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vendredi 12 octobre 2012

L'Affaire Stéfanie Trudeau Matricule 728 SPVM


Vendredi le 12 octobre 2012

Brutalité Policière. Mais jamais voyons donc!

L’agression qui fait l’actualité, Stéfanie Trudeau, clone des P.P. (Polices Provinciales) des années 50.
Commençons par dire qu’en cette année 2012 le taux de brutalité policière a atteint des sommets remarquables et remarqués (Printemps Érable). 
Même les policiers les plus hauts gradés, ceux qui continuellement minimisent les actes de leurs brutes les plus incontrôlables, ont dû admettre pour cette fois-ci que l’évidence leur sautait aux yeux. Difficile de mettre un pourcentage sur la fréquence de tels incidents (comme ils disent) il y en a tant et tant qu’en somme chez la Police, maltraiter les citoyens qui pensent  ou qui agissent de façon ‘suspecte’, est une norme tout à fait acceptable. Vrai, cela fait partie de la job et de la définition de tâche. 

Comment une Stéfanie Trudeau a-t-elle pu échapper aux contrôles pendant tant d'années, être seulement recrutée après son passage à l'Institut de Police à Nicolet? Personne donc avant ces incidents à répétition dont on dit que son dossier est surchargé, ne s'est donc avisé de ce que sa conduite avait de répréhensible? Voilà qui en dit long sur sa véritable nature et celles de ses confrères et consœurs qui la connaissent, la côtoient, et ne remarquent rien, parce qu'au fond ils et elles sont pareils (les).

Chez le policier moyen, la formation qu'il reçoit l'oblige à la courtoisie de façade avec le citoyen. Bien sur qu'il y en a qui sont enclins de par leur éducation familiale, à être courtois et respectueux des autres, mais ce n'est pas la norme, puisqu'il faut leur enseigner de telles choses, et leur imposer un code déontologique dont ils se passeraient bien autrement. 
Lorsqu'il y a accrochage et il y en a tout le temps, leurs représentants insistent lourdement avec une sorte d'indignation factice, pour nous dire que les policiers ne sont pas comme ça, i.e. des grossiers personnages qui doivent constamment se retenir de se montrer tels qu'ils sont. C'est tellement vrai qu'il n'y a qu'un policier, surtout pris en défaut, pour protester de sa gentillesse, de sa courtoisie, et comme il voudrait qu'on lui soit reconnaissant d'être poli, alors que pour le citoyen courant, je veux dire civilisé, cette affaire de politesse et de courtoisie, de déférence et de maintien face aux situations difficiles est tellement naturelle, qu'il ne lui viendrait pas à l'idée de protester ainsi continuellement de sa bonne éducation, et de vouloir être louangé de se conduire de façon normale.

Ils vous diront (ils me diront) que j’ai tout faux. Je leur répondrai que non je n’ai pas tout faux, et qu’ils sont mal placés pour me distinguer en matière d’intervention policière ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui acceptable de ce qui ne l’est pas.  Ce jugement général-là appartient aux citoyens qui sont les patrons des policiers, ceux qui payent pour le service, et que ces citoyens n’ont pas de comptes à rendre aux policiers, alors que c'est le contraire qui est la norme.

D’ailleurs s’ils me disaient une chose pareille cela renforcerait mon point de vue, alors que je leur signalerais que le seul fait qu’ils n’acceptent pas mon point de vue, prouve la justesse de celui-ci. J’ai une longue expérience des agressions policières. Jamais dans ma vie pourtant bien remplie d’expériences variées, je n’ai été attaqué dans la rue où que ce soit, par des malfrats, des voleurs qui en voulaient à mon portefeuille, des vauriens qui voulaient m’assommer pour un coup d’œil malheureux. Bref je n’ai pas à me plaindre de la gent délinquante ou criminelle. Quant aux rares fois où j'ai fait appel aux services policiers, en signalant par exemple qu'un itinérant gisait dans la rue, je me suis fait rembarrer avec le sentiment que si j'insistais il allait m'en cuire.

