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vendredi 2 septembre 2011

La circulation automobile à Montréal: un cauchemard à régler. (2e Partie)


La Corporation des Premières Assises Mondiales
Sur la Condition Humaine, Rallye 2000 Québec Inc. (1998)

Montréal le vendredi 2 septembre 2011
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La première partie de cette étude s’adressait d’abord aux responsables gouvernementaux dans l’espoir, improbable, de les inciter à une prise de conscience originale. Cette réflexion s’adressait aussi à tous les citoyens. Cette 2e partie s’adresse à tous les citoyens et particulièrement à tous les automobilistes du Québec.

La Circulation à Montréal : un cauchemar à régler
(2e partie).

Quoi qu’on dise à propos des problèmes de circulation automobile à Montréal on peut en dire autant de la plupart des grandes villes du Monde. L’automobile, invention marquante du XXe Siècle est devenue depuis 100 ans, à la fois la plus extraordinaire innovation ayant eu un impact majeur sur la vie des êtres humains, une extension fascinante de l’existence au quotidien, et une fichue plaie qui gruge le moral et la santé  des gens, grève les budgets, et surtout, le pire de tout, une invention qui ne remplit pas ses promesses de déplacements rapides, efficaces, abordables et sécuritaires.
Sur tous ces plans l’automobile  est un échec retentissant  et, paradoxe, moins ça marche, plus les gens s’entêtent à vouloir en posséder une, et plus les gens se ruinent en dépenses coûteuses, pour en fin de compte, n’aboutir qu’à des résultats de services qui relèguent l’automobile au rang du char à bœuf des siècles passés quant à ses performances en ville, surtout aux heures de pointe. Pour le reste si on exclue les 400  à 600  morts annuels, et je ne parle ici que du Québec, les quelques milliers de blessés plus ou moins graves avec les éclopés pour la vie qui se comptent également en centaines et en milliers, on constate que l’automobile est au fond un véritable cauchemar pour ce qui est de son utilité versus ses inconvénients.
À ce titre le train a bien mieux réussi que l’auto, et l’avion cette autre merveille, remplie ses promesses si on fait abstraction de sa gestion au sol qui est elle aussi calamiteuse. Mais bien sur les gens ne prennent pas l’avion tous les jours,  seulement une fois de temps en temps au cours d’une vie en général et même moins. En somme ni le train ni l’avion ne remplissent de rôles significatifs dans la vie de tous les jours des citoyens. Leur importance (majeure) est indirecte là où celle de l’auto est immédiate.

Quant aux transports en commun, comme les autobus, le métro ou les trains de banlieues, leur bilan est nettement meilleur et serait sans doute excellent sans toutes ces voitures qui encombrent la chaussée et nuisent à leur efficacité. Parce que bien évidemment le métro comme le train,  s’il n’est pas touché par l’encombrement des rues, l’est doublement à ses stations où les usagers  qu’il dégorge par milliers doivent se rabattent sur les autobus, et là ils retombent dans la folie de la circulation en surface. Les autobus comme les voitures et les camions, sont pris dans la circulation, et la coexistence de tous ces véhicules est devenue impossible, peu importe les argents, les systèmes, les ajouts, les règlements qu’on y mettra. Il y a plusieurs raisons à tout ce désordre, mais une domine toutes les autres.
Un enfant (mettons de 12 ans) qui regarde les bouchons effroyables aux heures de pointe, voit immédiatement ce qui cloche. Mais les politiciens et décideurs publics ne le voient pas ou plus précisément ne veulent ni le voir, ni surtout en parler. Trop risqué politiquement. S’attaquer à l’automobile sur le plan politique est suicidaire. Ne pas le faire est pire encore.
Trop de voitures
Donc qu’est-ce qui cloche? Pourquoi les bouchons, pourquoi ça n’avance pas ?
‘’Parce qu’il y a trop de voitures’’. Surtout, qu’il y a trop de voitures en même temps aux mêmes lieux. Routes principales, accès aux ponts et autoroutes. L’heure de pointe s’appelle heure de pointe précisément parce que tous les usagers en même temps s’agglutinent aux mêmes endroits, et provoquent ces bouchons infâmes qui font s’arracher les cheveux à ceux qui en ont et donnent des boutons grattés à vif à ceux qui n’en ont pas.
Donc première réponse aux problèmes de la circulation automobile, que ce soit en ville ou sur les autoroutes, elles aussi également bouchées du moment qu’il y a une heure de pointe ici ou une fin de semaine là, ou un accident, ou une chute de neige, il faut absolument limiter le nombre de voitures et ce radicalement. Les gens n’aimeront pas cela, c’est sûr et certain. La dépendance des gens à leur voiture est telle et dure depuis tant de décennies, qu’il va falloir beaucoup de courage, d’autorité à nos politiciens pour faire le ménage qui s’impose depuis des lustres, dans ce foutoir qu’est la circulation, et ce à la grandeur du pays, voire du continent.
Commençons par chez nous et tâchons de devenir un exemple.
Il faut d’abord comprendre dans l’état actuel des choses et contrairement à des idées répandues, que conduire une automobile n’est pas un droit, mais un privilège. Lequel privilège ne s’obtient et ne se garde qu’à certaines conditions bien précises, comporte des responsabilités, des obligations, et tout un encadrement restrictif légal.
Conduire une voiture n'est pas un droit
Ceux et celles qui disent et répètent que l’automobile est un droit se trompent, sont dans l’erreur la plus totale qui soit. Si la possession et l’usage de l’automobile étaient des droits il ne serait pas nécessaire d’obtenir d’abord un permis, ce qui est la définition même d’un privilège pour lequel il faut payer, ni de défrayer des taxes comme l’immatriculation annuelle et l’assurance, l’obligation de l’observation des mille et un règlements qu’il faut observer (le Code de la Route) pour pouvoir circuler avec une voiture. Le stationnement est réglementé, l’entreposage aussi, la vente, les échanges, la location, tout cela est farci de règlements dont l’architecture légale est d’une complexité à faire frémir le planificateur  urbain le plus chevronné qui soit. À tel enseigne que pour ‘’gérer’’ (mal) l’ensemble de la problématique automobile il faut mobiliser des légions de planificateurs, former des bataillons de régulateurs, fonctionnaires, policiers, brigadiers de la circulation, mécaniciens, préposés du stationnement, services d’entretien de la chaussée, collecteurs de taxes et d’impôts, tribunaux pour juger les délinquants, hôpitaux pour soigner les victimes,  prisons pour y enfermer les délinquants graves, et cimetières pour enterrer les morts.
On se dirait devant une situation aussi effroyable qu’en période de  guerre absolue, qu’au moins le jeu en vaudrait la chandelle du moment que ça fonctionnerait efficacement. On doserait les inconvénients au mérite des avantages. Mais voila non seulement cela ne fonctionne pas efficacement mais au contraire ça ne fonctionne absolument pas. Tout le monde sacre, jure, vitupère, est pris de rage à un moment ou à un autre, et surtout ça n’avance pas. L’automobile, paradoxalement un engin fait pour se déplacer à 140 kilomètres à l’heure n’avance pas plus vite en ville que le char à bœuf du temps des Romains il y a deux millénaires.

Folie quoi! Que faire?  
Limiter l’usage de l’automobile.
Alors là jamais! S’écrie le chœur des automobilistes. Plutôt mourir (précisément) que d’abandonner sa précieuse voiture, objet de distinction sociale (de moins en moins pourtant) nécessité vitale (mortelle) pour se rendre au travail (ce n’est pas vrai puisque ça ne marche pas) objet de loisir, de liberté (tu parles)! Bref un objet qui a toutes les caractéristiques de la fixation névrotique individuelle et collective. Avec l’automobile on est carrément dans le monde du fétichisme poussé au pire délire qui soit. L’automobiliste moyen a d’abord sa place non pas sur son siège derrière son volant, mais sur le divan du psychanalyste. Une quantité effarante de ces automobilistes ne mériteraient tout simplement que le cabanon.

Disons les choses carrément, l’automobiliste moyen est d’abord et avant tout  un malade, une sorte de pervers, en fait c'est un fou. Et on le laisse circuler au volant d’un bolide muni d’un moteur de plus de 125HP, capable de pointes de vitesse de 140 kilomètres à l’heure, et ce cataclysme irresponsable ambulant, provoque des hécatombes pires que les guerres, pour la simple et bonne raison que tous les chauffeurs ignorent les lois les plus élémentaires de la physique, et pourtant ils ont été à l’école où on suppose qu’on les leur a enseignés. On se demande quoi faire pour que ça cesse ? Dans une 3e partie je parlerai de l’école et de l’auto.
Réponse des ‘’autorités’’.  Plus de routes, on en viendra à les doubler toutes en étages, plus de systèmes qui ne marchent pas, d’ordinateurs pour régler les feux, la signalisation.  Plus de lois pour réglementer; les gens s’en foutent exemple le téléphone au volant. Il faudra aménager de nouvelles voies privilégiées pour les transports en commun, dépolluer en favorisant l’usage de la voiture électrique, ce qui n’est pas pour demain.
Mais voiture à pétrole, électrique ou au caramel mou, quand il y a trop de voiture, que ça n’avance plus parce que tout est bouché, il n’importe pas tellement en dernier essor à l’usager qui attend son tour dans le bouchon en mordant le volant de sa voiture électrique ou à gaz. Quand t’es bloqué t’es bloqué.

Mais voilà nous vivons dans un monde d’illusions, mais d’illusions perverties par cette sorte d’esprit de lucre qui ne mène à rien. Je n’ai rien  contre le fait de s’enrichir bien au contraire, mais si les actions que vous posez pour vous enrichir vous mènent à votre perte et vous appauvrissent, il y a lieu de se poser des questions non?

