Translate

lundi 1 février 2010

La Caisse de Dépôts et Placements du Québec en 2010


-->
1er février 2010
Mots clefs: Caisse de Dépôts et Placements du Québec
Première partie (I)

Mise à jour du 1er avril 2012.

Rappel express au sujet du vol de 40 milliards commis sous la Gouverne d'Henri-Paul Rousseau alors à la tête de la C.D.P.Q. en 2008.

Communiqué de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)
Rappel de mémoire au sujet des pertes de la Caisse de Dépôts et Placements du Québec en 2008.
$40,000,000,000.00. Quarante milliards de dollars.

Questions, toujours pertinentes à poser aux dirigeants de la Caisse de Dépôts et Placements du Québec. Ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier.

A) À quelle hauteur de ses placements la Caisse investit-elle dans les entreprises du Québec, et comment se compare-t-elle avec les autres caisses publiques semblables, ailleurs au Canada et au Monde ?

B) La Caisse a-t-elle dans ses statuts une obligation de responsabilité envers les entreprises Québécoise ?

C) Ses statuts ont-ils été changés récemment (depuis l’arrivée d’Henri-Paul Rousseau) afin de favoriser une politique hasardeuse de placements, dans le seul but d’engranger des profits sans égard aux risques afférents ?

D) Qui sont ceux qui ont décidé au cours des sept dernières années des orientations de la Caisse ? Autres qu’Henri-Paul Rousseau.

E) Et pourquoi ont-ils voulu privilégier ces actions plutôt que d’autres ? En somme nous leur demandons ici de nous expliquer la philosophie d’investissement et de rentabilité qui les anime.

F) Dans le détail et afin de renseigner tous les Québécois, que sont les papiers commerciaux (PCAA) et nous voulons comprendre ?

G) Où se situent ces autres pertes à hauteur de 28 milliards de dollars qui figurent également dans le bilan négatif (-25%) de la Caisse en 2008 ? Pourquoi ces pertes ?

H) Comment, dans quelle mesure, et en combien de temps, la Caisse peut-elle raisonnablement espérer reconquérir ses pertes, en tablant sur une reprise de l’économie qui redonnerait de la valeur à tous ces investissements déficitaires ? On suppose ici que la Caisse détient des documents, des engagements financiers, signés par ses partenaires ici et à l’étranger, et qu’il ne s’agit pas seulement de créances qui ont été acheté sans espoir de revente et/ou d’échange éventuels.

I) Dans quelle mesure ces pertes extraordinaires mettent-elles en danger les ressources des retraités et autres épargnants, qui sont si inquiets de leur sécurité financière, maintenant qu’ils arrivent à la retraite ?

J) Y aura-t-il d’autres pertes qui se traduiront par des baisses mensuelles de revenus sur plusieurs années ?

K) Combien de personnes sont touchées et pour combien de temps ?

L) À combien les actuaires, qui font des prédictions sur le moyen et le long terme, estiment-ils les hausses de tarification qui vont maintenant surgir de partout afin de financer les services gouvernementaux affectés par ces pertes ?

M) Quels sont les services gouvernementaux touchés, et quels sont les autres, non gouvernementaux, qui seront affectés ? Nommez-les ?

N) Combien de temps estiment-on en haut lieu que cela prendra pour redresser les actifs de la Caisse à hauteur de 2007, et de combler ses manques à gagner par la suite ?

O) Quelles sont les mesures qui sont actuellement prises pour tenter de limiter les dégâts ? Expliquez-les de façon que tout le monde comprenne.

P) La Caisse a-t-elle l’intention de changer radicalement ses politiques d’investissements, et comment compte-elle s’y prendre ?

Q) La caisse a-t-elle prévue un mécanisme d’enquête intérieur, afin de s’assurer de la parfaite honnêteté de ses transactions au cours des dernières années ?

R) La Caisse a-t-elle l’intention de publiciser dorénavant ses résultats aux trois mois comme cela se fait ailleurs, plutôt qu’une fois par année ?

S) Étant donné que depuis les débuts de cette crise le Gouvernement refuse de donner le mandat au Vérificateur Général du Québec d’examiner les pratiques de la Caisse, celle-ci compte-elle demander elle-même, dans un souci de transparence au Vérificateur Général, de faire cette enquête au bénéfice des citoyens du Québec ? Nous pensons ici à des actions autres que celles qui ont été faite par la firme Samson Bélair Deloitte et Touche qui est uniquement comptable.

T) La Caisse prévoit-elle réclamer à ses responsables (son personnel) les primes au rendement versées, étant donné qu’il n’y a pas eu de rendement, mais uniquement des pertes ?

U) La Caisse a-t-elle prévue une politique de mises à pied, de mises à la retraite, de congédiements, de diverses mesures, afin de s’assurer que les responsables de ce gâchis ne puissent plus nuire, et ce, au-delà des sanctions qui pourraient être prises dans un avenir prochain, tant par la Caisse que par des clients qui devront s’adresser aux tribunaux afin d’obtenir justice ?

