Translate

vendredi 19 août 2011

La circulation automobile à Montréal: un cauchemard à régler !

La Corporation des Premières Assises Mondiales
Sur la Condition Humaine, Rallye 2000, Qué Inc. (1998)
Partager ce message
http://julienmarechaldit.blogspot.com/ 
1ère partie 

Montréal le vendredi 20 août 2011
Pour MM. Jean Charest, Sam Hamad, Gérald Tremblay, et tous les députés de l’Assemblée Nationale, ainsi que les membres des oppositions à Montréal.Une copie a également été envoyé par la Poste à M. Yves Désautels à Radio Canada.
Congestion à Montréal
Suggestions :
Le système ayant déjà été utilisé avec un certain succès, surtout sur le court terme dans d’autres pays et d'autres villes, l’urgence de la situation et la nécessité commandent.
Aux grands maux, les grands remèdes!
Décréter, sans soucis de se faire des ennemis politiques, mais agir pour le bien commun.
1) Pour une période de six mois à partir de l’Action de Grâce (ainsi donner le temps aux gens de s’adapter) que les jours de la semaine entre l’Action de Grâce et le 21 mars prochain, seules les voitures ayant un chiffre pair ou un chiffre impair puissent circuler en ville en alternance du lundi au vendredi. Réquisitionner sans frais les médias, surtout la radio le matin, pour s’assurer que ce décret sera respecté. Faire la liste des exclusions, comme les services publics, les taxis, les véhicules de livraison (on limitera les heures de ceux-ci en dehors de celles du décret) les transports handicapés etc. Un simple registre avec un numéro de téléphone sans frais tiendra la liste à jour. En cas de violation pas d’amendes, mais le véhicule est forcé de se stationner et on envoi au délinquant ses clefs et son enregistrement par la poste, à ses frais, mais uniquement les frais postaux, et on lui appelle un taxi s’il n’a pas le téléphone. Décider des heures de la mise en application du décret, par exemple entre 6hrs et 9hrs, puis entre 16hrs et 19hrs. Ceci étirera le temps des heures de pointes parce que cela obligera les usagés susceptibles de vouloir utiliser leur voiture, à circuler en dehors des heures du décret. Ce qui soulagera la circulation et décongestionnera les rues surtout aux heures de pointe. Voir à la fin le détail explicatif des chiffres et des lettres.
2) On a avancé la possibilité de réduire les tarifs des transports en commun. Le mieux et le plus efficace est simplement de les abolir complètement pendant les heures du décret, ou une formule semblable. Faire les choses simplement en ayant à l’esprit que ceux qui achètent des passes auront droit à un rabais substantiel. Par exemple moitié prix, pendant la durée du décret.
3) Nous ne sommes pas en temps de guerre et les pouvoirs publics répugnent à utiliser des mesures coercitives. Ne confondons cependant point le courage avec la dictature. Il faut réquisitionner près des transports en commun tous les stationnements disponibles, et en faire des incitatifs, que ce soit sur des terrains publics ou privés, et au besoin assurer un certain gardiennage pour rassurer les usagers et faciliter les entrées et sorties. On dédommagera les propriétaires privés par l’une ou l’autre exemption fiscale. Ceux ou celles qui ont des numéros de plaques autorisés les jours pairs ou impairs, pourront prendre en charge les autres usagers et ainsi de suite, alternativement. Par exemple un automobiliste désireux de prendre des passagers peut afficher dans son pare-brise ou sa lunette arrière, un carton vert (ou orange peu importe) et les gens susceptibles de monter avec eux arboreront ce même carton qu’ils brandiront comme on fait du pouce, pour signaler leur intention. Ils embarquent de préférence aux arrêts d’autobus, sur les stationnements, là où cela ne nuit pas à la circulation, comme les taxis. Le reste est affaire de débrouillardise. Les gens peuvent se faire un carton indiquant leur destination, Centre-ville ou rue ou quartier au besoin. Tout le monde y gagnera en économies d’essence à tour de rôle. Et en temps.
