Translate

vendredi 14 juin 2013

Tel est pris qui croyait prendre! Big Brother dans les cables!

Big Brother pris à son propre piège.
Je ne suis pas un adepte des titres anglais, auxquels je préfère les titres français. Cependant lorsqu'il s'agit de gloser sur les innombrables atteintes à la vie privée des citoyens, on se réfère à cette expression tirée du livre de Georges Orwell, "1984".
En fait Georges Orwell s'inscrivait dans sa critique d'un pouvoir totalitaire, dans la lignée d'autres penseurs dont on peut relever les écrits jusque dans la Grèce Ancienne au moins.
Big Brother 
C'est le surveillant ultime,  le despote, le tyran, le roi absolutiste, le senteux névrosé de son pouvoir, qui se mêle non seulement de surveiller au nom de sa morale, les agissements de ses semblables, mais qui  pousse l'intolérance jusqu'à vous dicter votre conduite. Jusqu'à décider de vous avertir, de vous admonester, et même de vous punir, si pour une raison ou une autre, votre comportement lui apparait comme déviant. Déviant ici voulant dire tout ce qui émarge à l'ordre établit. Établit par qui ?...par cette sorte d'état omnipotent qui se prend pour Dieu. Rien de moins.
Cet état-là c'est BIG BROTHER! Il n'a évidemment rien à voir ou si peu, avec l'état de droit tel que nous le connaissons, et qui n'agit qu'en conformité avec les règles établies. C'est un état dans l'État, un monde parallèle qui en quelque sorte parasite les institutions légitimes.
La liberté n'est pas un privilège, c'est un droit!
On pourrait même dire sans se tromper que c'est un droit naturel. En quelque sorte un besoin inhérent à notre nature. Il aura fallu 10,000 ans de tentatives civilisatrices, avec beaucoup de dégâts, pour en arriver à faire entendre raison à tous ces despotes qu'il a fallu chasser, à l'aide d'on ne sait plus combien d'échafauds. Et encore en subsiste-t-il quelques reliquats qui, de temps en temps, viennent nous entretenir bruyamment de leur intention de reprendre du service. Il faut rester vigilant.
Notre société est construite depuis au moins la Révolution Française, sur un principe inscrit dans nos constitutions qui fait des Droits de l'Homme, la pierre angulaire de notre civilisation. Qui veut que l'on n'intervienne jamais dans la vie privée des citoyens qui n'ont pas de comptes à rendre à l'État, en ce qui concerne leur éducation, leurs préférences culturelles, dont bien évidemment en premier lieu, celle de penser librement.
Exception faite si vous complotez pour détruire cet État libre, dans le but d'y substituer votre dictature.  Crime contre l'État, dont la démonstration absolue, la preuve accablante au-delà de tout doute raisonnable, incombe à cet État.