V) La Caisse, de concert avec le Gouvernement, compte-elle entretenir et/ou mettre sur pied pour au moins quelques années, un service efficace d’information et de suivi des mesures qu’elle entend prendre, afin de redresser la situation actuelle. On parle ici d’un service de suivi de toutes les décisions susceptibles d’aider la Caisse à recouvrer ses avoirs, et ce dans les plus brefs délais ?

W) Quels sont les conséquences immédiates et futures (anticipées) qu’auront sur les finances de la Caisse, des pertes aussi énormes que celles de 2008 ? La Caisse prévoit-elle des défections de ses investisseurs dans un avenir proche, et à quelle hauteur ?

X) Dans quelle mesure les membres du C.A. et les directeurs de la Caisse sont-ils imputables de leur manque de vigilance au cours de ces années pour le moins désastreuses ?

Y) Autres questions... voir nouvelles questions. Pages suivantes.

Références :
le rapport annuel de la C.D.P.Q 2008 signé Pierre Brunet Président du C.A……
Voir MEDAC (Mouvement d’Éducation et de Défense des Actionnaires) PDG actuel Claude Béland, autrefois PDG des Caisses Desjardins, qui succède à Yves Michaud, le Robin des Banques, fondateur de l’organisme.
Nouvelles questions en 2010
A) Pourquoi M. jean Charest actuel Premier Ministre du Québec, s’entête-il à ne pas vouloir tirer au clair les conséquences du désastre financier de la Caisse de Dépôts, alors qu’il faut que l’opposition et l’opinion publique fassent constamment pression sur lui et ses ministres, afin de leur arracher à qui une commission parlementaire, qui des réponses aux questions en chambre, qui des questions de journalistes soucieux d’informer le public ?

B) M. Jean Charest à titre de Premier Ministre, premier gardien de nos institutions, ne devrait-il pas au contraire collaborer avec l’opposition, les médias, et ordonner lui-même toutes les enquêtes afin de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé ?

C) Que signifie chez lui et ses ministres (notamment l’ex Présidente du Conseil du Trésor Mme Jérôme Forget) cette attitude de repli, de refus, de braquage contre toute enquête exhaustive ?

D) M. Jean Charest a plusieurs fois répété que la Caisse était autonome et qu’elle se devait d’être apolitique. Cette assertion qui nous paraît totalement irresponsable, doit bien avoir, venant du Premier Ministre, d'autres raisons qu’un simple caprice. Pourrait-il nous expliquer en quoi une enquête approffondie sur le pire désastre financier de l’histoire du Québec, constituerait une menace pour notre démocratie, minerait notre crédibilité, ou provoquerait ailleurs dans le monde des réactions malsaines et lesquelles ? En d’autres mots, quels dangers effroyables M. Jean Charest tente-t-il de conjurer en refusant une telle enquête ?

E) Ne s’agit-il pas chez lui et ses ministres d’une attitude de dé responsabilisation, alors qu’il craint qu’une telle enquête puisse dévoiler des pratiques contestables, quant à sa politique d’investissements des avoirs du Québec.

F) Que veut-il nous cacher ?

G) Comment se fait-il que l’opposition, notamment le Parti Québécois, se contente de clameurs indignés, de protestations outrées et autres simagrées, au lieu de porter plainte devant les tribunaux et de provoquer la dite enquête, soit par une action politique, soit par une demande d’examen judiciaire ?

H) L’opposition craint-elle d’être mise en examen, alors qu’une enquête complète lèverait peut-être le voile sur les circonstances qui ont conduit à la nomination des responsables de la Caisse durant cette période sombre ?

I) Qui a nommé à son poste Henri-Paul Rousseau et selon quel procédé de sélection ?

J) L’opposition tout en clamant son indignation ne fait rien qui vaille pour nous éclairer comme c’est son travail. Pourquoi ?

K) Les partis d’opposition, toutes couleurs confondues, peuvent-ils nous assurer, qu’advenant leur élection dans un avenir proche, qui les porterait au pouvoir, qu’ils déclencheront alors cette enquête que le Premier Ministre actuel refuse ?

L) Que peut bien signifier cette tiédeur dans les actions de nos politiciens, pour que nous soyons collectivement nous les québécois, réduits à notre seul dépit impuissant, devant une telle catastrophe ?

M) M. François legault (P.Q.) fut le meilleur au cours de cette débâcle à poser les vraies questions ce dont il faut le féliciter. Que signifie son relatif silence actuel ? S’est-il lui aussi résigné ?

N) Dans la foulée des nombreux scandales qui secouent les milieux financiers partout dans le monde, quels sont les mesures que prennent au niveau des enquêtes, ces autres institutions détentrices de portefeuilles publics, et quelles sortes d’enquêtes ordonnent-elles ? Je pense ici à ‘’Teachers’’ équivalent de notre Caisse en Ontario, qui a aussi essuyé des pertes. Comme il est coutumier ici, nous regardons souvent du coté des Ontariens afin de comparer nos méthodes. Qu’en est-il cette fois-ci ?

La suite de cette affaire dans la seconde partie à venir sur ce site.

Qu'attendons-nous pour faire l'Indépendance du Québec?
Que nous soyons collectivement ruinés ?
Du train où vont les choses cela ne devrait pas tarder !
Julien Maréchal

Aucun commentaire: