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vendredi 2 septembre 2011

La circulation automobile à Montréal: un cauchemard à régler. (2e Partie)


La Corporation des Premières Assises Mondiales
Sur la Condition Humaine, Rallye 2000 Québec Inc. (1998)

Montréal le vendredi 2 septembre 2011
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La première partie de cette étude s’adressait d’abord aux responsables gouvernementaux dans l’espoir, improbable, de les inciter à une prise de conscience originale. Cette réflexion s’adressait aussi à tous les citoyens. Cette 2e partie s’adresse à tous les citoyens et particulièrement à tous les automobilistes du Québec.

La Circulation à Montréal : un cauchemar à régler
(2e partie).

Quoi qu’on dise à propos des problèmes de circulation automobile à Montréal on peut en dire autant de la plupart des grandes villes du Monde. L’automobile, invention marquante du XXe Siècle est devenue depuis 100 ans, à la fois la plus extraordinaire innovation ayant eu un impact majeur sur la vie des êtres humains, une extension fascinante de l’existence au quotidien, et une fichue plaie qui gruge le moral et la santé  des gens, grève les budgets, et surtout, le pire de tout, une invention qui ne remplit pas ses promesses de déplacements rapides, efficaces, abordables et sécuritaires.
Sur tous ces plans l’automobile  est un échec retentissant  et, paradoxe, moins ça marche, plus les gens s’entêtent à vouloir en posséder une, et plus les gens se ruinent en dépenses coûteuses, pour en fin de compte, n’aboutir qu’à des résultats de services qui relèguent l’automobile au rang du char à bœuf des siècles passés quant à ses performances en ville, surtout aux heures de pointe. Pour le reste si on exclue les 400  à 600  morts annuels, et je ne parle ici que du Québec, les quelques milliers de blessés plus ou moins graves avec les éclopés pour la vie qui se comptent également en centaines et en milliers, on constate que l’automobile est au fond un véritable cauchemar pour ce qui est de son utilité versus ses inconvénients.
À ce titre le train a bien mieux réussi que l’auto, et l’avion cette autre merveille, remplie ses promesses si on fait abstraction de sa gestion au sol qui est elle aussi calamiteuse. Mais bien sur les gens ne prennent pas l’avion tous les jours,  seulement une fois de temps en temps au cours d’une vie en général et même moins. En somme ni le train ni l’avion ne remplissent de rôles significatifs dans la vie de tous les jours des citoyens. Leur importance (majeure) est indirecte là où celle de l’auto est immédiate.