Cela n'a  rien à voir avec les idées plus ou moins originales ou saugrenues qui vous habitent, lorsque vous pensez de manière ''spéciale''. C'est ce que font la plupart des créateurs, artistes et autres citoyens atypiques, sans lesquels notre société n'avancerait jamais. Cela n'a rien à voir non plus avec les contestations sociales, politiques, culturelles, qui sont au cœur de cette liberté que nous chérissons tous. Elles sont parties intégrées de toute société qui se respecte et qui doit évoluer.
C'est d'ailleurs dans le domaine de l'exploration des possibles, que les adeptes de toutes les répressions agissent, lorsqu'ils débusquent des comportements ''déviants'', et qu'ils se justifient au nom de la sécurité nationale. Dans ce domaine de la perversion, il y a belle lurette que les balises antiautoritaires ont toutes été testées.
Quels sont les droits de l'État?
On admet que l'état de droit, au nom du Droit, peut s'immiscer parfois sous des conditions sévères et rigoureusement encadrées, dans la vie privée de certains de ses citoyens. Cependant depuis quelques temps (le dernier avatar prétexte de ces abus étatiques étant le 11 septembre 2001) on assiste à des sorties de panique contrôlée, articulées autour d'un discours ''sécuritaire''  ayant provoqué une réaction malsaine chez certains politiciens, et dont on se sert pour justifier l'injustifiable. Une réaction qui consiste en rien de moins que de fouler au pied les droits essentiels si chèrement acquis au cours des siècles, et qui soudainement ne seraient plus valables face aux assauts dont nos démocraties sont les objets.
Multiplication des caméras de surveillance (on ne parle pas ici de celles qui surveillent la circulation automobile), écorniflage des lieux d'aisances, intrusions dans les chambres à coucher, inquisitions multiples au sujet de comportements sexuels à caractère fétichistes, ou encore stigmatisation d'individus qui ne correspondent pas aux critères séculaires de la bienséance matrimoniale. Donc encore une fois sexuelle. 
On pense aux attaques contre les gais, l'intimidation envers les femmes en général, l'exclusion des handicapés, ou encore tout ce qui ressort du profilage ethnique, cible favorite des corps policiers.
Dans de telles opérations d'espionnage public et privé, ce ne sont plus quelques individus ''bizarres'' qui sont suivis à la trace, mais bel et bien la totalité des citoyens. Ces opérations dépassent complètement la rhétorique sécuritaire évoquée par certaines agences de l'État, qui se livrent à de telles pratiques. Ce sont ces pratiques-là qui sont non seulement criminelles, mais qui portent atteinte à la sécurité de l'État même qui a la charge et le devoir de protéger ses citoyens. Encore qu'il convient de dire ici qu'il y a des cas, où une surveillance s'explique. Du moment qu'elle a fait l'objet d'une accréditation légale rigoureuse. Comme par exemple l'obtention d'un mandat en bonne et due forme. Ce qui est rarement le cas. Encore que dans cette charge contre la vie privée, les policiers trouvent assez souvent chez les juges, des alliés fort complaisants. Autre débat.
Les nouveaux médias, une aubaine pour les malfaiteurs officiels, étatiques!
Alors on se sert des nouveaux médias, si populaires et si changeants, pour espionner, cataloguer, suivre à la trace, des millions de citoyens, au sujet desquels on collige des données personnelles, voire intimistes. La plupart de ces informations n'ayant aucune importance ni la plus petite signification, jusqu'à ce qu'elles soient empilées les unes sur les autres, et dégagent un aura critique de votre personnalité, dictée par la subjectivité de celui qui vous espionne ainsi.
Les ordinateurs et l'Internet font problème.
Dans la réalité de tous les jours, toute cette gestuelle de votre part n'est que simagrées ou curiosité réflexe, en réaction à l'actualité générale. D'autant plus qu'il n'y a pas un seul ordinateur personnel qui ne soit en quelque sorte infecté par toute sorte de pourriels (des spams). L'essentiel de ces envois qui vous persécutent sont de nature sexuelle. Quiconque analyse un ordinateur pris au hasard, va y découvrir sans peine des milliers de rentrées, au sujet de sites pornos, et de tous les genres. Il y aurait même des logiciels malveillants qui s'installent dans votre ordinateur à votre insu, et qui se connectent pendant que vous travaillez sur un sujet donné, à des tas de sites dont vous n'avez rien à faire, dont par exemple les sites de jeux en ligne, casinos, pokers et autres qui foisonnent par millions sur la toile. Chaque site Facebook en est infecté.

L'intention autoproclamée de vous surveiller étant mal intentionnée, elle peut être utile au cas où cela pourrait servir à justifier des budgets répressifs, des incursions dans des existences ordinaires, dont on formaterait un portrait plus ou moins délinquant, plus ou moins atypique, plus ou moins indéfendable moralement. Histoire de pouvoir détruire des carrières qui ne plaisent pas à tout le monde. Ou encore de déstabiliser des adversaires politiques. Ce qui est si souvent le cas, que ça ne vaut même plus la peine de tenter d'en faire la preuve. 
Sauf qu'ici, du seul fait que tout le monde est susceptible d'être pointé du doigt pour des raisons opportunes, il va de soi que les dénonciateurs doivent être très prudents, parce que toutes les accusations qu'ils pourraient proférer contre des individus qu'ils cherchent à discréditer, peuvent se retourner contre eux. Si  des malfaisants vous espionnent dans le but de vous nuire, vous pouvez vous aussi bien sur, leur rendre la pareille. C'est alors que s'installe ''at large'' cette politique de la surveillance-mise-en-accusation qui finalement discrédite tout un chacun. S'installe alors un épouvantable climat de suspicion, de dénonciation, et personne n'en sort gagnant. Sauf bien entendu tous ces vicieux de l'écorniflage, qui font leur pain et leur beurre de la violence, et qui carburent aux entreprises les plus malsaines qui soient. Dans un tel climat social perverti, plus personne ne sait où sont les bons et qui sont les méchants? La merde quand elle éclabousse ne fait pas de différence morale.