Avoir été apostrophé grossièrement par des policiers, ça oui ! Avoir été provoqué et insulté par des policiers, ça oui ! Avoir dû porter plainte contre des policiers, ça oui! Pour des résultats désolants, humiliants, minimalistes. Au cours de 30 dernières années si on faisait le compte, on s’apercevrait au vu des interventions policières, que ce soit dans la rue lors de manifestations pacifiques, ou lors d’interventions individuelles, la règle chez les policiers c’est la brutalité, la provocation. La courtoisie, le respect sont des exceptions. Chacun de vous qui me lisez avez votre anecdote personnelle de la bêtise policière. Cela fait un bien gros tas de bêtises!

Il y a au moins une vingtaine de citoyens, probablement plus encore, qui ont été abattus, tués par la Police au Canada, depuis moins de 15 ans, et je ne compte pas ceux, innombrables, qui ont été rudoyés, tabassés, humiliés et volés. Je ne connais aucun policier qui, à part des tracasseries administratives a été envoyé en prison pour ses crimes. Mettre un policier en prison cela ne se fait pas. Sauf s’il trahit sa classe en se livrant à des actes qui jettent le discrédit sur l’Institution Policière. Jamais s’il commet un acte insensé contre un citoyen dans l’exercice de ses fonctions. Quand il se fait pincer, parfois il se suicide.

Choses que ces messieurs-dames de la Police n’aiment pas entendre, au prétexte que la Police ce n’est pas une association d’enfants de cœur, je ne  vous le fais pas dire. Une pas si ancienne étude statistique faite sur des milliers de policiers, plaçait ces derniers aux tous premiers rang des batteurs de femmes, tout comme les médecins, avocats, et camionneurs. Mais pourquoi grands dieux une profession qui a pour devoir de maintenir la paix publique, devrait-elle au contraire être celle qui cause le plus de dommages à celle-ci? C’est une affaire de préservation de budgets et de sauvegarde des privilèges qui vont avec.

Tout le monde a remarqué avec raison, avec évidence, que n’eut été des téléphones cellulaires, la constable Stéfanie Trudeau, brute frustrée, malade psychopathe rétribuée par le public, n’aurait jamais été sanctionnée. Des Stéfanie Trudeau, des Allan Gosset, et autres Jean Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte, il en pleut, il en grouille dans les postes de Police, en veux-tu en v’la. 

Dites-moi donc si l’assassin de Freddy Villanueva, qui avait le tort lui d’être un petit délinquant fiché, a été puni pour son crime? Pas du tout! Ce n’est pas de sa faute c’est celle de son gun, si Freddy est mort! D'autant plus que le bougre jouait aux dés dans un parc avec ses copains, ce qui bien évidemment justifiait qu'il se fasse interpeller, agresser et tuer hein? L’enquête, à force de piétinements, de tergiversations, de sophismes techniques, est maintenant affaire du passé, et ce tueur est probablement encore dans la Police où il se fait oublier. Bien content d’avoir eu un puissant syndicat pour l’excuser, expliquer son geste comme étant un manque d’encadrement. Bref c’est un irresponsable et comme tel il ne peut pas être puni. Non, il vaut mieux parfaire sa formation.

Pas mal comme entourloupette sémantique. Bien évidemment cela ne trompe personne. Le nombre de fous dans la Police qui tirent sans réfléchir, il y en a tant que l’on n’arrive plus à les répertorier. Il y en a eu un, simple anecdote ici,  qui un jour pas si loin, dans un centre d’achat de Ville Lasalle a tiré sur un client qui avait l’air de voler un pot de fleur au printemps. Chose abominable qui mérite au moins une balle dans la peau...c'est la voiture qui a été touchée pfiouu!...et peut-être même la mort dans la rue? Jamais eu de sanction réelle contre ce policier ‘’étourdit’’, le pauvre.

Le jour où les policiers qui dégainent et agressent les citoyens pour des vétilles (il parait qu'une des victimes de l'agente Trudeau avait une bière à la main, ce qui a précipité l'agression) ou même pour des raisons plus graves, seront traduits devant les tribunaux pour y être jugés et répondre  de leurs actes, et ainsi être condamnés ou absous par des jurys de citoyens responsables, je commencerai à attacher un peu de crédibilité aux remords douteux des autorités policières, qui déplorent sans les punir plus qu’il ne faut, des crimes atroces qui se passent sous leurs yeux tous les jours, et qu’ils tolèrent comme étant de regrettables sous produits de leur culture.

Chaque année la manifestation citoyenne contre la brutalité policière tourne à la brutalité, aux affrontements. Les policiers s’en donnent alors à cœur joie.

Les policiers c’est bien connu sont des humains comme les autres. Comme les autres dites-vous? Pas du tout! 
Ce sont des gens au-dessus des lois, des individus conscients de l’impunité qui les attend s’ils se défoulent. En fait la Police est une secte, et ses membres sont des sectateurs de toutes les violences.

Ils détestent entendre des choses pareilles et si je tombe entre leurs pattes ils m’expliqueront, matraque en main, leur point de vue.

Stéfanie Trudeau sera peut-être cette fois-ci renvoyée de la Police, mais elle n’ira pas en prison, et la Ville de Montréal pas plus que le SPVM ne paieront de dédommagements aux victimes de cette agression. Cela prendrait au moins 20 ans avant que le moindre procès n'aboutisse...(à un non lieu).

Tenez , je fais le pari que Stéfanie Trudeau ne sera ni renvoyée ni poursuivie, ni punie. On la mettra dans un bureau, mais elle va garder sa job et pourra se défrustrer en donnant des tickets.
On gage?
Julien Maréchal

vendredi 28 septembre 2012

Facebook. Délire? Religion?


 Le site Facebook m'inspire beaucoup de doléances.

La visibilité du texte.

Ce qu'il y a d.agaçant avec Facebook, est ne peux pas pouvoir corriger sur le champ, les fautes qui sont dues la plupart du temps, à la faible visibilité du lettrage. 
Si je l'agrandis il se perd dans les marges et cela complique encore la tâche. 
J'ai essayé d'écrire d'abord les textes sur un fichier plus gros genre ''Office Word'', puis de le coller en place: succès mitigés. Des fois ça marche des fois non. Et pas moyen de savoir pourquoi, lorsque je vais dans les sites AIDE qui ne m'aident pas du tout. Ces sites proposent des tas d'interventions, et pas une seule qui réponde à mes préoccupations. Il me faudrait un cours sur Facebook, mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine? Je m'interroge.

C'est compliqué et confus. 

Facebook reprend avec beaucoup de complications informatiques ce que font les blogues. Après avoir tant bien que mal plus ou moins réussi à me servir du médium ''blogue'' voilà qu'il faudrait l'abandonner, parce que maintenant les choses se passent sur Facebook ou Twitter. 
Dans quelques mois, quelques années au plus, un autre petit malin pondra une nouvelle mouture de la communication généralisée, et le troupeau se précipitera sur ce pré y paître de l'information pour ensuite s'y faire tondre.

À quoi ça sert?

Je me suis aussi posé la question à savoir pourquoi j’écris tout cela et que je veuille le mettre sur mon site Facebook? Là où personne ne le lira bien sur puisque les gens ne lisent plus. Un ami fort en informatique m'apprend dernièrement que sur le milliard(?) d'abonnées à Facebook il n'y en a que moins de 1% qui performent. Les autre se contentent souvent d'ouvrir leur site, après quoi ils l'abandonnent tout simplement. Alors pourquoi continuer?

La réponse est complexe.

Facebook ne m’apporte rien qui vaille dans ma vie privée, et pas plus dans ma vie professionnelle. Du moins dans l'état actuel des choses. C’est une mode, et à ce titre elle influence des tas de gens, dont beaucoup de mes connaissances et de mes amis les plus intimes. Or s’il y a une chose qui me répugne considérablement c’est bien de parler de choses intimes à travers un médium aussi impertinent que Facebook.