Quant aux transports en commun, comme les autobus, le métro ou les trains de banlieues, leur bilan est nettement meilleur et serait sans doute excellent sans toutes ces voitures qui encombrent la chaussée et nuisent à leur efficacité. Parce que bien évidemment le métro comme le train,  s’il n’est pas touché par l’encombrement des rues, l’est doublement à ses stations où les usagers  qu’il dégorge par milliers doivent se rabattent sur les autobus, et là ils retombent dans la folie de la circulation en surface. Les autobus comme les voitures et les camions, sont pris dans la circulation, et la coexistence de tous ces véhicules est devenue impossible, peu importe les argents, les systèmes, les ajouts, les règlements qu’on y mettra. Il y a plusieurs raisons à tout ce désordre, mais une domine toutes les autres.
Un enfant (mettons de 12 ans) qui regarde les bouchons effroyables aux heures de pointe, voit immédiatement ce qui cloche. Mais les politiciens et décideurs publics ne le voient pas ou plus précisément ne veulent ni le voir, ni surtout en parler. Trop risqué politiquement. S’attaquer à l’automobile sur le plan politique est suicidaire. Ne pas le faire est pire encore.
Trop de voitures
Donc qu’est-ce qui cloche? Pourquoi les bouchons, pourquoi ça n’avance pas ?
‘’Parce qu’il y a trop de voitures’’. Surtout, qu’il y a trop de voitures en même temps aux mêmes lieux. Routes principales, accès aux ponts et autoroutes. L’heure de pointe s’appelle heure de pointe précisément parce que tous les usagers en même temps s’agglutinent aux mêmes endroits, et provoquent ces bouchons infâmes qui font s’arracher les cheveux à ceux qui en ont et donnent des boutons grattés à vif à ceux qui n’en ont pas.
Donc première réponse aux problèmes de la circulation automobile, que ce soit en ville ou sur les autoroutes, elles aussi également bouchées du moment qu’il y a une heure de pointe ici ou une fin de semaine là, ou un accident, ou une chute de neige, il faut absolument limiter le nombre de voitures et ce radicalement. Les gens n’aimeront pas cela, c’est sûr et certain. La dépendance des gens à leur voiture est telle et dure depuis tant de décennies, qu’il va falloir beaucoup de courage, d’autorité à nos politiciens pour faire le ménage qui s’impose depuis des lustres, dans ce foutoir qu’est la circulation, et ce à la grandeur du pays, voire du continent.
Commençons par chez nous et tâchons de devenir un exemple.
Il faut d’abord comprendre dans l’état actuel des choses et contrairement à des idées répandues, que conduire une automobile n’est pas un droit, mais un privilège. Lequel privilège ne s’obtient et ne se garde qu’à certaines conditions bien précises, comporte des responsabilités, des obligations, et tout un encadrement restrictif légal.
Conduire une voiture n'est pas un droit
Ceux et celles qui disent et répètent que l’automobile est un droit se trompent, sont dans l’erreur la plus totale qui soit. Si la possession et l’usage de l’automobile étaient des droits il ne serait pas nécessaire d’obtenir d’abord un permis, ce qui est la définition même d’un privilège pour lequel il faut payer, ni de défrayer des taxes comme l’immatriculation annuelle et l’assurance, l’obligation de l’observation des mille et un règlements qu’il faut observer (le Code de la Route) pour pouvoir circuler avec une voiture. Le stationnement est réglementé, l’entreposage aussi, la vente, les échanges, la location, tout cela est farci de règlements dont l’architecture légale est d’une complexité à faire frémir le planificateur  urbain le plus chevronné qui soit. À tel enseigne que pour ‘’gérer’’ (mal) l’ensemble de la problématique automobile il faut mobiliser des légions de planificateurs, former des bataillons de régulateurs, fonctionnaires, policiers, brigadiers de la circulation, mécaniciens, préposés du stationnement, services d’entretien de la chaussée, collecteurs de taxes et d’impôts, tribunaux pour juger les délinquants, hôpitaux pour soigner les victimes,  prisons pour y enfermer les délinquants graves, et cimetières pour enterrer les morts.
On se dirait devant une situation aussi effroyable qu’en période de  guerre absolue, qu’au moins le jeu en vaudrait la chandelle du moment que ça fonctionnerait efficacement. On doserait les inconvénients au mérite des avantages. Mais voila non seulement cela ne fonctionne pas efficacement mais au contraire ça ne fonctionne absolument pas. Tout le monde sacre, jure, vitupère, est pris de rage à un moment ou à un autre, et surtout ça n’avance pas. L’automobile, paradoxalement un engin fait pour se déplacer à 140 kilomètres à l’heure n’avance pas plus vite en ville que le char à bœuf du temps des Romains il y a deux millénaires.

Folie quoi! Que faire?  
Limiter l’usage de l’automobile.
Alors là jamais! S’écrie le chœur des automobilistes. Plutôt mourir (précisément) que d’abandonner sa précieuse voiture, objet de distinction sociale (de moins en moins pourtant) nécessité vitale (mortelle) pour se rendre au travail (ce n’est pas vrai puisque ça ne marche pas) objet de loisir, de liberté (tu parles)! Bref un objet qui a toutes les caractéristiques de la fixation névrotique individuelle et collective. Avec l’automobile on est carrément dans le monde du fétichisme poussé au pire délire qui soit. L’automobiliste moyen a d’abord sa place non pas sur son siège derrière son volant, mais sur le divan du psychanalyste. Une quantité effarante de ces automobilistes ne mériteraient tout simplement que le cabanon.