Il est bien connu que pour détruire une réputation, rien ne vaut les accusations de magouilles financières, celles de perversions sexuelles (pour ce que ça veut dire). Ou encore celles de pathologies sociales comme la violence conjugale, ou les errements du genre consommation de drogues, ivrognerie, conduite dangereuse et ainsi de suite.
Le chat sort du sac.
Ainsi ces horreurs, qui depuis quelques semaines sont devenues publiques, au sujet du gouvernement des USA, qui espionne ses citoyens au nom de la sécurité. Ce pauvre Barack Obama n'en peut plus de justifier ces actions sordides, en jurant ses grands dieux que personne n'espionne les citoyens, et que tout ce mal nécessaire est sévèrement encadré légalement. Bien sur! 
Ce ne sont pas les contradictions qui gênent les gouvernants.
Se défendre en contrattaquant!
L'effet judo consiste à retourner la force de l'adversaire contre lui-même.
Comment se défendre de ces manigances, de ces magouilles, où il n'est jamais possible de faire la lumière entre ce que tout le monde sait et que les états nient?
Jusqu'au moment où tout cela sort au grand jour, comme c'est le cas actuellement, suite aux révélations d'un petit employé (Edward Snowden) de la CIA puis de la NSA qui s'est réfugié en Russie (un comble pour un défenseur de la liberté) afin échapper aux foudres de l'administration américaine.
Ce qui ressort de ces dénégations et de mensonges officiels, c'est qu'ils vont rester dans l'air du temps. Surtout qu'ils vont demeurer au sein des serveurs Internet, et dans des millions d'ordinateurs privés. De même que dans des tonnes de documents archivés.
Tel est pris qui croyait prendre.
Ce qui nous permettra éventuellement de mettre ces politiciens le nez dans leurs mensonges, et de les confondre. Et avec eux ces agents qui agissent dans l'ombre, et complotent contre notre tranquillité de citoyens plus ou moins sobres, plus ou moins voyeurs, plus ou moins curieux. Et dites donc, qu'est-ce qu'on s'en fout en fin de compte hein?
Quant aux services de sécurité, ces agences qui compilent des renseignements privés afin de monter un portrait favorable ou défavorable de tel ou tel citoyen, tel politicien, ou encore de tel ou tel professionnel ou responsable, pour des motifs de mise en accusation, il devient maintenant plus facile de se défendre de ces magouilles illégales, et même de passer à l'offensive contre ces senteux mal intentionnés.
Il suffit de surfer soi-même sur des tas de sites commodes, de ceux qui servent justement à vous confondre, et ainsi d'attirer l'attention de ces agents malveillants, qui disent que jamais au grand jamais ils n'espionnent leurs semblables, sauf pour des raisons de sécurité. Ah oui, voyons ça!

Le fait est que toutes les agences, tous les serveurs, conservent dans d'immenses ordinateurs de stockage, non seulement les contenus de vos ordinateurs personnels, mais en plus tout l'historique de vos navigations antérieures. Probablement aussi tout ce qui concerne vos communications téléphoniques. Quant à ce qui vous est imposé sans votre consentement, tout cela est aussi conservé comme si vous en étiez l'auteur. On vous fera éventuellement des procès par association. C'est assez tordu en fin de compte.

Sans parler de la Poste qui est violée depuis des lustres. Il y a plus de 25 ans, un scandale avait éclaté au Canada à l'effet que les services de renseignements ouvraient du courrier sans aucun mandat. La Poste étant protégée par des ententes internationales sévères, le Canada avait failli se faire expulser de l'Organisation Postale Internationale, et à la fin, après bien des dénégations, beaucoup de mensonges, avait admis l'essentiel de ces dérives, et s'était voté des lois visant à régulariser sur son territoire des choses parfaitement inadmissibles mais devenues nécessaires à la sécurité de l'État. 