Hé ben non justement ! Ne demandez pas à des névrosés de se conduire raisonnablement, puisque justement ce sont des malades. Leurs motivations ne concordent pas avec l’idée que l’on se fait d’une existence raisonnée.
Pourquoi diable le gouvernement (l’autorité) ne légifère-t-il pas en vue de graduellement réduire la circulation ce qui serait la première pierre de l’édifice de la gestion automobile en vue d’obtenir des résultats significatifs?
Comme par exemples :
1)    Réduire considérablement le nombre de morts, de blessés, et d'handicapés par les routes. Voilà un motif noble à considérer non? J’y reviendrai.
2)   Améliorer spectaculairement, que tout le monde pousse un énorme soupir de soulagement, la fluidité de la circulation surtout aux heures de pointe, ce qui fait qu’en somme il n’y aura plus d’heures de pointe. La circulation doit se faire harmonieusement et de façon sécuritaire aux moindres frais individuels et collectifs, vrai ou faux? Alors?
3)    Limiter la pollution.
     Grave débat que celui de la pollution ! Il est sur toutes les lèvres, dans tous les journaux. On en parle, on en parle, on en rêve, on s’en goinfre de notions apocalyptiques comme le réchauffement de la Planète vous rendez-vous compte ? La Planète! Rien de moins, c’est sérieux non !
4)    Ben oui que vont vous dire les ‘’responsables’’ politiques, mais la vente des voitures c’est de l’Économie avec un grand E. Restreindre de façon draconienne l’usage de l’automobile, c’est la baisse des ventes d’auto, de pièces de rechange, des services de dépannage et d’entretien, la baisse des revenus d’assurances, d’essence et des taxes que ça rapporte, des stationnements payants, de la construction des routes qui créent des emplois. On vous dira que les méfaits de l’automobile justement engendrent toute une économie du désordre qui rapporte beaucoup???  Ça aussi je vais en reparler dans une prochaine étude.
5)   Étrange raisonnement que ce discours mille fois répété. Un discours de fous qui gèrent et administrent des fous, ça porte un non ça, c’est de la folie au cube, de la folie collective. De la démence!
Puis d’ailleurs est-ce bien vrai que tout ce désordre rapporte tant que ça? Que le gouvernement fait ses choux gras des taxes qu’il collecte sur l’essence, les permis, les stationnements les ventes de ceci et cela, les services (douteux) qu’il gère si mal ?
Comment se fait-il que les coûts de santé (plutôt ceux de la maladie) mobilisent la moitié du budget de l’État ? Comment se fait-il que les budgets des villes, des provinces, des pays soient tous déficitaires, au point qu’en ‘’Économie’’ comble de l’absurde, on ne gère plus la normalité d’économies saines qui fonctionnent librement et efficacement, mais plutôt on tente de gérer des crises à répétitions qui  sont devenues la norme en matière d’Économie ?  Les transports ne sont pas en crise, pas du tout, ils sont déficients, ineptes, aux  limites de la nuisance générale et c’est là leur normalité. Une ville dans le Monde où la circulation automobile serait exemplaire harmonieuse par son efficacité ne relèverait pas de la normalité mais bel et bien du prodige, du miracle.
Tandis qu’actuellement et depuis plus de 50 ans (mettons) la règle absolue en matière d’organisation, de planification urbaine, c’est le gaspillage total, la criminalité et la délinquance absolument ingérables sur les routes peu importe la fréquence des sanctions, le nombre de policiers qu’on y met, la redondance des campagnes de civisme. Peu importe la pollution, les blessés, les morts, le saccage des ressources naturelles, les maladies, l’incompétence crasse des pouvoirs qui n’en sont pas, la démission des autorités, la résignation générale devant un état de corruption endémique dans une atmosphère de je je-m’en-foutisme qui dépasse l’entendement.
Pas seulement sur les plans locaux, mais à la grandeur de l’économie mondiale. Les gouvernements se plaignent quotidiennement de leurs déficits impossibles à résorber, de leurs dettes qui augmentent aux limites de toutes les ruptures, qui menacent partout et toujours la sécurité dans le Monde.
Toutes les sécurités sont en jeu. Toutes!
La faute à l’automobile?
Oui et non. En tous cas l’usage totalement irrationnel de l’automobile qui est grande consommatrice d’énergies fossiles, cause des guerres partout dans le Monde non?
Bien sur que tout cela est loin d’être simple. En fait, l'automobile, simple machine sans conscience n'est responsable de rien du tout. Ce sont les usagers qui sont responsables. L'automobile n'est pas la seule cause des problèmes actuels, mais c'en est toute une.
Une vraie, et d’autant plus significative qu’il dépend de chacun de nous d’y mettre bon ordre. Comprenons-nous bien,  la Paix dans le Monde est une affaire d’idéal, je dirais presque d’illumination. C’est un sujet qui déborde la conscience individuelle. Mais le contrôle de la voiture, de ‘’sa’’ voiture est à la portée de chacun de nous. Cela n’exige aucun sacrifice bien au contraire.
La bonne gestion de son auto, son partage aux heures de pointe, le covoiturage, son entretien pour qu’elle dure vingt ans au lieu de sept comme c’est le cas actuellement, toutes ces choses sont de formidables économies. Si vous tenez tant à aller bosser en ville à partir de votre cité dortoir, aussi bien faire le trajet en 15 minutes à bonne vitesse sécuritaire que de le faire au pas d’escargot  dans un nuage empuanti de vapeurs empoisonnées, au milieu d’une bande de frustrés qui menacent de vous rentrer dedans à chaque tour de roue non?
Si vous partagez votre voiture avec vos semblables peu importe l’organisation que vous choisirez, vous économiserez  temps,  essence, usure, taxes, assurances, entretien, médicaments pour soigner vos maladies mentales (stress, ulcères, insomnies, etc.) bref vous aurez plus d’argent.
Ce n’est pas pour cela au fond que vous avez une job ? Pour qu’elle vous apporte la satisfaction de faire une tâche qui vous satisfasse et pour laquelle vous voulez être bien payé afin de mieux vivre ?   
Alors? C’est quoi votre problème?
C’est que vous voulez être seul dans votre auto. Vous ne voulez pas partager. Vos voisins vous écœurent. Vous êtes misanthropes. L’enfer c’est les autres! Vous trouvez ça imbuvable de perdre votre vie dans les embouteillages, de vous empoisonner l’existence à vous déplacer comme une tortue avec un bolide fait pour la vitesse, et christ que ça coûte cher ! Mais bon, reconnaissez que vous êtes l’artisan de votre malheur. De  votre damnation dans la circulation.
Que faire ?
Vous devez changer!
Ben oui c’est facile à dire mais comment faire?
Dites, vous avez un cerveau ou bien c’est de la sauce blanche ? Je vais vous en donner des solutions (commencez par aller lire la première partie de cet ouvrage) et je ne vous empêche pas d’en imaginer d’autres. Quand il s’agit de vous envoyer en l’air, de planifier des vacances exotiques, de décorer votre maison, de vous amuser avec des copains, des copines, des amis, vous y arrivez oui ou non?
Ben alors en quoi le problème de vos déplacements pour aller travailler, dans les embouteillages, est-il insoluble ?  Si vous ne restez pas trop loin, mettons 1 à 5 kilomètres, prenez donc une bicyclette.
Ah oui me direz-vous? Mais ça ne marche pas en hiver !
Ça marche moins en hiver, mais ça marche au printemps, en été et en automne, c’est déjà ça de pris. Puis c’est la moitié de l’année en économie de voiture, ce n’est pas à dédaigner.
Bien sur me direz-vous encore mais quand il pleut hein, quand il pleut ? Qu’est-ce qu’on fait?
On met un imperméable, des garde-boues à sa bicyclette, on achète des pneus antidérapants. C’est moins cher qu’un plein d’essence et ça dure des années.
Les enfants de 10 ans vont à l’école même quand il pleut quand elle près de chez eux. Pourquoi pas vous qui êtes des adultes ne feriez-vous pas quelques kilomètres par jour à bicyclette, même sous la pluie (en voilà une affaire!) d’autant plus que cela vous ferait perdre votre bedaine de bière et améliorerait votre pression artérielle ? Et puis quoi, il ne pleut pas tout le temps.
Le reste c’est affaire de partage d’auto, de transports en commun, de débrouillardise collective, et l’automobile peut elle aussi faire du transport en commun. À deux par voiture  chaque matin et soir (pour commencer) on réduit de moitié l’encombrement des routes, c’est déjà quelque chose de spectaculaire non? Imaginez à trois dedans puis à quatre.
Est-ce possible? Ben oui c’est possible !
Au point que c’est maintenant devenu nécessaire.
Pourquoi?
Parce que ça n’avance plus!
C’est bloqué, engorgé, full plein toujours et partout. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ? Il y a trop de voitures, et surtout trop de voitures avec UNE seule personne à bord. Le piéton, et avec lui le cycliste et les autres automobilistes, sont constamment sur le qui-vive. On  ne sait jamais de quel coté va vous arriver le prochain moron avec son téléphone cellulaire au volant qui va vous percuter ou vous écraser. Ou bien l’autre ivrogne ou bien l’autre là,  abruti de fatigue qui ne va pas vous  voir. Ou le jeune ou vieil imbécile qui roule à grande vitesse sans souci des autres.
Sans parler de ces sottes et de ces idiots qui roulent avec des écouteurs dans les oreilles (le téléphone) ou à bicyclette, à se défoncer sur des tounes pleines de vacarme, ce qui fait qu’ils, elles, ne voient plus la route et vivent dans une bulle sonore apocalyptique. Il parait qu’il y en a même qui textent au volant. Ils écrivent à leurs amis sur leur téléphone des niaiseries pendant qu’ils conduisent.
Aux fous non!
Il faut donc changer ses habitudes de conduite et d’utilisation de sa voiture de son plein gré et avec enthousiasme si on considère qu’en bout de compte tout le monde s’en portera bien mieux, et ce changement-là  n’exige aucun sacrifice bien au contraire. Il suffit mais il faut, s’entendre avec ses semblables et de préférences ses proches. Parents, collègues, voisins, services de proximité à créer et encourager. Ce n’est pas si sorcier que ça, et quand on considère la somme des décisions sottes qui depuis 100 ans ont abouti à faire de l’automobile un tel cauchemar, on se dit qu’en fin de compte un peu d’imagination consacrée à bien faire au lieu de mal faire ne ferait pas de tort !
Je n’ai pas raison ?
Bien sur que j’ai raison et vous le savez tous.
D’autre part comme il y aura toujours des récalcitrants qui considèrent qu’ils ont tous les droits et très peu de devoirs, alors il faudra légiférer et au besoin sévir.
Le droit de polluer, de bousculer, de blesser, d’estropier, de tuer avec sa voiture, d’embêter tous les gens avec sa bagnole, d’encombrer la ville, les voisinages, la Terre entière au détriment de la vie en société, ça n’existe absolument pas! Si quelque part des législateurs déments ont osé faire du privilège de conduire une voiture un droit absolu, il faut révoquer ce droit et abroger de telles lois si nuisibles.
La chose s’est faite avec la cigarette. Les compagnies de tabac ont fait la guerre devant tous les tribunaux pour défendre leur ''droit'' de vendre du poison et elles ont perdu toutes leurs causes. On ne fait plus de publicité de nos jours en faveur de la cigarette, on ne fait plus la promotion du sport ou de l’art avec le tabac, il faudra faire de même avec la voiture aussi tueuse que le tabac et probablement plus encore. Le tabac est un poison et on l’écrit sur chaque paquet. Faudra-t-il faire de même avec la voiture?
Peut-être!
À suivre…
Julien Maréchal
Montréal
AMCH Rallye 2000 Qué, Inc.

vendredi 19 août 2011

La circulation automobile à Montréal: un cauchemard à régler !

La Corporation des Premières Assises Mondiales
Sur la Condition Humaine, Rallye 2000, Qué Inc. (1998)
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1ère partie 

Montréal le vendredi 20 août 2011
Pour MM. Jean Charest, Sam Hamad, Gérald Tremblay, et tous les députés de l’Assemblée Nationale, ainsi que les membres des oppositions à Montréal.Une copie a également été envoyé par la Poste à M. Yves Désautels à Radio Canada.
Congestion à Montréal
Suggestions :
Le système ayant déjà été utilisé avec un certain succès, surtout sur le court terme dans d’autres pays et d'autres villes, l’urgence de la situation et la nécessité commandent.
Aux grands maux, les grands remèdes!
Décréter, sans soucis de se faire des ennemis politiques, mais agir pour le bien commun.
1) Pour une période de six mois à partir de l’Action de Grâce (ainsi donner le temps aux gens de s’adapter) que les jours de la semaine entre l’Action de Grâce et le 21 mars prochain, seules les voitures ayant un chiffre pair ou un chiffre impair puissent circuler en ville en alternance du lundi au vendredi. Réquisitionner sans frais les médias, surtout la radio le matin, pour s’assurer que ce décret sera respecté. Faire la liste des exclusions, comme les services publics, les taxis, les véhicules de livraison (on limitera les heures de ceux-ci en dehors de celles du décret) les transports handicapés etc. Un simple registre avec un numéro de téléphone sans frais tiendra la liste à jour. En cas de violation pas d’amendes, mais le véhicule est forcé de se stationner et on envoi au délinquant ses clefs et son enregistrement par la poste, à ses frais, mais uniquement les frais postaux, et on lui appelle un taxi s’il n’a pas le téléphone. Décider des heures de la mise en application du décret, par exemple entre 6hrs et 9hrs, puis entre 16hrs et 19hrs. Ceci étirera le temps des heures de pointes parce que cela obligera les usagés susceptibles de vouloir utiliser leur voiture, à circuler en dehors des heures du décret. Ce qui soulagera la circulation et décongestionnera les rues surtout aux heures de pointe. Voir à la fin le détail explicatif des chiffres et des lettres.
2) On a avancé la possibilité de réduire les tarifs des transports en commun. Le mieux et le plus efficace est simplement de les abolir complètement pendant les heures du décret, ou une formule semblable. Faire les choses simplement en ayant à l’esprit que ceux qui achètent des passes auront droit à un rabais substantiel. Par exemple moitié prix, pendant la durée du décret.
3) Nous ne sommes pas en temps de guerre et les pouvoirs publics répugnent à utiliser des mesures coercitives. Ne confondons cependant point le courage avec la dictature. Il faut réquisitionner près des transports en commun tous les stationnements disponibles, et en faire des incitatifs, que ce soit sur des terrains publics ou privés, et au besoin assurer un certain gardiennage pour rassurer les usagers et faciliter les entrées et sorties. On dédommagera les propriétaires privés par l’une ou l’autre exemption fiscale. Ceux ou celles qui ont des numéros de plaques autorisés les jours pairs ou impairs, pourront prendre en charge les autres usagers et ainsi de suite, alternativement. Par exemple un automobiliste désireux de prendre des passagers peut afficher dans son pare-brise ou sa lunette arrière, un carton vert (ou orange peu importe) et les gens susceptibles de monter avec eux arboreront ce même carton qu’ils brandiront comme on fait du pouce, pour signaler leur intention. Ils embarquent de préférence aux arrêts d’autobus, sur les stationnements, là où cela ne nuit pas à la circulation, comme les taxis. Le reste est affaire de débrouillardise. Les gens peuvent se faire un carton indiquant leur destination, Centre-ville ou rue ou quartier au besoin. Tout le monde y gagnera en économies d’essence à tour de rôle. Et en temps.
4) Accorder une attention particulière aux automobilistes qui circulent seuls dans leur voiture, et les inciter fortement à prendre en charge d’autres citoyens. Il est certain que cette sorte de covoiturage ‘’spontané’’ encouragera une meilleure connaissance de ses semblables, et favorisera des amitiés nouvelles. Le tout pour le plus grand bien commun. Et qu’on nous fiche la paix avec le complexe de la sécurité au nom duquel les citoyens se retrouvent de plus en plus isolés, et de plus en plus remplis de suspicion envers leurs semblables. Que diable les gens ne sont pas tous des fous ou des criminels ! Une atmosphère de convivialité ne peut qu’augmenter la bonne entente, et à la longue les gens apprécieront cette expérience de civisme qui servira plus tard, lorsque le réseau sera réparé. On fera alors le tri des bonnes idées et on les rendra permanente, pourquoi pas?
5) Faire une vaste campagne de sensibilisation au respect des cyclistes, et s’il le faut tracer dans toutes les artères des signes, des pistes, signalant la priorité aux bicyclettes. Instruire les cyclistes à la plus grande courtoisie et au respect des règlements. La petite délinquance chez les cyclistes n’est pas vraiment dangereuse, donc tolérance et compréhension, parce que l’essentiel de cette délinquance vient du fait que les cyclistes n’ont pas la place qu’ils méritent, vu leur formidable impact sur la décongestion des rues, la santé et la forme des gens qui vident les hôpitaux en favorisant l’exercice, et la baisse considérable de la pollution et la dégradation des infrastructures. Une bicyclette c’est rien comme espace, comme poids et comme pollution. Il faut absolument mettre la bicyclette à l’honneur partout, tout le temps. Bien évidemment il faut mettre des supports à bicyclette partout, dans les coins de rues. En face des commerces, partout.
6) On doit encourager, surtout chez les ados l’usage de la bicyclette pour se rendre à l’école plutôt que l’autobus scolaire. Les jeunes manquent d’exercice et sont moins vigilant de ce fait à l’école, où leurs performances académiques se ressentent de leur avachissement. Il est certain que leur nombre grandissant dans les rues incitera les automobilistes à plus de prudence. Tout le monde ou presque fait de la bicyclette et a des enfants, il faut donc sensibiliser les gens grands et petits, un peu comme on l’a fait (et on ne le fait plus) lorsqu’il a fallu convaincre les gens de se laver les mains et de tousser dans leur coude, au lieu de le faire dans le visage de leurs semblables. Si de telles campagnes fonctionnent pour la grippe et le rhume, elles fonctionneront aussi pour la circulation et chacun s’en trouvera mieux…
7) Abolir pour la période du décret l’usage des parcomètres afin d’éviter que les gens soient obligés aux 2 ou 3 heures de changer leur voiture de place ajoutant au désordre ambiant. C’est peut-être payant les parcomètres, mais à la longue les désordres qu’ils engendrent avec la frustration qui va avec, est cent fois pire que les quelques argents qu’ils rapportent, sans parler de leur gestion qui est calamiteuse. D’autant plus que les pouvoirs publics ne sont pas des entreprises dont la première tâche est de faire de l’argent et d’engranger des amendes, mais de servir le public. D’ailleurs, parcomètres hausses de taxes ou amendes n’empêchent nullement les déficits de gonfler, et les services de devenir de plus en plus inefficaces. Réfléchissez-y chers politiciens.
8) Ne pas oublier de faire dans cette campagne de sensibilisation la promotion de l’usage de ses jambes et enseigner partout aux automobilistes surtout, aux cyclistes ensuite le respect du piéton. Marcher c’est un droit naturel, une nécessité, ce n’est pas un privilège. Mais la voiture oui, c’est un privilège qui peut être révoqué lorsque les gens en abusent, et tout le monde ou presque en abuse. Le trottoir ça se partage comme la rue, il suffit d’y aller lentement et de céder le trottoir à tous les piétons quand on est cycliste. On ne peut pas forcer tous les enfants par exemple à circuler à bicyclette dans la rue, ce serait criminel. Dans l’ordre donc, la priorité en matière de circulation en ville (au moins) va aux piétons en premier, aux cyclistes ensuite, puis aux transports en commun, et enfin aux automobiles, aux camionnettes, et aux poids lourds.
9) Les excès de vitesse doivent être réprimés avec sévérité. La ville n’est pas un champ de course, ni les rues des lieux de défoulements.
10) L’alcool doit être l’objet d’une surveillance accrue vu ses ravages. Il faut absolument rendre le système Nez Rouge permanent à l’année, pas seulement au temps des fêtes.
11 Trop de gens utilisent encore au mépris des lois leur téléphone cellulaire au volant. C’est commun et répandu. Peut-être, main libres ou pas, l’interdire carrément.
12 Tous les systèmes de covoiturages entre les villes doivent être encouragés fiscalement.
13 Le décret ne s’applique pas aux touristes ayant des plaques autres que celle du Québec, y compris celles des autres provinces. Affaire de jugeote. Il s’applique à toutes les plaques du Québec, sur l’Ile de Montréal, ou presque. On peut délimiter un quadrilatère.
14 Les gens étant sensibles aux réprimandes ils le sont aussi aux encouragements. On instituera donc des prix pour les citoyens qui seront signalés par leurs pairs ayant fait preuve d’imagination et de courtoisie dans l’amélioration générale des conditions de la circulation. Sorte de tableau d’honneur que reflèteront les médias.
15 Sur l’Internet les gens pourront faire des suggestions quant aux améliorations à apporter dans le détail des quartiers, des rues avoisinantes, autour des centres d’achats etc. Les pouvoirs publics ne peuvent pas être partout. Le citoyen a sa part à faire, comme d’entretenir sa façade de trottoir, son bout de rue qu’il doit garder propre, quitte à mettre ici et là une poubelle pour que les passants y jettent leurs ordures. Donner l’exemple et ramasser soi- même les débris pas trop sales que le vent emporte.
16 Faire cesser cette pratique malsaine où les gens encombrent les trottoirs et les ruelles de leurs gros débris. Qu’ils aillent obligatoirement les porter aux Éco-quartiers ou que les villes se dotent de moyens (contre frais raisonnables) d’aller chercher tous ces gros objets, de les recycler et de les redistribuer au lieu de les enfouir. De petites entreprises spécialisées dans ce ramassage feront l’affaire et seront en partie subventionnées, exemptées d’impôt ou chargeront des frais minimaux. Tout cela est possible, facile, et créera des emplois. Grosses économies à la clef ! Moins il y aura de camions pour ramasser les vidanges plus la circulation sera fluide. Tous y gagneront. Le vidangeur est celui qui exerce actuellement le métier le plus utile à tous. Sans lui ce serait la peste, le typhus, le choléra. Honneur aux vidangeurs!
Note :
Je me doute bien que ces suggestions ne trouveront que peu d’échos auprès des politiciens frileux d’aujourd’hui, mais je vais les mettre sur Internet, et encourager les gens à forcer les édiles à s’en inspirer, ou à tout le moins d’en ajuster les mécanismes afin de les rendre aussi pratiques que possible. Éviter l’esprit de conformisme qui veut couler tout le monde dans le même moule.
À lieux différents, organisations différentes.
Ce sont des suggestions et elles méritent qu’on s’y attarde. Il y en a d’autres de possibles, je n’ai pas tout dit. Tant s’en faut !
J’y reviendrai.
Julien Maréchal
Montréal
P.S. : Y aura-t-il des râleurs, des mécontents ?
Il y a toujours des râleurs et des mécontents, mais il y aura plus de contents.
C’est à considérer quand on veut se faire réélire.
Détail explicatif des chiffres et des lettres : Toutes les plaques du Québec comportent des chiffres et des lettres. Il suffit de lire l’ensemble des chiffres inscrits sur la plaque pour déterminer si le nombre est pair ou impair. Le zéro est pair parce que c’est le 10. Pas nécessaire de s’enfarger dans les fleurs du tapis afin de discréditer la suggestion. S’il y a des exceptions, tant mieux pour eux et elles. C’est comme la loterie, il y en a qui gagnent mais pas tous. L’important est de diminuer considérablement le flot des voitures, la pollution, l’encombrement. Les gens vont s’ajuster, faites confiance.