Disons les choses carrément, l’automobiliste moyen est d’abord et avant tout  un malade, une sorte de pervers, en fait c'est un fou. Et on le laisse circuler au volant d’un bolide muni d’un moteur de plus de 125HP, capable de pointes de vitesse de 140 kilomètres à l’heure, et ce cataclysme irresponsable ambulant, provoque des hécatombes pires que les guerres, pour la simple et bonne raison que tous les chauffeurs ignorent les lois les plus élémentaires de la physique, et pourtant ils ont été à l’école où on suppose qu’on les leur a enseignés. On se demande quoi faire pour que ça cesse ? Dans une 3e partie je parlerai de l’école et de l’auto.
Réponse des ‘’autorités’’.  Plus de routes, on en viendra à les doubler toutes en étages, plus de systèmes qui ne marchent pas, d’ordinateurs pour régler les feux, la signalisation.  Plus de lois pour réglementer; les gens s’en foutent exemple le téléphone au volant. Il faudra aménager de nouvelles voies privilégiées pour les transports en commun, dépolluer en favorisant l’usage de la voiture électrique, ce qui n’est pas pour demain.
Mais voiture à pétrole, électrique ou au caramel mou, quand il y a trop de voiture, que ça n’avance plus parce que tout est bouché, il n’importe pas tellement en dernier essor à l’usager qui attend son tour dans le bouchon en mordant le volant de sa voiture électrique ou à gaz. Quand t’es bloqué t’es bloqué.

Mais voilà nous vivons dans un monde d’illusions, mais d’illusions perverties par cette sorte d’esprit de lucre qui ne mène à rien. Je n’ai rien  contre le fait de s’enrichir bien au contraire, mais si les actions que vous posez pour vous enrichir vous mènent à votre perte et vous appauvrissent, il y a lieu de se poser des questions non?

