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dimanche 17 février 2013

Le pape Benoit XVI démissionne!


La succession de Benoit XVI

Je ne vais pas m’étonner ici de tout le brassage médiatique qui se fait autour de la démission du pape Benoit XVI. C’est, du point de vue des croyants et des historiens de l’Église Catholique, un événement considérable. Parce que des papes qui démissionnent c’est rarissime. Quatre ou cinq en 2000 ans à peine.

C’est un signe, un message que Benoit XVI a voulu envoyer ?
Certes, mais quel signe au fait, quel message ? Celui d'un tournant éclairée en faveur de réformes modernes à venir ? Peu probable et certainement pas souhaitable.

On peut simplement spéculer. 

Depuis que Pie XII (Eugenio Pacelli) a proclamé le dogme de l’Assomption (la montée au ciel physique -rien de moins- de la Vierge Marie) on a pris soin dans l’Église de bien apostropher les fidèles croyants, en les mettant en garde contre tout doute, face à cette affirmation papale qui s’exprime avec infaillibilité (depuis 1870 lors du premier concile œcuménique du Vatican sous Pie IX...Giovanni Ferretti) sous peine d’excommunication. 
Pire encore, sous peine d’encourir la colère divine ainsi que celles des apôtres Pierre et Paul. Cela fait beaucoup de vengeance de la part d’un dieu miséricordieux au royaume de la compassion et du pardon. 
Avis aux contestataires.

Benoit XVI devait démissionner pendant qu’il en est encore temps. On le savait malade, diminué, il pouvait couver une de ces vilaines maladies qui l’aurait rendu complètement gâteux. On imagine les ravages et les dommages à contrôler, si une fois atteint de démence sénile, il se fut mis à proférer ex cathedra,  des anathèmes pontificaux, des déclarations embrouillées sur des sujets chauds (avortement, mariage des prêtres, ordination des femmes, et pourquoi pas éventuellement dans 100 ans une femme pape?...ou bien de se prononcer…dieu sait comment…sur l’homosexualité, la peine de mort) bref ce ne sont pas les sujets de controverse qui manquent.

Un pape diminué, au point que la Curie romaine (l'ensemble des cardinaux) serait obligée de l’interner jusqu’à sa mort, serait du plus mauvais effet sur la chrétienté. Que l'on soit catholique ou pas, un mage d’une telle importance est signifié dans toutes les consciences, comme étant bien au-dessus du commun des mortels. Son écrasante humilité en renonçant à son poste, en fait ici un monstre d’orgueil. Plus humble que ça tu meurs. Ce qui ne saurait tarder. Je lui donne deux ans.

Puis encore une fois et ce n’est pas fini, arrive le temps des spéculations sur son successeur. Laissons de coté les platitudes autour de la candidature du cardinal Ouellet, que certaines bonnes âmes d'ici voient déjà comme pape. Un pape Québécois vous pensez ! 
Quelle aubaine pour le commerce ! 

Que font les femmes dans cette galère ?

Je remarque ici que chaque fois qu’il est question de l’Église Catholique, une institution misogyne exemplaire entre toutes, ce sont majoritairement des femmes, pas seulement des religieuses, qui souhaitent le plus ardemment que cette église, qui les méprise depuis 2000 ans, se réforme enfin. 
Faut-il qu’elles en tiennent une couche pour ainsi, contre toute intelligence, continuer à vénérer une institution qui les a réduit en esclavage, qui les a brulées vives pendant des siècles, qui les a humiliées, insultées dans leurs dignités d’êtres humains ? Dans leurs dignités de femmes ?

En fin de compte il y a quelque chose de profondément bouleversant, aux limites de la compréhension, dans l’abaissement volontaire de toutes ces femmes, qui rampent en balbutiant des prières, au sein de cette institution archaïque à l’extrême.

Un déclin qui n'en finit pas.

C’est la durée dans le temps de cette secte qui lui donne tant de prestige, donc de puissance morale. Bien évidemment sa puissance lui vient aussi de sa force financière. Laquelle au fil des siècles s’est renforcée, enrichie, au point de devenir probablement l’institution la plus riche au Monde. Tout cela au nom du vœu de pauvreté de ses dirigeants. On ne les voit jamais que couverts de diamants, d’or, d’argent et de pourpre ces pauvres-là.

On disait la même chose des rois lors de la Révolution Anglaise  au milieu du XVIIe Siècle alors que Charles 1er voulait reprendre le pouvoir au Parlement. Cela lui a couté sa tête en 1649. Un bon coup de hache, et depuis la royauté Anglaise se tient à carreau. Elle demeure une institution de représentation dépouillée de tout pouvoir temporel. C’est le Premier Ministre qui dicte sa conduite protocolaire au Roi ou à la Reine.

En France ce fut plus radical. On en avait marre de toute cette clique de possédants qui se réclamaient du droit divin, pour exploiter le peuple dans toutes ses ''basses'' classes. La Révolution Française en exécutant Louis XVI et sa famille, ainsi qu’en raccourcissant une partie de la noblesse possédante, tout en abolissant les privilèges de l’église, a fait là une œuvre de salubrité sociale dont nous savourons encore (heureusement) les effets bénéfiques. C'est en effet à partir de cette époque que les droits de l'homme se sont graduellement substitués au droit divin.

Bien sur qu’après coup les pouvoirs se sont amendés, ont remis à l’église une partie de ses biens. Finalement, de compromis en compromissions, cette église essentiellement catholique en France, a repris beaucoup de son pouvoir perdu pendant la Révolution de 1789. Elle doit une grande partie de sa restauration à Napoléon.( Voir Henri Guillemin).

Et au Québec?

Toutefois l’exercice révolutionnaire a été bénéfique. L’église continue d’exercer son ministère en exploitant la crédulité des masses, mais sa toxicité spirituelle est grandement diminuée. Ici au Québec s’il reste des croyants, qui font de leur rapport avec l’esprit supérieur une affaire personnelle, il faut bien constater que pour ce qui est de l’Église Catholique (l’institution) sa décadence se poursuit à la vitesse grand V.

Il n’y a presque plus ici de fidèles, plus de pratiquants. Cette église déconnectée n’a plus qu’un rôle d’apparat, réduit au dernier culte des morts. En-dehors de cela les simagrées pompeuses de l’église ne font plus recette. Les églises (les bâtiments) tombent en ruines. On en fait des condominiums ou on les démolit, quand elles ne brulent pas tout simplement.

Oh j’imagine qu’un pape québécois pourrait nous signifier aux yeux du Monde. Alors qu’il y a encore tant de croyants en Amérique du Sud et aussi en Afrique. 

Mais j’ai le sentiment que sur le plan de la modernité, ce serait un désastre pour l’image d’un Québec qui se veut indépendant, et qui  retrouverait l’un des siens à la tête de l’institution la plus asservissante, la plus avilissante qui soit. Je pense qu’on nous regarderait de travers. D’autant plus qu’à peine dans la soixantaine, ce pape-là pourrait devenir centenaire. L’horreur quoi ! Étiqueté comme conservateur, il est perçu ici comme le plus rétrograde des individus.

Une histoire millénaire aux péripéties sanglantes.

En fait quand on y songe, et qu’on examine l’histoire abominable de l’Église Catholique, dont les crimes contre la personne humaine dépassent l’imaginable, on se dit qu’il lui manque cette révolution salutaire qui aurait envoyé ses principaux dirigeants à la potence, au bucher, ou au peloton d’exécution. Quelque chose comme un juste retour des choses. Personnellement je me contenterais de les renvoyer à la vie civile une fois dépouillés de tous leurs privilèges, du moment que les plus coupables d’abjections notoires seraient rigoureusement punis.

Peut-être qu’une ultime fournée de martyrs redorerait le blason de cette institution mais ce n’est pas certain. Un pape fustigé, ou condamné à la prison pour crimes contre l’humanité, et dont le procès serait retransmit sur toutes les ondes, vous parlez d’une aubaine pour les médias.
On crierait au sacrilège (certainement), au blasphème (sans doute), au crime abominable  (n'exagérons rien) ! Car enfin, les crimes abominables ne sont-ils pas la marque de commerce de l’Église Catholique depuis 2000 ans ? De quoi se plaindraient-ils qu’on les imite ces potentats ? D’autre part, une telle mésaventure pourrait avoir pour effet de discréditer pour toujours une institution tout-à-coup abandonnée par son fondateur.

Il se trouve justement que dans le monde Musulman, les fidèles fanatiques de l’Islam ont déjà commencé cette entreprise de discrédit de leur religion, à partir de leurs fondements dogmatiques. En se livrant contre les populations au nom d’Allah à tant de crimes, en assassinant leurs semblables, leurs coreligionnaires à coups de bombes et d’attentats, ils vont certainement arriver à dégouter les fidèles de cette religion, tout aussi meurtrière et criminelle que toutes les autres.

Le déclin tranquille des églises chrétiennes me fait plus penser aux disparitions de ces autres religions encore plus dogmatiques, qui sont tombées en désuétude, du seul fait du décrochage des fidèles, pourtant assidus pendant des millénaires. 
Qui s’intéresse encore aux dieux des païens de l’antiquité ? À part la bande dessinée ?
On a beau les regarder avec une sorte d'attendrissement fabuleux, ils ont été puissants ces dieux-là, et non moins criminels que les dieux actuels . Ils ont accompagné la montée de civilisations formidables. Les empires Assyrien, Babylonien, Égyptien, Romain, Celtique, et en Amérique ceux des Incas, Toltèques, Olmèques, Mayas, et tant d’autres.
Toutes ces civilisations sont tombées en poussières, et avec elles les religions qui les soutenaient dans leur effort souvent horrible de domination des peuples. Il n’en reste rien d’autre que des fables, des ruines, des contes pour enfants, des sujets de méditation pour archéologues perplexes.

Quand j’écoute tous ces braves gens qui s’interrogent sur la place des églises chrétiennes dans la vie moderne, je suis confondu devant les espoirs insensés qu’ils entretiennent au sujet de ces vieilles chapelles rétrogrades, dont plusieurs souhaitent…ils ne savent même pas pourquoi…qu’enfin elles se réforment. Et deviennent des vecteurs d’une sorte d’œcuménisme mondial bienveillant, totalement idéalisé aux limites de la folie et de l’indécence.

On entend là les bêlements de troupeaux de moutons complètement subjugués, qui espèrent qu’un jour les loups et les renards les protègeront, puisqu’ils sont si forts et si puissants, alors qu’eux sont si faibles et si dépendants. Regardez ces jours-ci les foules immenses qui s'agglutinent Place Saint Pierre, pour regarder, écouter leur vieux pontife avilit par l'âge, leur adresser des saluts vacillants, en bredouillant des incongruités chevrotantes. Il y a quelque chose d'inouï dans le spectacle de ces foules qui communient encore dans cette sorte de ferveur dépassée. Spectacle hallucinant à l'aube du XXIe Siècle.

Le culte du mensonge et de l'imposture.

L'église Catholique Romaine, comme l’église Anglicane et toutes les sectes chrétiennes, ainsi que toutes les religions de la Terre, sont des impostures. Leurs aprioris reposent sur des mensonges dont l’insignifiance confond l’intelligence. 
Les présupposés du christianisme, la rédemption, l’eucharistie, la pentecôte, l’ascension, l’idéal du royaume-qui-n’est-pas-de-ce-monde, la structure du ciel et son organisation hiérarchique, à la tête de laquelle trône un potentat mâle, et ses ministres tous aussi mâles, sont à l’image des sectes chrétiennes, autant d’insultes, de blasphèmes, de sacrilèges, proférés contre la dignité humaine, tous sexes et toutes ethnies confondues.
Et c’est cela que l’on veut réformer ? Que l’on veut rendre bienveillant ? C’est sur cette horreur archaïque qui ne s'est jamais amendée pour ses crimes abjects qui parsèment l'histoire de l'humanité depuis 2000 ans, que l’on discoure pour en extraire encore et encore je ne sais trop quels enseignements impossibles ?

Je vous le dis tout net, les églises chrétiennes sont des impostures criminelles, et elles doivent impérativement disparaître. Même chose avec l’Islam, le Bouddhisme et toutes les religions et autres superstitions. Tout ce ménage-là reste à faire, et doit se poursuivre dans chaque conscience individuelle.

J’ai lu deux fois au cours des dernières années, qu’aux USA, là où l’emprise religieuse est la plus puissante au monde, que la seule dérive morale et intellectuelle contestataire qui progressait partout était l’athéisme. Ses avancées sont petites mais constantes. Alors que partout ailleurs les religions elles, reculent. Malheureusement si elles reculent statistiquement elles se maintiennent en nombre absolu.

Les exégètes de la sottise.

Il y a quelque chose de profondément blessant pour un esprit libre, que d’entendre à la télévision, de lire dans les journaux, de subir à la radio, les discours analytiques songés de tous ces commentateurs et commentatrices. Dont plusieurs se targuent d’intellectualisme éclairé dans la vie de tous les jours. Et qui, lorsque arrive le temps de s'exprimer sur les problématiques religieuses, font dans la nuance, explicitent l’inexplicable, jugent avec complaisance les travers de l’église, excusent ceci, nuancent cela, font des procès pointilleux sur les responsabilités ecclésiastiques. Là où l'église se serait montré intransigeante et féroce, ils se montrent onctueux et remplis de compréhension.

Enfin se conduisent en parfaits rampants devant la permanence des dictats de ces institutions, toutes plus malsaines et mensongères les unes que les autres. Il y a quelque chose de confondant dans la lâcheté de ces hérétiques-là, qui sont toujours modérés et complaisants, devant les péripéties récurrentes de ces vieilles traditions toutes plus ignobles les unes que les autres. Il est vrai que le caractère tolérant des athées et des agnostiques, s'oppose dans son comportement, au fanatisme criminel des croyants, toujours prêts à lyncher et massacrer les infidèles qui ne sont pas de leur avis.

Tous ces journalistes et commentateurs parfaitement agnostiques, au lieu de dénoncer vigoureusement des crimes séculaires contre l’intelligence humaine, font dans la nuance étonnée, essayent de comprendre l’incompréhensible. Ils le font au nom du respect de la liberté de conscience d’autrui, sans s’arrêter à réfléchir que lorsqu’il s’agissait de la liberté des non-croyants, l’église elle ne faisait pas dans la nuance. Le bucher pour les individus lui suffisait, et les croisades se chargeaient des dérives des peuples et des royaumes hérétiques et infidèles. Au cri de : ‘’Tuez les tous! Dieu reconnaîtra les siens!’’

La liberté bafouée

L'argument qui revient le plus souvent lorsqu'il s'agit de  critiquer les institutions religieuses, est qu'elles sont les gardiennes de la liberté de conscience. En fait pour les sectes religieuses, cette liberté -que tous les gens soucieux de respect des droits humains défendent avec ferveur- est un élément de la puissance qu'elles se sont arrogées au fil des siècles, par la violence la plus inouïe qui soit. 
Celle qui précisément s'est toujours opposée à la liberté tout court. Le mot liberté quand on lui accole celui de religion, est probablement l'affaire la plus scandaleuse qui soit. C'est une profanation de l'intelligence. 

Certes on doit défendre la liberté de penser, mais il n'existe aucun État digne de ce nom sur Terre qui s'arroge un droit absolue en matière de liberté, ou qui l'accorde à ses citoyens. Ceux-ci sont soumis à un exercice relatif de cette liberté. Le plus large qui soit, mais il ne s'agit pas d'une liberté absolue.

Exception faite des potentats  qui sévissent dans les dictatures les plus sanglantes, la notion de liberté chez les gens civilisés est encadrée. Elle est soumise à des paramètres sévères, et dans la tradition démocratique, cette liberté n'a aucun caractère sacré et inviolable. Elle est limité chez chaque citoyen libre, par la liberté de ses semblables.

Chose qui n'existe pas chez les religions dogmatiques imbues de leurs privilèges exorbitants. Dont elles ont toujours abusés. Au point de s'arroger le pouvoir de massacrer physiquement ceux et celles qui ne pensaient pas comme elles. Et que dire des endoctrinements que les religions pratiquent sur les enfants dès leur naissance, alors qu'ils n'ont aucun jugement critique, et qu'ils sont ainsi soumis à des enseignements qui leur sont inculqués au plus jeune âge, afin de les intimider pour la durée de leur existence ? 

On a fait des procès pour détournements de mineurs, à des sectes soumises à des gourous hallucinés. Mais les religions '' officielles'' qui jouissent depuis des millénaires de la plus totale impunité, ne procèdent pas autrement que ces entreprises malsaines de détournement des consciences.

