aux banques de payer les clients-déposants, afin de s’assurer de leur patronage. Une Régie des Banques mettrait de l’ordre dans ce fouillis aux abus, et surveillerait ces tarifications odieuses, qui sont partout, et relèvent de la plus primaire et indécente collusion. En effet, un client qui n’est pas satisfait de sa banque, ne trouve ailleurs que les mêmes pratiques, et n’a d’autre choix que de changer de galère.
33)                   Québec Solidaire avance la proposition d’une banque populaire sous contrôle du gouvernement. C’est une suggestion qui a sa pertinence dans le contexte des abus actuels. Sauf qu’étant donné l’idéologie gauchisante de cette formation, elle n’arrivera pas à convaincre qui que ce soit de son bienfondé. Puis il faut aussi ajouter que le Gouvernement, sans créer une telle entité, pourra tout aussi bien réglementer le système bancaire en lui imposant des lois sociales contraignantes. Le gouvernement ferait ainsi l’économie d’une de ces lourdes bureaucraties qui compliquent et aggravent tout. Une agence de surveillance des pratiques bancaires avec des dents, suffirait à prévenir les abus.

34)                   Monnaie : Le Québec devrait avoir sa propre monnaie, ainsi qu’une banque centrale nationale. Sa devise serait soit le dollar québécois, ou une entente avec le Canada, les USA, le Mexique et d’autres pays. Quelque chose comme l’Euro  (l’Americo?) qui reflète dans ses coupures, l’esprit général des pays et cultures qui font cette monnaie. Cette proposition s’inscrit dans le cadre d’un Québec devenu ‘’indépendant’’. D’ailleurs au Parti Québécois si je ne m’abuse, c’est bien de cela dont il est question… non ? La réponse est Oui !


35)                   Les revenus décents : Dans une perspective plus vaste, le Québec devra engager une vaste réflexion afin d’examiner l’aide sociale, l’assurance chômage et toutes ces subventions, éparpillées, au mérite de ces OSBL et programmes, qui œuvrent dans le bien-être généralisé. Il existe déjà de nombreuses études sur le sujet, qu’il faudrait fondre dans un projet plus vaste de revenu décent garanti. Donc de mettre fin à la pauvreté, et de le faire avec diligence. Depuis le temps que l’on en parle, il est plus que temps d’agir. Seraient intégrés dans cette réflexion, les pensions, les revenus d’invalidité, les pensions de vétérans, et toutes les approches telles que les subventions de solidarité. Un revenu décent garanti doit tenir compte de l’âge, des situations familiales, de l’expérience acquise et d’autres facteurs, qu’il serait oiseux de décliner ici dans le détail. Ce revenu doit permettre à chacun de vivre décemment, dans la dignité. Cette réflexion déjà engagée un peu partout dans le Monde, doit être élargie.

36)                   Monde carcéral : Un chapitre spécial de suggestions existe à l’A.M.C.H. au sujet de l’encadrement des prisons, et de tout ce qui touche à la criminalité. Qu’elle soit civile ou pénale. Ces suggestions incluent la petite délinquance, les fraudes, la violence familiale, psychologique, discriminatoire, et tous les aspects qui touchent la vie en société et la vie privée. Cela inclut une politique vigoureuse de réhabilitation.

37)                   Économie : Une économie ajustée au Québec à son vaste territoire, à sa spécificité linguistique, culturelle, météorologique, implique que ce Québec doit développer sa machinerie agricole et forestière. Il nous faut des voitures adaptées à nos climats et nos distances. Nous avons besoin d’une vaste panoplie d’outils dans tous les domaines, qui reflète nos besoins. Il nous faut un code de construction qui intègre les nouvelles techniques de production d’énergies, autant dans la production de masse que particulière. Éolien, géothermique, solaire, au fil de l’eau, et qu’il soit possible de raccorder toutes les bâtisses au réseau public de manière à en favoriser la distribution au meilleur prix. Donc des compteurs qui fonctionnent dans les deux sens, soit la dépense et le rendement. Il va de soi que l’équipement vendu au Québec doit être francisé. On réservera pour l’exportation les autres langues, selon les pays demandeurs. Le Québec doit avoir sa propre politique de brevets, conforme aux usages internationaux. Dans le même esprit et en attendant cette indépendance qui tarde, le Québec doit considérablement bonifier sa politique d’intervention sur la scène mondiale, en ouvrant de nouvelles agences partout dans le Monde ou nos intérêts le commande. L’Afrique montante devrait être l’objet d’une politique d’ouverture particulière.

38)                   Autres… : Revenus des aînés, soins de santé à domicile,  politique des médicaments, garderies, explorations du territoire, faune, pêcheries, loisirs, ressources naturelles, répartitions des responsabilités entre les centres décisionnels et les régions. Formation des entrepreneurs, contrôle de l’immigration. Services de police, droits à la vie privée. Égalité des chances, protection de l’enfance, condition féminine, services postaux, vie civile, tarifications diverses, protection contre les fraudes, les charlatans. Pêcheries, chasses, élevages. Nous avons à l’A.M.C.H. réfléchis depuis 20 ans à tous les aspects de la vie en société dans un Québec indépendant. Si ça vous intéresse.

39)                   Santé : J’ai délibérément ignoré ici le troublant ministère de la Santé qui à lui seul exige un volume de critiques. Dans ce domaine, explosif et passablement toxique, tout est à repenser. Nous tenons à la disposition des intéressés, une foule de suggestions dans ce domaine.

Clément Sauriol

Secrétaire-recherchiste de la Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine, Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)
& Julien Maréchal : écrivain en résidence et porte-parole de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)

Références : Clément Sauriol (Circonscription Laurier-Dorion) Montréal. Papineau au Fédéral.





Références : A.M.C.H. Rallye 2000 Québec Inc. (1998)

                                                         


Le Parti Québécois aurait grand intérêt à se procurer des copies du livre de Julien Maréchal qui porte sur l’Indépendance du Québec. L’A.M.C.H. serait disposée à collaborer avec tout éditeur sérieux, capable de faire de ce livre indispensable une édition grand public.

Québec 3e Round (Julien Maréchal)
Éditions de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Québec Inc.
Bibliothèque Nationale du Québec
ISBN 978-2-922314-2- publication numérique
315 pages : Publié en 2004, et remis à jour en 2012 et 2016.

Ce livre porte sur l’indépendance du Québec. Sa nécessité, et des stratégies pour y arriver.
$45.00 la copie, frais postaux compris.
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