vendredi 11 mars 2011

Les abus d'Hydro Québec doivent cesser!

1er avril 2012

Nous reproduisons ici un article paru dans le Courrier du Sud à la rubrique commentaire.
Ce commentaire de M. Clément Sauriol est reproduit ici avec l'aimable autorisation de son auteur.
Mots clefs: Énergie, Électricité, Hydro Québec.
Un prochain article portera sur les compteurs numériques ''intelligents'', que la société d'État Hydro Québec installe maintenant un peu partout.

À propos des hausses tarifaires à répétition d'Hydro-Québec.

On nous a servi depuis dix ans les arguments des prix de l'électricité à New-York, à Toronto, en France, et il n'y manque que les tarifs de Ouagadougou ou de Pretoria, et pourquoi pas tant qu'à dire n'importe quoi ceux de Beijing ou de Londres?
Aux USA l'électricité est produite par des Cies privées, des Publics Utilities, réglementées. Au Québec toute l'électricité est produite par l'État Québécois, avec les taxes des Québécois, par des Québécois, pour des Québécois. C'est là un de nos avantages économiques, et pourquoi donc devrions-nous payer le prix de New-York alors qu'on peut payer celui du Québec? Pourquoi diable un avantage chez nous devrait-il être déconsidéré aux douteux arguments de ceux qui sont mal fichus ailleurs? Un coup parti on pourrait nous dire qu'on est ben chanceux de vivre ici avec $25,000.00 par année alors qu'en Égypte et ailleurs dans tant de pays, les gens vivent avec $500.00 par année. On pourrait faire comme eux non?
En fait la société d'état Hydro-Québec du fait de son monopole, se conduit comme tous les monopoles en abusant de son pouvoir. Les dirigeants de cette société PUBLIQUE rappelons-le, doivent gérer au mieux des intérêts collectifs, un bien collectif qui ne leur appartient pas du tout.
L'électricité ne doit pas augmenter comme augmente le coût de la vie, il doit baisser en considération même de cette augmentation du coût de la vie qui ne cesse de monter.
Combien pensez-vous que les gens payent leur litre d'essence dans les pays de l'OPEP? Pensez-vous vraiment que dans ces pays l'argument du prix du litre à la pompe à Paris aurait la moindre valeur chez eux?
Qu'Hydro-Québec cesse donc de jeter la bisbille dans nos affaires et que ses dirigeants se conduisent en braves gestionnaires. On ne leur demande rien d'autre et ils sont ma foi, fort bien payés, pour nous faire bénéficier de nos investissements générationnels.
Alors du respect hein!

Clément Sauriol
Montréal

Les choses iront bien mieux lorsque le Québec sera un vrai pays.
L'indépendance est une urgence incontournable.
Julien Maréchal

mercredi 22 septembre 2010

Le Québec en septembre 2010 (Commission Bastarache et cie)

Québec automne 2010

L'actualité nous informe au jour le jour de la situation culturelle et économique du Québec à l'heure d'une récession qui ne se manifeste pas, de scandales politico financiers qui n'en finissent plus.
La commission Bastarache, du nom du juge qui la préside est une triste platitude qui a pourtant le mérite de ses défauts. Elle nous montre à quel point les lobbies sont omniprésents auprès des pouvoirs politiques alors qu'ils sont tout-à-fait capables d'influencer les ministres élus dans le but de leur faire nommer les juges, les hauts fonctionnaires, bref de mettre en place les petits amis du pouvoir pendant que le pouvoir est entre les mains de tel ou tel parti. On pensait depuis René Lévesque que de telles pratiques, si elles n'étaient pas complètement disparues, avaient considérablement diminuées, ou à tout le moins qu'elles étaient susceptibles de contrôle policé.
Il n'en est rien, la corruption bonace s'est installée partout comme étant une sorte de norme contre laquelle il n'y a pas lieu de se formaliser. Attendons donc le changement de gouvernement alors que vraisemblablement le Parti Québécois prendra alors le pouvoir et ordonnera les différentes commissions qui feront les procès du Gouvernement actuel de M. Charest.