L'intimité ?
Déjà que le nom, anglais à n'en plus pouvoir, me donne de l'urticaire.
Par définition l’intimité est une chose qui ne doit pas être galvaudée et offerte en pâture au public. Sur Facebook, tout est public, tout y est indiscret. L’étalage des goûts et sentiments de chacun y atteint des proportions où le mot indécence n’a même plus de sens.

D’autre part comme tout le monde embarque dans cette ‘’chose’’ ce ‘’ machin’’, et passe des heures par jour à y étaler ses couleurs, ses souffrances, ses petits bonheurs, ses goûts, ses opinions, où bref chacun s’y dévoile avec une impudeur qui rend la notion d’intimité et de respect de soi parfaitement incongrue, chacun se croit obligé de réagir à tout, et la plupart du temps ce qu’on y lit dépasse l’imagination en insignifiance. 

On a le sentiment que les adeptes de Facebook cherchent à se rendre intéressants en racontant en large et en travers leurs qualités et leurs vices, tout cela dans le but plutôt indigent d’avoir de l’attention. Il y a de notables exceptions, et je ne doute pas que pour une minorité éclairée Facebook propose un forum de discussion qui doit les enrichir. Mais à quel prix? 
Au prix de leur liberté?

Big Brother.
 
Il y a quelque chose de parfaitement infantile dans cette recherche de notoriété de la part de la masse des abonnés de Facebook, qui acceptent ainsi de renoncer à cette part d’eux-mêmes qui est la plus précieuse, soit leur vie privée.
Partout des voix s’élèvent constamment pour que les systèmes officiels de notre société, les jurisprudences et les institutions, arrêtent de colliger des informations qui servent à ficher tout le monde. Or pendant ce temps que font ces millions de gens qui fréquentent Facebook? Ils se racontent en détails, s’exhibent en illustrant des tranches de leurs existences à l’aide d’images, de propos, de constats, de critiques, de jugements de valeur qui en disent long sur ce qu’ils sont. Plus tard ils viendront se plaindre de ce que les pouvoirs publics ne respectent pas leur vie privée, alors que ce sont eux-mêmes qui racontent tout à leur sujet sur Facebook. 
Les agences privées et gouvernementales n’ont qu’à ouvrir Facebook et à naviguer sur cette toile intimiste, pour tout savoir sur chacun de ceux et celles qui participent à cette orgie d’étalage  de soi-même.
Certes je peux me contenter de n’y raconter que ce qui reste d’ordre public et ainsi apprendre des autres. D’autant plus que comme toutes mes relations y sont, et qu’elles ont toutes délaissées la Poste, le téléphone, ou les blogues au fur et à mesure que Facebook ou Twitter grandissaient, je n’ai quasiment plus le choix si je veux parler aux miens que d’embarquer à mon tour dans cette folie collective, véritable névrose, où la logorrhée informatique atteint des proportions épidémiques.

Le culte des égos.
Je me fais ainsi voler mes amis, mes connaissances. Ma vie doit se passer à pitonner pendant des heures pour pondre des textes, publier des images ou des vidéos afin de garder le contact. Au fur et à mesure que j’apprends à maitriser (pas vraiment) ce médium, mon temps et mes énergies se diluent dans un mélange équivoque et absurde de tentatives de communication qui ne riment à rien, puisqu’il y a tant à voir et à entendre sur Facebook et Twitter qu’en fin de compte, il n’y a plus de communication possible. 
Tout n’est plus que bruit de fond, tapage ambiant, rumeur indigeste, zappage d’une page à l’autre; et si tout le monde se complait dans cette impudicité, plus personne n’écoute ni ne reconnait qui que ce soit; et chacun chacune se raconte, se met en ligne, réagit aux autres dans le seul but d’être écouté, apprécié, commenté, là où les autres ne peuvent plus être que des otages de son soi-même.
Chacun devient au fil des jours de plus en plus noyé dans un marécage de tracas, de soucis, où le sens même de l’information est tellement dilué qu’en fin de compte, il n’y a plus personne parce qu’il n’y a plus de personnalité. Chacun devient au mieux un participant, au pire à peine un individu, dépouillé de ce qui fait sa spécificité, c'est-à-dire sa qualité de citoyen.