4) Accorder une attention particulière aux automobilistes qui circulent seuls dans leur voiture, et les inciter fortement à prendre en charge d’autres citoyens. Il est certain que cette sorte de covoiturage ‘’spontané’’ encouragera une meilleure connaissance de ses semblables, et favorisera des amitiés nouvelles. Le tout pour le plus grand bien commun. Et qu’on nous fiche la paix avec le complexe de la sécurité au nom duquel les citoyens se retrouvent de plus en plus isolés, et de plus en plus remplis de suspicion envers leurs semblables. Que diable les gens ne sont pas tous des fous ou des criminels ! Une atmosphère de convivialité ne peut qu’augmenter la bonne entente, et à la longue les gens apprécieront cette expérience de civisme qui servira plus tard, lorsque le réseau sera réparé. On fera alors le tri des bonnes idées et on les rendra permanente, pourquoi pas?
5) Faire une vaste campagne de sensibilisation au respect des cyclistes, et s’il le faut tracer dans toutes les artères des signes, des pistes, signalant la priorité aux bicyclettes. Instruire les cyclistes à la plus grande courtoisie et au respect des règlements. La petite délinquance chez les cyclistes n’est pas vraiment dangereuse, donc tolérance et compréhension, parce que l’essentiel de cette délinquance vient du fait que les cyclistes n’ont pas la place qu’ils méritent, vu leur formidable impact sur la décongestion des rues, la santé et la forme des gens qui vident les hôpitaux en favorisant l’exercice, et la baisse considérable de la pollution et la dégradation des infrastructures. Une bicyclette c’est rien comme espace, comme poids et comme pollution. Il faut absolument mettre la bicyclette à l’honneur partout, tout le temps. Bien évidemment il faut mettre des supports à bicyclette partout, dans les coins de rues. En face des commerces, partout.
6) On doit encourager, surtout chez les ados l’usage de la bicyclette pour se rendre à l’école plutôt que l’autobus scolaire. Les jeunes manquent d’exercice et sont moins vigilant de ce fait à l’école, où leurs performances académiques se ressentent de leur avachissement. Il est certain que leur nombre grandissant dans les rues incitera les automobilistes à plus de prudence. Tout le monde ou presque fait de la bicyclette et a des enfants, il faut donc sensibiliser les gens grands et petits, un peu comme on l’a fait (et on ne le fait plus) lorsqu’il a fallu convaincre les gens de se laver les mains et de tousser dans leur coude, au lieu de le faire dans le visage de leurs semblables. Si de telles campagnes fonctionnent pour la grippe et le rhume, elles fonctionneront aussi pour la circulation et chacun s’en trouvera mieux…
7) Abolir pour la période du décret l’usage des parcomètres afin d’éviter que les gens soient obligés aux 2 ou 3 heures de changer leur voiture de place ajoutant au désordre ambiant. C’est peut-être payant les parcomètres, mais à la longue les désordres qu’ils engendrent avec la frustration qui va avec, est cent fois pire que les quelques argents qu’ils rapportent, sans parler de leur gestion qui est calamiteuse. D’autant plus que les pouvoirs publics ne sont pas des entreprises dont la première tâche est de faire de l’argent et d’engranger des amendes, mais de servir le public. D’ailleurs, parcomètres hausses de taxes ou amendes n’empêchent nullement les déficits de gonfler, et les services de devenir de plus en plus inefficaces. Réfléchissez-y chers politiciens.
8) Ne pas oublier de faire dans cette campagne de sensibilisation la promotion de l’usage de ses jambes et enseigner partout aux automobilistes surtout, aux cyclistes ensuite le respect du piéton. Marcher c’est un droit naturel, une nécessité, ce n’est pas un privilège. Mais la voiture oui, c’est un privilège qui peut être révoqué lorsque les gens en abusent, et tout le monde ou presque en abuse. Le trottoir ça se partage comme la rue, il suffit d’y aller lentement et de céder le trottoir à tous les piétons quand on est cycliste. On ne peut pas forcer tous les enfants par exemple à circuler à bicyclette dans la rue, ce serait criminel. Dans l’ordre donc, la priorité en matière de circulation en ville (au moins) va aux piétons en premier, aux cyclistes ensuite, puis aux transports en commun, et enfin aux automobiles, aux camionnettes, et aux poids lourds.