Commissions d'enquêtes sur la collusion, la construction, les abus de pouvoirs, la brutalité policière, le CHUM, la réforme de l'éducation. Nous risquons fort au cours des prochaines années de n'avoir comme citoyens qu'à assister à d'interminables règlements de comptes entre politiciens qui ne se rendent pas vraiment compte qu'ils sont d'un autre âge.

J'informe ici mes lecteurs que la dernière version du ''Québec Troisième Round'' qui porte sur l'indépendance du Québec à venir est maintenant prête, et qu'elle sera bientôt publiée sur ce site. On pourra également s'en procurer une version papier selon des modalités faciles qui seront également mises sur ce site.

Tout porte à penser que l'écœurement général engendré par la vénalité des politiciens va bientôt pousser les québécois dans la voie de la libération nationale. J'aurais préféré personnellement que cette indépendance se fasse par une décision majoritaire fondée sur l'intelligence et la raison. À défaut de ces grandes attentes on prendra ce qui passe et ma foi nous vivrons avec les conséquences.
La raison ne triomphe que rarement, mais ses ennemis finissent toujours par mourir

Vive le Québec indépendant.

Julien Maréchal

samedi 29 mai 2010

La saison politique de l'été 2010

Samedi le 29 mai 2010

Je reprendrai bientôt la parole sur le site.

Une nouvelle version de ''Québec Troisième Round'' est en voie de parachèvement.

D'autres sujets sont également en préparation.

Julien Maréchal

mardi 2 février 2010

Les droits d'auteur de Julien Maréchal

Le site de Julien Maréchal

Soyez tous les bienvenus.
J'espère que vous prendrez la peine de parcourir ce site. J'espère qu'il vous aidera à réfléchir à propos de quelques enjeux importants ici au Québec.

Je voudrais cependant attirer votre attention sur le fait que tous les textes ici n'engagent que ma responsabilité, et sont la propriété de l'auteur que je suis, ainsi que la maison d'édition de l'A.M.C.H. Rallye 2000 Québec Inc.(1998).

Tous les textes qui suivent sont soumis aux lois sur la propriété intellectuelle, les droits d'auteurs, de diffusion, et de reproduction. Vous pouvez tous prendre copies de courts extraits à titre de citations.
Vous pouvez bien évidemment transmettre à votre entourage les liens qui leur permettront à leur tour de prendre connaissance du contenu du blog.

Je vous remercie pour votre intérêt, et j'aurai grand plaisir à lire vos commentaires. Je vous signale toutefois que je ne réponds jamais aux propos insultants. Je suis sensible à la critique, du moment qu'elle demeure courtoise et éclairée.

Julien Maréchal

lundi 1 février 2010

La Caisse de Dépôts et Placements du Québec en 2010


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1er février 2010
Mots clefs: Caisse de Dépôts et Placements du Québec
Première partie (I)

Mise à jour du 1er avril 2012.

Rappel express au sujet du vol de 40 milliards commis sous la Gouverne d'Henri-Paul Rousseau alors à la tête de la C.D.P.Q. en 2008.

Communiqué de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)
Rappel de mémoire au sujet des pertes de la Caisse de Dépôts et Placements du Québec en 2008.
$40,000,000,000.00. Quarante milliards de dollars.

Questions, toujours pertinentes à poser aux dirigeants de la Caisse de Dépôts et Placements du Québec. Ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier.

A) À quelle hauteur de ses placements la Caisse investit-elle dans les entreprises du Québec, et comment se compare-t-elle avec les autres caisses publiques semblables, ailleurs au Canada et au Monde ?

B) La Caisse a-t-elle dans ses statuts une obligation de responsabilité envers les entreprises Québécoise ?

C) Ses statuts ont-ils été changés récemment (depuis l’arrivée d’Henri-Paul Rousseau) afin de favoriser une politique hasardeuse de placements, dans le seul but d’engranger des profits sans égard aux risques afférents ?

D) Qui sont ceux qui ont décidé au cours des sept dernières années des orientations de la Caisse ? Autres qu’Henri-Paul Rousseau.

E) Et pourquoi ont-ils voulu privilégier ces actions plutôt que d’autres ? En somme nous leur demandons ici de nous expliquer la philosophie d’investissement et de rentabilité qui les anime.

F) Dans le détail et afin de renseigner tous les Québécois, que sont les papiers commerciaux (PCAA) et nous voulons comprendre ?

G) Où se situent ces autres pertes à hauteur de 28 milliards de dollars qui figurent également dans le bilan négatif (-25%) de la Caisse en 2008 ? Pourquoi ces pertes ?

H) Comment, dans quelle mesure, et en combien de temps, la Caisse peut-elle raisonnablement espérer reconquérir ses pertes, en tablant sur une reprise de l’économie qui redonnerait de la valeur à tous ces investissements déficitaires ? On suppose ici que la Caisse détient des documents, des engagements financiers, signés par ses partenaires ici et à l’étranger, et qu’il ne s’agit pas seulement de créances qui ont été acheté sans espoir de revente et/ou d’échange éventuels.

I) Dans quelle mesure ces pertes extraordinaires mettent-elles en danger les ressources des retraités et autres épargnants, qui sont si inquiets de leur sécurité financière, maintenant qu’ils arrivent à la retraite ?

J) Y aura-t-il d’autres pertes qui se traduiront par des baisses mensuelles de revenus sur plusieurs années ?

K) Combien de personnes sont touchées et pour combien de temps ?

L) À combien les actuaires, qui font des prédictions sur le moyen et le long terme, estiment-ils les hausses de tarification qui vont maintenant surgir de partout afin de financer les services gouvernementaux affectés par ces pertes ?

M) Quels sont les services gouvernementaux touchés, et quels sont les autres, non gouvernementaux, qui seront affectés ? Nommez-les ?

N) Combien de temps estiment-on en haut lieu que cela prendra pour redresser les actifs de la Caisse à hauteur de 2007, et de combler ses manques à gagner par la suite ?

O) Quelles sont les mesures qui sont actuellement prises pour tenter de limiter les dégâts ? Expliquez-les de façon que tout le monde comprenne.

P) La Caisse a-t-elle l’intention de changer radicalement ses politiques d’investissements, et comment compte-elle s’y prendre ?

Q) La caisse a-t-elle prévue un mécanisme d’enquête intérieur, afin de s’assurer de la parfaite honnêteté de ses transactions au cours des dernières années ?

R) La Caisse a-t-elle l’intention de publiciser dorénavant ses résultats aux trois mois comme cela se fait ailleurs, plutôt qu’une fois par année ?