Une religion? Oui, mais une secte!
 
Facebook est une religion parfaitement sectaire en ce sens qu’elle oblige ses participants à rendre compte de ce qu’ils sont sous peine d’être oubliés, de disparaître dans le néant de l’anonymat.
Lorsque je critique Facebook, les blogues ou Twitter, je me fais dire par mes amis et mes connaissances les plus proches et les plus anciennes, que je ne suis plus dans le coup. Et sans nuancer, ces amis m’abandonnent et cessent de me parler, puisque selon les critères de Facebook, nouvelle religion de la communication, je ne suis pas parlable. Je suis donc de facto excommunié, et au fond je me demande si je ne suis pas gagnant d’être ainsi expulsé de ce monde de bavardage où tout n’est plus que bruit?
Julien Maréchal
Montréal

vendredi 24 août 2012

L'Épopée de ''La Denise'' Trionef de l'avenir (II)

Vendredi le 24 août 2012

 S'est tenue le 18 août dernier à Saint Jean Port Joli, la capitale de l'artisanat du Québec, une régate intitulée Les Joyeux Naufragés dans le cadre du festival des Chants de Marins.
Il y avait 5 concurrents et nous vous relatons ici l'aventure de ''La Denise'' construite par Yves Brunet sous la direction de Jean Marie Lacroix, qui est le concepteur de cet appareil flottant nouveau genre.
Il n'est pas sans rappeler ces voiliers remarquables que sont les trimarans ou autres catamarans qui participent à toutes ces courses qui se font autour du Monde.
''La Denise'' dont la taille est pour le moment minuscule (quelque chose comme 15 pieds de long par 10 de large avec un mât de 19 pieds de haut) se distingue par ses 3 assises, ses trois flotteurs, qui ont la particularité d'assurer à l'ensemble une stabilité pour le moins remarquable. 

Il faudra bientôt construire un de ces engins d'une taille qui pourra soutenir une maison, une plate-forme de travail pour les plongeurs, et pourquoi pas éventuellement, arriver à regrouper dans des ensembles cohérents, autant de ces trionefs qui pourraient former un petit village, une ville moyenne, et même une citée pourquoi pas?

Retenons de cette expérience que la Terre notre planète, est recouverte d'eau à 70%, et que nous n'occupons tous ensemble, ses plus de 7 milliards d'habitants, qu'une petite portion des terres émergées.

On peut imaginer ce qu'on pourrait faire avec de tels trionefs, capables de flotter sur la mer, d'y être déplacés, qui sait au fil des usages, des saisons, et ainsi de suite. 
Pour le moment contentons-nous de regarder sous forme de prototype, capable de supporter allègrement un équipage de 4 personnes, et aussi de prendre la mer, cet étrange appareil dont la forme affiche tout-de-même une certaine élégance.

Mais avant, regardons cette course. Mettez le son. 










''La Denise'' 









































Bien sur il y a eu aussi la fébrilité du départ, la remise des prix, quelques vidéos assez spectaculaires que nous vous montrerons dans un prochain reportage. 

.....à suivre.... 


Julien Maréchal




mardi 21 août 2012

''La Denise'' Trionef de compétition de l'avenir.(I)















Montréal le mardi 21 août 2012

La Corporation des Premières Assises Mondiales
Sur la Condition Humaine. Rallye 2000, Qué. Inc.
OSBL, ONG  Fondée le 19 mars 1998

7578  rue Henri Julien
Montréal Québec
H2R 2B5
514-750-1474

Re : La Denise, trionef de compétition

La charte de la Corporation autorise et encourage ses membres participants dont le C.A., le Secrétariat Général et tous les participants aux projets, à prendre toutes les initiatives nécessaires à l’accomplissement de son mandat qui est de réaliser ces Assises Mondiales touchant la Condition Humaine, au cours du XXIe Siècle.

Ces Assises, d’abord modestes, gagneront en importance au fur et à mesure que se joindront au mouvement autant d’individus, d’associations, de gouvernements, de pays, d’organismes et d’autres corporations soit publiques ou privées, à l’instar des Olympiques et des Expositions Universelles qui se tiennent aux deux ou quatre ans. Cette dernière formule reste encore à déterminer.

Les Assises sont ouvertes à tous y compris les corporations et entreprises à buts lucratifs, les cies, commerces ou autres manifestations de l’activité humaine. Sont exclues les manifestations discriminatoires, haineuses et/ou criminelles. Les activités de la Corporation ne peuvent se faire que dans une vision de coopération généralisée.

Pour que les projets s’élaborent la Corporation de l’A.M.C.H. a besoin de gens entreprenants, éclairés, dynamiques, efficaces, capables de monter des projets et de les mener à terme.
C’est dans cet esprit que la Corporation de l’A.M.C.H. par la voix de son secrétaire recherchiste propose le projet suivant :
 ‘’Mettre en place la structure capable de construire d’ici 10 ans un modèle expérimental d’un trionef grandeur opérationnelle, établit selon la conception de Jean Marie Lacroix créateur de cette structure, dont un exemple fonctionnel a été construit et soumis à l’ébahissement d’une foule de pas moins de 1000 personnes lors des régates ‘’Les joyeux Naufragés’’ de la ville de Saint Jean Port Joli  dans le programme de la Fête des chants de marins, au Québec le 18 août 2012. ‘’

Ce trionef nommé ‘’La Denise’’ avec ses quatre membres d’équipage dont un mousse de 4 ans et demie, a remporté la course du bassin du port de la ville en accomplissant le parcours imposé en un peu plus de 6 minutes. À titre de comparaison les 2e ont fait ce parcours en un peu plus de 16 minutes, les 3e, 4e et 5e finissants le parcours en plus de 45 minutes.

De plus le trionef expérimental a accomplit une sortie du bassin du Port et s’est permis d’affronter le fleuve Saint Laurent alors qu’un vent fort intimidait les grands voiliers qui ont préférer s’abstenir de s’aventurer dans ses eaux agitées. Après cette sortie ‘’La Denise’’ est tranquillement revenue à son départ où elle a été démontée et sera remisée en vue d’un prochain parcours.

Cette activité de ‘’La Denise’’ s’est faite sous le patronage du Festival de Saint Ulric de Matane dont la première manifestation aura lieu au mois d’août 2013.

Pour en savoir plus:


Jean Marie Lacroix
Yves Brunet

Julien Maréchal



vendredi 1 juin 2012

Printemps Québécois ? Crise Sociale au Québec !



Printemps Québécois ? Crise Sociale au Québec? (XIV)

1er Juin 2012

Des sujets de réflexion à n’en plus finir !

Il y aurait au moment où j’écris ce 14e texte, assez de matière sur l’ébullition sociale-politique actuelle chez nous, pour écrire un très bon bouquin à l’usage d’un peu tout le monde.
Indépendamment qu’on ait une position sur le conflit étudiant, alors qu’on les appuie ou qu’on les vilipende, ou que pour la plupart ceux et celles qu’on appelle la majorité silencieuse, regardent toute cette agitation et demeurent plutôt amusés et perplexes, devant un débat pour le moins surréaliste.
Mais bon nous sommes ce que nous sommes et franchement je nous trouve remarquablement exceptionnels si je peux me permettre ce semi pléonasme. Et pour ce qui est de la patience nous n’avons de leçons à ne recevoir de personne. C’est nous qui en donnons au Monde Entier.

Remue méninges généralisé

Je veux ici pour commencer faire remarquer à tous ceux qui réagissent dynamiquement à ce brassage d’idées, que ce qui nous arrive collectivement n’est pas banal. Surtout quand on nous compare à ces ailleurs dans le Monde où les choses se passent de manière abominablement violentes lorsqu’il y a choc des cultures. Presque partout, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie et aussi en Amérique du Sud, les affrontements se font carrément dans le sang et les morts. 