9) Les excès de vitesse doivent être réprimés avec sévérité. La ville n’est pas un champ de course, ni les rues des lieux de défoulements.
10) L’alcool doit être l’objet d’une surveillance accrue vu ses ravages. Il faut absolument rendre le système Nez Rouge permanent à l’année, pas seulement au temps des fêtes.
11 Trop de gens utilisent encore au mépris des lois leur téléphone cellulaire au volant. C’est commun et répandu. Peut-être, main libres ou pas, l’interdire carrément.
12 Tous les systèmes de covoiturages entre les villes doivent être encouragés fiscalement.
13 Le décret ne s’applique pas aux touristes ayant des plaques autres que celle du Québec, y compris celles des autres provinces. Affaire de jugeote. Il s’applique à toutes les plaques du Québec, sur l’Ile de Montréal, ou presque. On peut délimiter un quadrilatère.
14 Les gens étant sensibles aux réprimandes ils le sont aussi aux encouragements. On instituera donc des prix pour les citoyens qui seront signalés par leurs pairs ayant fait preuve d’imagination et de courtoisie dans l’amélioration générale des conditions de la circulation. Sorte de tableau d’honneur que reflèteront les médias.
15 Sur l’Internet les gens pourront faire des suggestions quant aux améliorations à apporter dans le détail des quartiers, des rues avoisinantes, autour des centres d’achats etc. Les pouvoirs publics ne peuvent pas être partout. Le citoyen a sa part à faire, comme d’entretenir sa façade de trottoir, son bout de rue qu’il doit garder propre, quitte à mettre ici et là une poubelle pour que les passants y jettent leurs ordures. Donner l’exemple et ramasser soi- même les débris pas trop sales que le vent emporte.
16 Faire cesser cette pratique malsaine où les gens encombrent les trottoirs et les ruelles de leurs gros débris. Qu’ils aillent obligatoirement les porter aux Éco-quartiers ou que les villes se dotent de moyens (contre frais raisonnables) d’aller chercher tous ces gros objets, de les recycler et de les redistribuer au lieu de les enfouir. De petites entreprises spécialisées dans ce ramassage feront l’affaire et seront en partie subventionnées, exemptées d’impôt ou chargeront des frais minimaux. Tout cela est possible, facile, et créera des emplois. Grosses économies à la clef ! Moins il y aura de camions pour ramasser les vidanges plus la circulation sera fluide. Tous y gagneront. Le vidangeur est celui qui exerce actuellement le métier le plus utile à tous. Sans lui ce serait la peste, le typhus, le choléra. Honneur aux vidangeurs!
Note :
Je me doute bien que ces suggestions ne trouveront que peu d’échos auprès des politiciens frileux d’aujourd’hui, mais je vais les mettre sur Internet, et encourager les gens à forcer les édiles à s’en inspirer, ou à tout le moins d’en ajuster les mécanismes afin de les rendre aussi pratiques que possible. Éviter l’esprit de conformisme qui veut couler tout le monde dans le même moule.
À lieux différents, organisations différentes.
Ce sont des suggestions et elles méritent qu’on s’y attarde. Il y en a d’autres de possibles, je n’ai pas tout dit. Tant s’en faut !
J’y reviendrai.
Julien Maréchal
Montréal
P.S. : Y aura-t-il des râleurs, des mécontents ?
Il y a toujours des râleurs et des mécontents, mais il y aura plus de contents.
C’est à considérer quand on veut se faire réélire.
Détail explicatif des chiffres et des lettres : Toutes les plaques du Québec comportent des chiffres et des lettres. Il suffit de lire l’ensemble des chiffres inscrits sur la plaque pour déterminer si le nombre est pair ou impair. Le zéro est pair parce que c’est le 10. Pas nécessaire de s’enfarger dans les fleurs du tapis afin de discréditer la suggestion. S’il y a des exceptions, tant mieux pour eux et elles. C’est comme la loterie, il y en a qui gagnent mais pas tous. L’important est de diminuer considérablement le flot des voitures, la pollution, l’encombrement. Les gens vont s’ajuster, faites confiance.