Hé ben non justement ! Ne demandez pas à des névrosés de se conduire raisonnablement, puisque justement ce sont des malades. Leurs motivations ne concordent pas avec l’idée que l’on se fait d’une existence raisonnée.
Pourquoi diable le gouvernement (l’autorité) ne légifère-t-il pas en vue de graduellement réduire la circulation ce qui serait la première pierre de l’édifice de la gestion automobile en vue d’obtenir des résultats significatifs?
Comme par exemples :
1)    Réduire considérablement le nombre de morts, de blessés, et d'handicapés par les routes. Voilà un motif noble à considérer non? J’y reviendrai.
2)   Améliorer spectaculairement, que tout le monde pousse un énorme soupir de soulagement, la fluidité de la circulation surtout aux heures de pointe, ce qui fait qu’en somme il n’y aura plus d’heures de pointe. La circulation doit se faire harmonieusement et de façon sécuritaire aux moindres frais individuels et collectifs, vrai ou faux? Alors?
3)    Limiter la pollution.
     Grave débat que celui de la pollution ! Il est sur toutes les lèvres, dans tous les journaux. On en parle, on en parle, on en rêve, on s’en goinfre de notions apocalyptiques comme le réchauffement de la Planète vous rendez-vous compte ? La Planète! Rien de moins, c’est sérieux non !
4)    Ben oui que vont vous dire les ‘’responsables’’ politiques, mais la vente des voitures c’est de l’Économie avec un grand E. Restreindre de façon draconienne l’usage de l’automobile, c’est la baisse des ventes d’auto, de pièces de rechange, des services de dépannage et d’entretien, la baisse des revenus d’assurances, d’essence et des taxes que ça rapporte, des stationnements payants, de la construction des routes qui créent des emplois. On vous dira que les méfaits de l’automobile justement engendrent toute une économie du désordre qui rapporte beaucoup???  Ça aussi je vais en reparler dans une prochaine étude.
5)   Étrange raisonnement que ce discours mille fois répété. Un discours de fous qui gèrent et administrent des fous, ça porte un non ça, c’est de la folie au cube, de la folie collective. De la démence!
Puis d’ailleurs est-ce bien vrai que tout ce désordre rapporte tant que ça? Que le gouvernement fait ses choux gras des taxes qu’il collecte sur l’essence, les permis, les stationnements les ventes de ceci et cela, les services (douteux) qu’il gère si mal ?
Comment se fait-il que les coûts de santé (plutôt ceux de la maladie) mobilisent la moitié du budget de l’État ? Comment se fait-il que les budgets des villes, des provinces, des pays soient tous déficitaires, au point qu’en ‘’Économie’’ comble de l’absurde, on ne gère plus la normalité d’économies saines qui fonctionnent librement et efficacement, mais plutôt on tente de gérer des crises à répétitions qui  sont devenues la norme en matière d’Économie ?  Les transports ne sont pas en crise, pas du tout, ils sont déficients, ineptes, aux  limites de la nuisance générale et c’est là leur normalité. Une ville dans le Monde où la circulation automobile serait exemplaire harmonieuse par son efficacité ne relèverait pas de la normalité mais bel et bien du prodige, du miracle.
Tandis qu’actuellement et depuis plus de 50 ans (mettons) la règle absolue en matière d’organisation, de planification urbaine, c’est le gaspillage total, la criminalité et la délinquance absolument ingérables sur les routes peu importe la fréquence des sanctions, le nombre de policiers qu’on y met, la redondance des campagnes de civisme. Peu importe la pollution, les blessés, les morts, le saccage des ressources naturelles, les maladies, l’incompétence crasse des pouvoirs qui n’en sont pas, la démission des autorités, la résignation générale devant un état de corruption endémique dans une atmosphère de je je-m’en-foutisme qui dépasse l’entendement.
Pas seulement sur les plans locaux, mais à la grandeur de l’économie mondiale. Les gouvernements se plaignent quotidiennement de leurs déficits impossibles à résorber, de leurs dettes qui augmentent aux limites de toutes les ruptures, qui menacent partout et toujours la sécurité dans le Monde.
Toutes les sécurités sont en jeu. Toutes!
La faute à l’automobile?
Oui et non. En tous cas l’usage totalement irrationnel de l’automobile qui est grande consommatrice d’énergies fossiles, cause des guerres partout dans le Monde non?
Bien sur que tout cela est loin d’être simple. En fait, l'automobile, simple machine sans conscience n'est responsable de rien du tout. Ce sont les usagers qui sont responsables. L'automobile n'est pas la seule cause des problèmes actuels, mais c'en est toute une.
Une vraie, et d’autant plus significative qu’il dépend de chacun de nous d’y mettre bon ordre. Comprenons-nous bien,  la Paix dans le Monde est une affaire d’idéal, je dirais presque d’illumination. C’est un sujet qui déborde la conscience individuelle. Mais le contrôle de la voiture, de ‘’sa’’ voiture est à la portée de chacun de nous. Cela n’exige aucun sacrifice bien au contraire.
La bonne gestion de son auto, son partage aux heures de pointe, le covoiturage, son entretien pour qu’elle dure vingt ans au lieu de sept comme c’est le cas actuellement, toutes ces choses sont de formidables économies. Si vous tenez tant à aller bosser en ville à partir de votre cité dortoir, aussi bien faire le trajet en 15 minutes à bonne vitesse sécuritaire que de le faire au pas d’escargot  dans un nuage empuanti de vapeurs empoisonnées, au milieu d’une bande de frustrés qui menacent de vous rentrer dedans à chaque tour de roue non?
Si vous partagez votre voiture avec vos semblables peu importe l’organisation que vous choisirez, vous économiserez  temps,  essence, usure, taxes, assurances, entretien, médicaments pour soigner vos maladies mentales (stress, ulcères, insomnies, etc.) bref vous aurez plus d’argent.