Ceux qui défendent la liberté de religion, en voulant protéger son caractère absolu, confondent la liberté réelle, avec la licence absolue. Celle qui se pose de façon arrogante comme ne devant rendre de compte à personne, et ne relevant que du dieu créateur qu'elles se sont inventées. Ce qui manque à la liberté religieuse, qu'il ne faut jamais confondre avec la liberté de penser, c'est de relever du droit humain, auquel doit être soumis l'imaginaire des hommes qui ont inventé les religions. Une croyance n'est jamais de la connaissance au sens vrai du mot.

La vérité ne s'impose jamais, mais ses adversaires finissent toujours par mourir.

Attendons, il y a encore de grands crimes à commettre au nom de Jésus et de Mahomet, de Dieu et d’Allah. Il faudra probablement une énième confrontation religieuse avant que ces ferveurs rétrogrades-là ne sombrent dans l’abjection (elles y sont déjà) et le discrédit le plus total. 
Ce n’est pas pour demain.

L’idéal d’une fin du monde apocalyptique, selon les prophètes qui adorent ce genre de vocabulaire, n’est pas une affaire de tremblement de terre ou d’éruption volcanique cataclysmique, mais plutôt une guerre atomique faite par des hommes pour des hommes. Ce serait l’ultime horreur fabriquée humainement (quel mot!). Vous pouvez être certain que si cela arrive un jour, le sentiment religieux en dominera les adversaires.

Avec ça les feux du ciel annoncés par les vilains Cassandre des temps anciens, ont l’air de pétards pour fêtes foraines dans quelques hameaux reculés.
Julien Maréchal
Montréal

4 commentaires:

JmL a dit...

Ha, ben bravo.
Voilà un texte bien tapé.
Dommage qu'il ne sera pas lu par les commentateurs de grand-messe et autres Alain Crevier apostoliques.
Les religions ne sont en effet qu'un système d'emprise sur les consciences, un outil de contrôle des comportements.
Elles reposent sur le laxisme intellectuel et constitue un fléau sinon planétaire du moins mondial.
.
Deux petites corrections :
1-
« dont nous subissons encore (heureusement) les effets bénéfiques »
Le verbe subir est ici d'une telle impropriété que toute la proposition est bancale. Ce n'est pas une "tournure d'auteur" c'est un trébuchement.
Bénéficier, jouir, profiter ou autre synonyme étant si simple.
« dont nous savourons encore les effets bénéfiques »

2-
«Même chose avec l’Islam, le Bouddhisme et toutes les religions »
Le bouddhisme n'est pas une religion. Il n'y a pas de dogme, il n'y a pas de rituel, il n'y a pas de saint, ni de prophète ni de croyance de l'au-delà.
Si on en trouve des flexions, des schismes plus catégorisés, c'est par le greffage à d'autres grandes sectes, par la récupération que d'autres bonzes en ont fait.
Parce que, à la base, le bouddhisme ne prône que le respect de la vie, ne professe qu'une éthique axée sur la santé et l'équilibre.
Je dis ça, mais je sais que tu parlais de toutes ses dérives que les hommes ont pu en faire.

¯"j¬_
.

JmL a dit...

Bouddhisme et le restant.

Oui, c'est une religion quand il t'impose un vêtement, sa nourriture et des lois.

Comme la bienséance dans nos buildings. Veston, cravate et aménités.

Le bouddhisme a ses religions, c'est le produit d'hommes dominateurs, pas de la philosophie initiale.

Le savoir-vivre aussi est devenu une religion, tant qu'à ça ; le christianisme, même, n'était pas non plus une religion

que le bouddhisme ou la convivialité, au début, à l'origine.

C'est ce que des enculés en ont fait qu'on dénonce autant qu'on déplore...

La faute n'est pas toute du côté des ratoureux qui ont spolié les gens, les privant de la conscience dubitative, de

leur libre arbitre et de leur sens des responsabilité. La faute est aussi dans le camp de la masse, au coeur de la fibre humaine.

C'est comme dans n'importe quelle dictature, royauté ou autre système social quand il tourne "mal" (dans le sens où la population est indigente et les dirigeants opulents), c'est un peu la faute des gens opprimés, dis-je !

JmL a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
julien marechal a dit...

Mardi le 19 Février 2013

Tu as parfaitement raison cher Jean Marie au sujet du mot subir. Je préfère certes ta tournure savoureuse et je corrige dans le texte.
Merci pour cette remarque pertinente.

Julien Maréchal