M. Charest n’a pas arrêté depuis les débuts de ce brasse-camarades Québécois de dénoncer les jeunes (et particulièrement la C.L.A.S.S.E. et son porte-parole) et d’exiger d’eux qu’ils condamnent la violence. Il est accroché à ce mot dont évidemment il ne saisit pas la valeur réelle. Pendant ce temps la Police tabasse, bouscule et emprisonne toute une kyrielle de manifestants pour des raisons d’interprétations radicales de lois qui n’ont même pas d’affaire dans ce ‘’conflit’’, qui est et qui doit demeurer politique et civilisé. La seule violence actuelle, est celle de ce gouvernement qui ne comprend pas sa Jeunesse, de ces élites qui se disent médusées devant ce réveil générationnel, de ces acteurs mercantiles qui crient leur désarroi jusque sur les tribunes internationales, et qui se faisant se tirent littéralement dans le pied, et sabotent elles-mêmes le climat pourtant festif, bien que contestataire, des rues de Montréal et d’ailleurs au Québec. 

Trop sans-desseins pour se rendre compte qu’au contraire ils avaient là une occasion en or de faire venir des millions de touristes qui se seraient mêlés à cette kermesse revendicatrice qui ne se voulait absolument pas violente, mais festive. Il n’y a pas plus civilisé qu’un Québécois dans le Monde actuel.

Ce qui se passe, contrairement à certaines idées répandues, est loin d’être incompréhensible. Ce qui l’est par contre, est justement que ceux qui sont payés pour comprendre les mouvances de la société se grattent l’occiput et se perdent en analyses oiseuses sur cette agitation dont les motifs profonds ne leur semblent pas clairs. 

Cela me fait penser à ces blagues d’une autre époque que l’on faisait sur le dos des Créditistes, dont les tribuns, très colorés, ne se gênaient pas pour dire avec des voix emphatiques, des tas d’énormités dont les commentateurs faisaient des gorges chaudes. 

Exemples : ‘’ Cette histoire obscure n’est pas claire du tout !’’ Ou bien encore : ‘’ Cette sombre affaire nous en fait voir de toutes les couleurs !’’ Comme disaient les Cyniques aussi :’’ Le Québec est au bord du gouffre et nous allons lui faire faire un pas en avant !’’

C’est amusant non ? Oui bien sur, mais jusqu’à un certain point ! Quant on en est rendu comme c’est le cas actuellement, à mettre en péril les droits acquis de toute une population, de tout un peuple, de toute une société parmi les plus paisibles au Monde, et que l’on passe des lois rétrogrades, remplies de dépit, de haine et de refus des autres, c’est qu’il est grand temps de quitter la scène publique où franchement on y joue une partition qui nous écorche collectivement les oreilles et nous embrouille la cervelle.

Je parle toujours ici du Gouvernement de M. Charest qui admet son impuissance, qui ne sait pas comment jongler avec une réalité pourtant assez simple, et qui empile les gaffes, multiplie les bévues, et se retranche dans une rhétorique indigente du respect de la Loi et de l’Ordre. 

Choses qu’il est le premier à fouler aux pieds parce qu’il ne sait pas comment agir, parce qu’il ne sait pas quoi faire, parce qu’il ne comprend pas ce que veulent les étudiants du Québec (ils sont des centaines de milliers) appuyés par plus d’un million de citoyens qui descendent dans les rues chaque soir en tapant sur des casseroles pour lui dire avec une rare éloquence (particulièrement bruyante mais non violente) qu’il doit s’en aller puisqu’il n’est pas l’homme de la situation.