S) Étant donné que depuis les débuts de cette crise le Gouvernement refuse de donner le mandat au Vérificateur Général du Québec d’examiner les pratiques de la Caisse, celle-ci compte-elle demander elle-même, dans un souci de transparence au Vérificateur Général, de faire cette enquête au bénéfice des citoyens du Québec ? Nous pensons ici à des actions autres que celles qui ont été faite par la firme Samson Bélair Deloitte et Touche qui est uniquement comptable.

T) La Caisse prévoit-elle réclamer à ses responsables (son personnel) les primes au rendement versées, étant donné qu’il n’y a pas eu de rendement, mais uniquement des pertes ?

U) La Caisse a-t-elle prévue une politique de mises à pied, de mises à la retraite, de congédiements, de diverses mesures, afin de s’assurer que les responsables de ce gâchis ne puissent plus nuire, et ce, au-delà des sanctions qui pourraient être prises dans un avenir prochain, tant par la Caisse que par des clients qui devront s’adresser aux tribunaux afin d’obtenir justice ?

V) La Caisse, de concert avec le Gouvernement, compte-elle entretenir et/ou mettre sur pied pour au moins quelques années, un service efficace d’information et de suivi des mesures qu’elle entend prendre, afin de redresser la situation actuelle. On parle ici d’un service de suivi de toutes les décisions susceptibles d’aider la Caisse à recouvrer ses avoirs, et ce dans les plus brefs délais ?

W) Quels sont les conséquences immédiates et futures (anticipées) qu’auront sur les finances de la Caisse, des pertes aussi énormes que celles de 2008 ? La Caisse prévoit-elle des défections de ses investisseurs dans un avenir proche, et à quelle hauteur ?

X) Dans quelle mesure les membres du C.A. et les directeurs de la Caisse sont-ils imputables de leur manque de vigilance au cours de ces années pour le moins désastreuses ?

Y) Autres questions... voir nouvelles questions. Pages suivantes.

Références :
le rapport annuel de la C.D.P.Q 2008 signé Pierre Brunet Président du C.A……
Voir MEDAC (Mouvement d’Éducation et de Défense des Actionnaires) PDG actuel Claude Béland, autrefois PDG des Caisses Desjardins, qui succède à Yves Michaud, le Robin des Banques, fondateur de l’organisme.
Nouvelles questions en 2010
A) Pourquoi M. jean Charest actuel Premier Ministre du Québec, s’entête-il à ne pas vouloir tirer au clair les conséquences du désastre financier de la Caisse de Dépôts, alors qu’il faut que l’opposition et l’opinion publique fassent constamment pression sur lui et ses ministres, afin de leur arracher à qui une commission parlementaire, qui des réponses aux questions en chambre, qui des questions de journalistes soucieux d’informer le public ?

B) M. Jean Charest à titre de Premier Ministre, premier gardien de nos institutions, ne devrait-il pas au contraire collaborer avec l’opposition, les médias, et ordonner lui-même toutes les enquêtes afin de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé ?

C) Que signifie chez lui et ses ministres (notamment l’ex Présidente du Conseil du Trésor Mme Jérôme Forget) cette attitude de repli, de refus, de braquage contre toute enquête exhaustive ?

D) M. Jean Charest a plusieurs fois répété que la Caisse était autonome et qu’elle se devait d’être apolitique. Cette assertion qui nous paraît totalement irresponsable, doit bien avoir, venant du Premier Ministre, d'autres raisons qu’un simple caprice. Pourrait-il nous expliquer en quoi une enquête approffondie sur le pire désastre financier de l’histoire du Québec, constituerait une menace pour notre démocratie, minerait notre crédibilité, ou provoquerait ailleurs dans le monde des réactions malsaines et lesquelles ? En d’autres mots, quels dangers effroyables M. Jean Charest tente-t-il de conjurer en refusant une telle enquête ?

E) Ne s’agit-il pas chez lui et ses ministres d’une attitude de dé responsabilisation, alors qu’il craint qu’une telle enquête puisse dévoiler des pratiques contestables, quant à sa politique d’investissements des avoirs du Québec.

F) Que veut-il nous cacher ?

G) Comment se fait-il que l’opposition, notamment le Parti Québécois, se contente de clameurs indignés, de protestations outrées et autres simagrées, au lieu de porter plainte devant les tribunaux et de provoquer la dite enquête, soit par une action politique, soit par une demande d’examen judiciaire ?

H) L’opposition craint-elle d’être mise en examen, alors qu’une enquête complète lèverait peut-être le voile sur les circonstances qui ont conduit à la nomination des responsables de la Caisse durant cette période sombre ?

I) Qui a nommé à son poste Henri-Paul Rousseau et selon quel procédé de sélection ?

J) L’opposition tout en clamant son indignation ne fait rien qui vaille pour nous éclairer comme c’est son travail. Pourquoi ?

K) Les partis d’opposition, toutes couleurs confondues, peuvent-ils nous assurer, qu’advenant leur élection dans un avenir proche, qui les porterait au pouvoir, qu’ils déclencheront alors cette enquête que le Premier Ministre actuel refuse ?

L) Que peut bien signifier cette tiédeur dans les actions de nos politiciens, pour que nous soyons collectivement nous les québécois, réduits à notre seul dépit impuissant, devant une telle catastrophe ?

M) M. François legault (P.Q.) fut le meilleur au cours de cette débâcle à poser les vraies questions ce dont il faut le féliciter. Que signifie son relatif silence actuel ? S’est-il lui aussi résigné ?

N) Dans la foulée des nombreux scandales qui secouent les milieux financiers partout dans le monde, quels sont les mesures que prennent au niveau des enquêtes, ces autres institutions détentrices de portefeuilles publics, et quelles sortes d’enquêtes ordonnent-elles ? Je pense ici à ‘’Teachers’’ équivalent de notre Caisse en Ontario, qui a aussi essuyé des pertes. Comme il est coutumier ici, nous regardons souvent du coté des Ontariens afin de comparer nos méthodes. Qu’en est-il cette fois-ci ?

La suite de cette affaire dans la seconde partie à venir sur ce site.

Qu'attendons-nous pour faire l'Indépendance du Québec?
Que nous soyons collectivement ruinés ?
Du train où vont les choses cela ne devrait pas tarder !
Julien Maréchal