Ce n’est pas pour cela au fond que vous avez une job ? Pour qu’elle vous apporte la satisfaction de faire une tâche qui vous satisfasse et pour laquelle vous voulez être bien payé afin de mieux vivre ?   
Alors? C’est quoi votre problème?
C’est que vous voulez être seul dans votre auto. Vous ne voulez pas partager. Vos voisins vous écœurent. Vous êtes misanthropes. L’enfer c’est les autres! Vous trouvez ça imbuvable de perdre votre vie dans les embouteillages, de vous empoisonner l’existence à vous déplacer comme une tortue avec un bolide fait pour la vitesse, et christ que ça coûte cher ! Mais bon, reconnaissez que vous êtes l’artisan de votre malheur. De  votre damnation dans la circulation.
Que faire ?
Vous devez changer!
Ben oui c’est facile à dire mais comment faire?
Dites, vous avez un cerveau ou bien c’est de la sauce blanche ? Je vais vous en donner des solutions (commencez par aller lire la première partie de cet ouvrage) et je ne vous empêche pas d’en imaginer d’autres. Quand il s’agit de vous envoyer en l’air, de planifier des vacances exotiques, de décorer votre maison, de vous amuser avec des copains, des copines, des amis, vous y arrivez oui ou non?
Ben alors en quoi le problème de vos déplacements pour aller travailler, dans les embouteillages, est-il insoluble ?  Si vous ne restez pas trop loin, mettons 1 à 5 kilomètres, prenez donc une bicyclette.
Ah oui me direz-vous? Mais ça ne marche pas en hiver !
Ça marche moins en hiver, mais ça marche au printemps, en été et en automne, c’est déjà ça de pris. Puis c’est la moitié de l’année en économie de voiture, ce n’est pas à dédaigner.
Bien sur me direz-vous encore mais quand il pleut hein, quand il pleut ? Qu’est-ce qu’on fait?
On met un imperméable, des garde-boues à sa bicyclette, on achète des pneus antidérapants. C’est moins cher qu’un plein d’essence et ça dure des années.
Les enfants de 10 ans vont à l’école même quand il pleut quand elle près de chez eux. Pourquoi pas vous qui êtes des adultes ne feriez-vous pas quelques kilomètres par jour à bicyclette, même sous la pluie (en voilà une affaire!) d’autant plus que cela vous ferait perdre votre bedaine de bière et améliorerait votre pression artérielle ? Et puis quoi, il ne pleut pas tout le temps.
Le reste c’est affaire de partage d’auto, de transports en commun, de débrouillardise collective, et l’automobile peut elle aussi faire du transport en commun. À deux par voiture  chaque matin et soir (pour commencer) on réduit de moitié l’encombrement des routes, c’est déjà quelque chose de spectaculaire non? Imaginez à trois dedans puis à quatre.
Est-ce possible? Ben oui c’est possible !
Au point que c’est maintenant devenu nécessaire.
Pourquoi?
Parce que ça n’avance plus!
C’est bloqué, engorgé, full plein toujours et partout. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ? Il y a trop de voitures, et surtout trop de voitures avec UNE seule personne à bord. Le piéton, et avec lui le cycliste et les autres automobilistes, sont constamment sur le qui-vive. On  ne sait jamais de quel coté va vous arriver le prochain moron avec son téléphone cellulaire au volant qui va vous percuter ou vous écraser. Ou bien l’autre ivrogne ou bien l’autre là,  abruti de fatigue qui ne va pas vous  voir. Ou le jeune ou vieil imbécile qui roule à grande vitesse sans souci des autres.
Sans parler de ces sottes et de ces idiots qui roulent avec des écouteurs dans les oreilles (le téléphone) ou à bicyclette, à se défoncer sur des tounes pleines de vacarme, ce qui fait qu’ils, elles, ne voient plus la route et vivent dans une bulle sonore apocalyptique. Il parait qu’il y en a même qui textent au volant. Ils écrivent à leurs amis sur leur téléphone des niaiseries pendant qu’ils conduisent.
Aux fous non!
Il faut donc changer ses habitudes de conduite et d’utilisation de sa voiture de son plein gré et avec enthousiasme si on considère qu’en bout de compte tout le monde s’en portera bien mieux, et ce changement-là  n’exige aucun sacrifice bien au contraire. Il suffit mais il faut, s’entendre avec ses semblables et de préférences ses proches. Parents, collègues, voisins, services de proximité à créer et encourager. Ce n’est pas si sorcier que ça, et quand on considère la somme des décisions sottes qui depuis 100 ans ont abouti à faire de l’automobile un tel cauchemar, on se dit qu’en fin de compte un peu d’imagination consacrée à bien faire au lieu de mal faire ne ferait pas de tort !
Je n’ai pas raison ?
Bien sur que j’ai raison et vous le savez tous.
D’autre part comme il y aura toujours des récalcitrants qui considèrent qu’ils ont tous les droits et très peu de devoirs, alors il faudra légiférer et au besoin sévir.
Le droit de polluer, de bousculer, de blesser, d’estropier, de tuer avec sa voiture, d’embêter tous les gens avec sa bagnole, d’encombrer la ville, les voisinages, la Terre entière au détriment de la vie en société, ça n’existe absolument pas! Si quelque part des législateurs déments ont osé faire du privilège de conduire une voiture un droit absolu, il faut révoquer ce droit et abroger de telles lois si nuisibles.
La chose s’est faite avec la cigarette. Les compagnies de tabac ont fait la guerre devant tous les tribunaux pour défendre leur ''droit'' de vendre du poison et elles ont perdu toutes leurs causes. On ne fait plus de publicité de nos jours en faveur de la cigarette, on ne fait plus la promotion du sport ou de l’art avec le tabac, il faudra faire de même avec la voiture aussi tueuse que le tabac et probablement plus encore. Le tabac est un poison et on l’écrit sur chaque paquet. Faudra-t-il faire de même avec la voiture?
Peut-être!
À suivre…
Julien Maréchal
Montréal
AMCH Rallye 2000 Qué, Inc.

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