Les étudiants ne veulent pas que l’on touche à un acquis de la Révolution Tranquille. Ils ne veulent pas que l’on augmente les frais de scolarité, et veulent plutôt que l’on continue dans la voie de cette Révolution Tranquille en abolissant tous les frais, y compris les frais afférents, enfin que l’on rende l’Éducation accessible à tous et que le Québec soit ainsi un exemple pour le Monde Entier. Or on se fait servir des platitudes au sujet des coûts de l’Éducation aux USA, en Europe, au reste du Canada  (tous des endroits qui nous regardent avec envie) et on voudrait sommer ainsi les étudiants du Québec de se mettre au diapason de tous ces pays qui ont torts de martyriser ainsi leurs finances et leur Jeunesse, avec des considérations comptables qui n’ont rien à voir avec la noble notion de l’Éducation.

l'Éducation c’est plus important que la Santé, que l’entretien des routes, que la construction domiciliaire, que l’administration publique, que la politique. l'Éducation ‘’c’est’’ la Santé,  ‘’c’est’’ le moyen d’entretenir les routes et les ponts,  ‘’c’est’’ la façon saine d’avoir de la saine politique. Sans Éducation la société n’est pas possible telle qu’on veut bien la concevoir au XXIe Siècle qui se veut plus civilisé que les siècles précédents.

On ne parle pas de gratuité scolaire au sens où personne ne doit payer, on parle d’un droit collectif, d’un droit reconnu par les nations civilisées. On parle d’un droit enchâssé dans je ne sais plus combien de constitutions et de déclarations, on parle enfin d’une responsabilité ‘’collective’’ qui est affaire de fiscalité généreuse et qui est l’affaire de tout le monde. Y compris ceux qui n’ont pas d’enfants, y compris ceux qui ne veulent faire que  des affaires, y compris ces députés, analystes et autres discutailleux qui se disputent les coûts de l’Éducation à grands renforts de colonnes de chiffres, et puis quoi encore?

L'Éducation profite à tout le monde. Son coût ne se fait pas en amont (en taxant les enfants et les étudiants) mais en aval alors qu’une fois éduqués les citoyens sont en mesure par leur activité éduquée, de participer à l’enrichissement collectif. 
Le Gouvernement, donc l’ensemble des citoyens en profitent, les corporations d’affaires ne peuvent pas se passer de gens instruits, donc elles doivent payer pour cette Éducation et pas avec des cachets arbitraires émanant du bon plaisir de tel ou tel conseil d’administration intéressé. Non !

L’Éducation est une affaire Nationale et tout le monde doit mettre (comme aime à le répéter M. le Premier Ministre qui adore les clichés) l’épaule à la roue. Et pas besoin de se serrer la ceinture pour ça. Il faut au contraire desserrer les cordons de la bourse, et que chacun chacune puise à son escarcelle. 

Et les étudiants eux, vont-ils payer pour leurs études ?
Réponse oui !
Mais quand ils les auront faites ces études. En attendant ils doivent pouvoir étudier et cela exige du recueillement, de l’attention, de l’engagement, et ces vertus-là s’acquièrent justement par l’Éducation. On n’en sort pas. Pour que cela se fasse, pour que les étudiants étudient et aient de bonnes notes, il leur faut de bons professeurs, des institutions accueillantes au lieu de ces endroits malsains actuels où on les emmerde avec des platitudes administratives qui font vivre toute une classe de parasites bureaucratiques qui n’ont rien à faire dans des lieux d’éducation et de savoir.

Les réclamations des étudiants actuels qui veulent que l’on repense l’Éducation Nationale (de la maternelle au doctorat) vont dans le vrai sens de l’histoire faite de progrès réels, i.e. qui rehaussent la condition humaine.

Si vous ne comprenez pas ça, c’est que vous n’étiez pas attentifs lorsque vous étiez aux études, et la faute en est probablement que vous aussi on vous emmerdait alors avec des platitudes gestionnaires dont vous n’aviez rien à cirer à l’époque. Avec les résultats actuels qui font que vous ne comprenez pas à votre tour vos enfants, votre Jeunesse, et qu’en plus de ne pas les  comprendre vous leur tapez dessus, vous les emprisonnez, vous les criminalisés, vous êtes des imbéciles ! 

Je regrette sincèrement de devoir ici vous en asséner la révélation.

Allez-vous-en !

Julien Maréchal