Depuis, cette pratique s'est étendue à tous les pays, et maintenant tous les états fouinent dans votre courrier, sans que plus personne ne s'en formalise.
Il y a maintenant des sites Internet qui n'existent probablement que pour vous piéger, et c'est de ceux-là dont vous devez vous servir pour piéger à votre tour ces adversaires de la démocratie et de la liberté.
En naviguant des milliers de fois sur des sites pornos de toutes espèces, ou des sites de jeux genre poker, ou encore en naviguant sur des sites étrangers sensibles, même si vous n'y comprenez rien, et que vous vous fichez de ce qu'ils disent, vous allez vous faire un faux portrait de danger public ou de ''déficient social'' potentiel. 

C'est cela qui va attirer ces autorités malveillantes. Parce que dites-vous bien que si les agences de senteux sont capables de vous suivre à la trace sur Internet, c'est bien parce qu'elles aussi se servent d'Internet pour vous espionner, et qu'elles aussi laissent des traces. 
Les corps policiers ont longtemps utilisé ces techniques qu'ils nomment ''entrappement'' mot qui signifie que l'on va vous piéger, en vous incitant à commettre un acte illégal, qui servira ensuite de motif à votre arrestation et votre mise en accusation. C'est tout à fait répréhensible, parce que c'est la Police qui vous pousse au crime, pour justifier ses interventions répressives. Sauf que si ces façons de faire sont illégales pour les corps policiers, elles ne le sont pas pour les citoyens qui eux ont droit à la légitime défense.
Légitime défense.
Sans oublier de mentionner ici bien sur, que naviguer sur Internet n'est pas illégal. Ceux qui vous espionnent le savent, mais leur projet (quand ils poursuivent des buts illicites) est de dresser de vous un portrait susceptible de vous discréditer, de vous faire peur, bref de vous intimider.
Du moment que ces agences malveillantes auront décidé de vous nuire, elles ne pourront pas s'empêcher d'aller déterrer ces données de navigations que vous aurez accumulé ainsi pour les attirer. Après quoi ces autorités malsaines-là les produiront pour vous accuser ou vous discréditer, alors qu'en réalité c'est vous et vous seul qui les aurez ainsi piégés, et les aurez forcé à se dévoiler au grand jour.
Il faut donc que des millions de citoyens se fassent un jeu de naviguer tout partout sur le Net, et d'engranger les aventures susceptibles d'attirer toutes ces hyènes.
Les inconvénients.
Je sais bien que certains d'entre vous pourraient trouver éprouvant de regarder des milliers de site de meurtres, de cas d'abus sexuels, de tricheries, mais dites-vous bien que rien ne vous oblige à vous y attarder.  Il y en a cent fois pire à la télévision officielle et au cinéma, et vous zappez quand cela vous dégoute.
Naviguez simplement et engrangez ces sites, non pas sur votre ordinateur sur lequel vous devriez tout effacer, mais dans les serveurs qui vous fournissent les services Internet. Parce que c'est là que les malfaisants vont aller regarder d'abord, avant de vous accuser ensuite de n'importe quoi.
Ainsi au moment où ils vous mettront en accusation, vous aurez la preuve qu'en effet ils espionnent les citoyens, qu'ils mentent chaque fois qu'ils affirment le contraire. Ils finiront bien par dévoiler au grand jour leurs petites et grandes manœuvres criminelles contre la liberté d'abord, et la démocratie ensuite.
Puis de grâce cessez d'avoir peur. Ces tigres de papiers ne font peur à personne d'averti. À défaut d'être intelligents ils essaient d'être terribles, et n'arrivent qu'à être pathétique aux limites de l'insignifiance. Mais ils peuvent en effet être  dangereux.
La preuve en est que chaque fois qu'ils se font pincer en train de violer des droits fondamentaux, ils nient tout, s'empressent si cela est trop évident de se justifier, et n'aboutissent à ne donner d'eux-mêmes qu'une pitoyable image de petites gens apeurées (de perdre leur emploi) qui bafouillent à la télévision des explications embrouillées auxquelles personne ne croit, pas même eux.
S'ils arrivent parfois à intimider des citoyens, c'est bien parce que ceux-ci ont la conscience trouble, se font une piètre idée d'eux-mêmes, et qu'en somme c'est leur propre faiblesse qui les met en danger.

La Liberté est difficile?
Oui, mais l'esclavage c'est encore bien pire!
L'exercice de la liberté comporte sa part d'inconvénients. Disons pour parodier une ancienne maxime  ''Qu'il vaut mieux vivre debout que mourir à genoux''.

Julien Maréchal

Aucun commentaire: