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vendredi 8 février 2013

L'Éducation au sommet des préoccupations des Québécois


L’éducation au sommet des préoccupations des Québécois (1).

Les leçons vont-elles servir?

Il le faut, les Québécois (es) devraient, après l’effervescence du Printemps Érable, pouvoir jouir d’un répit salutaire, à la fois dans la contestation étudiante, et aussi dans l’entêtement des autorités. Notamment ici dans le cas du Gouvernement du Parti Québécois qui aura fort à faire s’il veut obtenir l’approbation de toutes les parties concernées, à la suite du Sommet de l’Éducation qui s’annonce sur fond de grogne.

J’ai affiché tout au long de la contestation étudiante de 2012, un parti pris nécessaire pour la jeunesse de chez nous. Ses ténors, Gabriel Nadeau Dubois, Martine Desjardins, et Léo Bureau Blouin, on su faire vibrer tout le Québec, en soutenant, contre l’arrogance du Gouvernement de M. Charest, une attitude digne, alors que pleuvaient sur eux des accusations de sédition, d’encouragement à la violence. Pendant qu’on leur tapait dessus dans les rues.

Tout le monde a vu, grâce aux médias conventionnels et sociaux, que la violence était du coté des autorités. Je ne reviendrai pas là-dessus, les articles précédents en font un écho suffisant. Maintenant c’est le Parti Québécois, qui a pris lui aussi fait et cause pour sa jeunesse, qui doit livrer la marchandise.

Un bémol toutefois, alors même si je continue de penser que ce sont les étudiants encore une fois qui ont le ton juste, il faut se dissocier de certains porte-paroles de l’A.S.S.E. (nouveau nom de ce qui demeure de militants de la C.L.A.S.S.E.), qui profèrent des mots intimidants, dans un débat où ils n’ont pas de place. J’ai entendu un de ces leaders, ma foi moins inspirant que son prédécesseur, s’étonner que le Gouvernement ne donne pas suite à ce qu’il appelle l’ultimatum de l’A.S.S.E.

Il ne s’en cache même pas. Ce vocabulaire dans le contexte actuel est grossier et risque de démotiver beaucoup de citoyens(nes) qui appuient les étudiants dans leur ensemble. 

Comment ose-t'on exiger de participer à des négociations en brandissant des ultimatums, des mises en demeure, presque des menaces de désordre public?
Passe encore que l’on manifeste, c’est nécessaire et sain. Mais proférer des injonctions, des mises en demeure, avant même de participer, on peut se demander, non mais pour qui se prennent-ils ces immatures-là?

Tout au long du Printemps Érable, ce qui dominait dans l’exigence du discours étudiant, était que le gouvernement accepte de négocier. Qu’il mette la table pour une discussion tous azimuts. Nous y voilà. Le précédent gouvernement ayant eu la tête trop dure, a été renvoyé. Le Parti Québécois a soutenu les étudiants et a été porté au pouvoir. Celui-ci est fragile, mais voudrait-on retourner bientôt aux jours récents d’un autre gouvernement Libéral? J’en doute.

Certes dans un contexte effroyable de corruption endémique, de gaspillages et de vols des fonds publics au profit de gangsters, de politiciens et de fonctionnaires corrompus, comme on en voit tous les jours à la Commission Charbonneau, les étudiant ne doivent pas se laisser intimider par ces appels pathétiques à la raison, alors que le ménage dans les finances publiques ne fait que commencer.

Ce combat pour la gratuité universitaire est nécessaire. Même le Ministre Pierre Duchesne en convient. Cette gratuité se fera tôt ou tard. Pourquoi pas maintenant? Quant aux modalités, aux détails de son application, qui devront nécessairement s’étendre sur quelques années, c’est justement là l’affaire de ce Sommet sur l’Éducation.

Il y a plus dans ce débat qu’une vulgaire affaire de gros sous. Il y va de l’avenir de l’éducation, de son accessibilité au plus grand nombre. On en est rendu à s’affoler qu’advenant la gratuité, on se retrouve avec 25,000 étudiants de plus dans les universités. Un non-sens absolu.

Le problème avec les dirigeants actuels de l’A.S.S.E. est qu’ils exigent que le gouvernement se plie à tous leurs caprices. C’est déraisonnable et ils ne donnent pas là l’exemple rafraichissant de leurs prédécesseurs.
Heureusement qu’à la F.E.U.Q. et ailleurs, on est moins dogmatique. Il y a de l’espoir.

Vers la gratuité, encore qu’il s’agit plutôt d’un partage collectif de la note générale de l’Éducation Supérieure, et que les discussions commencent. On a hâte d’en savoir plus. 

Que chacun se calme et au travail !
Maintenant!

Julien Maréchal
Montréal

vendredi 2 novembre 2012

Ne touchez pas à Gabriel Nadeau Dubois, dit GND!

Montréal le 2 novembre 2012

Alors voilà, le tribunal vient de condamner Gabriel Nadeau Dubois, porte-parole de la C.L.A.S.S.E, et principal ténor du Printemps Érable, au motif d'outrage au tribunal.  
La poussière des manifestations étudiantes de cette année est à peine retombée qu'un juge, qui devrait au moins dans le cadre de ses attributions faire preuve de jugement, vient menacer d'envoyer en prison, et/ou de le gratifier d'une amende imbécile, et ensuite de lui faire un dossier criminel qui va le suivre toute sa vie, un jeune homme d'à peine 21 ans qui a été un des meilleurs éveilleurs de conscience que le Québec ait connu depuis une génération.

Pendant ce temps-là à la Commission Charbonneau, d'immondes crapules, les poches pleines des produits de leurs abominables larcins, viennent se vanter de leurs exploits et sont assurés de la plus totale impunité. Il n'y a donc pas de limite à la sottise humaine, et ce juge totalement dévoyé vient de nous en donner encore une fois la preuve. 
Quant au petit magouilleur qui a porté cette plainte il y a une éternité, il me semble avoir lu quelque part qu'il avait abandonné ses cours qu'il prétendait que Gabriel Nadeau Dubois voulait lui interdire. 
On nage en plein délire ici, et bien évidemment le Gouvernement du Québec, au prétexte facile qu'il ne doit pas intervenir dans le processus judiciaire, va laisser faire cette abomination. Il va donc falloir que les étudiants ressortent par dizaines de milliers dans les rues, qu'on reprennent les casseroles.
Les policiers  vont polir leurs matraques et retour à la case départ. 
Mais que d'imbéciles, d'imbéciles et encore plus d'imbéciles ! 

Plus on en dénonce, plus on en refoule, plus il en sort.
Misère!
Il ne reste plus qu'à lui donner une absolution inconditionnelle compte tenu des circonstances et qu'on passe à autre chose. Je serais curieux de connaître les réactions de Léo Bureau Blouin, et de Martine Desjardins, qui ont accompagné G.N.D. pendant toute la crise étudiante.

On est pas sortis de la soue à cochons.
Julien Maréchal
Montréal


dimanche 14 octobre 2012

''Qui sème le vent récolte la tempête''


L’affaire Stéfanie Trudeau (Matricule SPVM 728) et les médias sociaux.

Alors là comme il fallait s’y attendre, on passe  sans transition de l’indignation légitime, à la fois de la population et des médias devant les débordements de cette pauvre fille, aux appels au meurtre, rien de moins. 

D’une dérive individuelle imbécile, nous voilà dans la manifestation encore plus idiote du lynchage comme aux temps hideux du Far-West. Malgré que les autorités policières, à commencer par le chef Parent, se soient dissociées des agissements de leur employée (et a tenu à présenter des excuses aux victimes) décidément fort perturbée par ses préjugés.  

Du fait divers grotesque et insensé, nous voilà dans le vaudeville ubuesque et haineux. Les manifestants des derniers 10 mois se sont fait suffisamment tapés dessus. Leur patience trouve ici sa limite. Le temps des règlements de comptes est arrivé. D'abord Jean Charest,  les entrepreneurs véreux, puis les magouilleurs politiques, et enfin les brutes policières.  
Tout un ménage à faire, mais il y a la manière.

Sur Twitter et Facebook, s’il y en a beaucoup pour être capables de faire la part des choses, et demander simplement le renvoi de cette policière, de même que sa mise en accusation pour ses agressions répétées, on assiste à un déferlement de haine vicieuse, là où les imbéciles malfaisants (et bien-pensants) se font l’écho déformé de cette malheureuse, et proposent comme solution au problème, ni plus ni moins que de la mettre à mort. 

À défaut de quoi, tels les talibans et autres excités de tous les sectarismes, y compris ceux des rangs chrétiens fondamentalistes, abrutis de foi et de lâcheté, ils se chargeront peut-être de la détruire elle et sa famille. Bref ils ont lancé une fatwa contre une malade. C’est du joli!

Pauvre Stéfanie Trudeau qui en se posant ainsi en exaspérée de cette culture qu’elle ne comprend pas, a bousculé un nid de vipères, et fait sortir de l’ombre tous les scolopendres de la déraison. 

La responsabilité des autorités policières, qui tolèrent depuis toujours dans leurs rangs quelques-uns de ces Cro-Magnon et de ces Harpies méchantissimes, ont une écrasante responsabilité dans le désordre actuel, et les débordements que cette triste saga suscite.

Dans la Police où la retenue est généralement la règle, surtout quand il ne se passe rien qui vaille en matière de manifestations individuelles et collectives, on connait les excités, les morons, et autres tarés qui font tache dans le peloton généralement débonnaire de la Police.

Dans une manifestation, surtout quand elle est politique, les attentats contre la raison sont légions. On comprend qu’encadrer une manifestation qui risque à tout bout de champ de dégénérer en émeute, ne soit pas chose facile. Surtout quand c’est la Police qui, par ses accoutrements intimidants, sa gestuelle agressive, sa pression provocante, s’efforce de mettre le feu aux poudres.

Histoire de justifier ainsi sa raison d’être. Il faut dire cependant,  malgré les quelques casseurs opportunistes qui se glissent parmi les manifestants, que la majorité d'entre eux demeurent paisibles, quoique très expressifs. 
Une manifestation politique, on s'entend là-dessus, ce n'est pas un défilé de la Saint Patrick, de la Fierté Gaie, ou du Père Noël. C'est entre ces derniers et celui de la Coupe Stanley.

Vrai aussi que chez la gent policière, on ne se défoule pas à matraque que veux-tu sur quiconque, à chaque sortie du bon peuple dans la rue, comme ce fut le cas honteux de ce fameux Samedi de la Matraque le 10 octobre 1964, de sinistre mémoire pour les plus vieux. Ou encore lors des sommets à Seattle, Québec, Montebello, Toronto et...Montréal...dernièrement. 
Mais on sent bien qu'il ne manque pas grand chose pour que ces anciennes pratiques ne redeviennent une sorte de norme.

Des Stéfanie Trudeau et autres écartés du même acabit, il y en a pas mal trop dans la Police. On doit espérer qu’ils sont moins nombreux statistiquement que dans la population en général. Évidemment les policiers se recrutent d’abord dans la population hein! Le moyen de faire autrement?

Mais ce qu’on voit dans l’affaire Stéfanie Trudeau sur les réseaux sociaux, n’est ni plus ni moins la preuve (que les corps de police ne manqueront pas d’exploiter), qu’il y a dans la population autant de fous qu’il y en a dans la Police. De là à ce que les corps policiers et les législateurs investissent maintenant les médias sociaux pour y faire régner, même par la brutalité, la Loi et l’Ordre, il n’y a qu’un pas et il sera vite franchit.

À moins que de manière tonitruante les internautes clament haut et fort de par leur nombre, qu’ils sont contre toutes les violences et qu’ils n’en veulent pas dans les médias sociaux.

Il est plus que temps de mettre sur pied un corps civil exclusif qui se chargera de surveiller la Police.
Quant à la matricule 728, qu'on la punisse, qu'on la soigne, mais qu'on l'écarte. Il se pourrait qu'à force de sémantique acrobatique ce soit elle qui devienne la seule victime (voire la martyre de la loi et de l'ordre) à plaindre, de cet attentat contre l'intelligence des choses. Si j'étais vraiment cynique j'avancerais que ceux qui la menacent pourraient bien être ceux-là même qui veulent en faire une victime, histoire de noyer le poisson.
Fin de cette pénible histoire ? Certainement pas !

Julien Maréchal

vendredi 12 octobre 2012

L'Affaire Stéfanie Trudeau Matricule 728 SPVM


Vendredi le 12 octobre 2012

Brutalité Policière. Mais jamais voyons donc!

L’agression qui fait l’actualité, Stéfanie Trudeau, clone des P.P. (Polices Provinciales) des années 50.
Commençons par dire qu’en cette année 2012 le taux de brutalité policière a atteint des sommets remarquables et remarqués (Printemps Érable). 
Même les policiers les plus hauts gradés, ceux qui continuellement minimisent les actes de leurs brutes les plus incontrôlables, ont dû admettre pour cette fois-ci que l’évidence leur sautait aux yeux. Difficile de mettre un pourcentage sur la fréquence de tels incidents (comme ils disent) il y en a tant et tant qu’en somme chez la Police, maltraiter les citoyens qui pensent  ou qui agissent de façon ‘suspecte’, est une norme tout à fait acceptable. Vrai, cela fait partie de la job et de la définition de tâche. 

Comment une Stéfanie Trudeau a-t-elle pu échapper aux contrôles pendant tant d'années, être seulement recrutée après son passage à l'Institut de Police à Nicolet? Personne donc avant ces incidents à répétition dont on dit que son dossier est surchargé, ne s'est donc avisé de ce que sa conduite avait de répréhensible? Voilà qui en dit long sur sa véritable nature et celles de ses confrères et consœurs qui la connaissent, la côtoient, et ne remarquent rien, parce qu'au fond ils et elles sont pareils (les).

Chez le policier moyen, la formation qu'il reçoit l'oblige à la courtoisie de façade avec le citoyen. Bien sur qu'il y en a qui sont enclins de par leur éducation familiale, à être courtois et respectueux des autres, mais ce n'est pas la norme, puisqu'il faut leur enseigner de telles choses, et leur imposer un code déontologique dont ils se passeraient bien autrement. 
Lorsqu'il y a accrochage et il y en a tout le temps, leurs représentants insistent lourdement avec une sorte d'indignation factice, pour nous dire que les policiers ne sont pas comme ça, i.e. des grossiers personnages qui doivent constamment se retenir de se montrer tels qu'ils sont. C'est tellement vrai qu'il n'y a qu'un policier, surtout pris en défaut, pour protester de sa gentillesse, de sa courtoisie, et comme il voudrait qu'on lui soit reconnaissant d'être poli, alors que pour le citoyen courant, je veux dire civilisé, cette affaire de politesse et de courtoisie, de déférence et de maintien face aux situations difficiles est tellement naturelle, qu'il ne lui viendrait pas à l'idée de protester ainsi continuellement de sa bonne éducation, et de vouloir être louangé de se conduire de façon normale.

Ils vous diront (ils me diront) que j’ai tout faux. Je leur répondrai que non je n’ai pas tout faux, et qu’ils sont mal placés pour me distinguer en matière d’intervention policière ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui acceptable de ce qui ne l’est pas.  Ce jugement général-là appartient aux citoyens qui sont les patrons des policiers, ceux qui payent pour le service, et que ces citoyens n’ont pas de comptes à rendre aux policiers, alors que c'est le contraire qui est la norme.

D’ailleurs s’ils me disaient une chose pareille cela renforcerait mon point de vue, alors que je leur signalerais que le seul fait qu’ils n’acceptent pas mon point de vue, prouve la justesse de celui-ci. J’ai une longue expérience des agressions policières. Jamais dans ma vie pourtant bien remplie d’expériences variées, je n’ai été attaqué dans la rue où que ce soit, par des malfrats, des voleurs qui en voulaient à mon portefeuille, des vauriens qui voulaient m’assommer pour un coup d’œil malheureux. Bref je n’ai pas à me plaindre de la gent délinquante ou criminelle. Quant aux rares fois où j'ai fait appel aux services policiers, en signalant par exemple qu'un itinérant gisait dans la rue, je me suis fait rembarrer avec le sentiment que si j'insistais il allait m'en cuire.

Avoir été apostrophé grossièrement par des policiers, ça oui ! Avoir été provoqué et insulté par des policiers, ça oui ! Avoir dû porter plainte contre des policiers, ça oui! Pour des résultats désolants, humiliants, minimalistes. Au cours de 30 dernières années si on faisait le compte, on s’apercevrait au vu des interventions policières, que ce soit dans la rue lors de manifestations pacifiques, ou lors d’interventions individuelles, la règle chez les policiers c’est la brutalité, la provocation. La courtoisie, le respect sont des exceptions. Chacun de vous qui me lisez avez votre anecdote personnelle de la bêtise policière. Cela fait un bien gros tas de bêtises!

Il y a au moins une vingtaine de citoyens, probablement plus encore, qui ont été abattus, tués par la Police au Canada, depuis moins de 15 ans, et je ne compte pas ceux, innombrables, qui ont été rudoyés, tabassés, humiliés et volés. Je ne connais aucun policier qui, à part des tracasseries administratives a été envoyé en prison pour ses crimes. Mettre un policier en prison cela ne se fait pas. Sauf s’il trahit sa classe en se livrant à des actes qui jettent le discrédit sur l’Institution Policière. Jamais s’il commet un acte insensé contre un citoyen dans l’exercice de ses fonctions. Quand il se fait pincer, parfois il se suicide.

Choses que ces messieurs-dames de la Police n’aiment pas entendre, au prétexte que la Police ce n’est pas une association d’enfants de cœur, je ne  vous le fais pas dire. Une pas si ancienne étude statistique faite sur des milliers de policiers, plaçait ces derniers aux tous premiers rang des batteurs de femmes, tout comme les médecins, avocats, et camionneurs. Mais pourquoi grands dieux une profession qui a pour devoir de maintenir la paix publique, devrait-elle au contraire être celle qui cause le plus de dommages à celle-ci? C’est une affaire de préservation de budgets et de sauvegarde des privilèges qui vont avec.

Tout le monde a remarqué avec raison, avec évidence, que n’eut été des téléphones cellulaires, la constable Stéfanie Trudeau, brute frustrée, malade psychopathe rétribuée par le public, n’aurait jamais été sanctionnée. Des Stéfanie Trudeau, des Allan Gosset, et autres Jean Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte, il en pleut, il en grouille dans les postes de Police, en veux-tu en v’la. 

Dites-moi donc si l’assassin de Freddy Villanueva, qui avait le tort lui d’être un petit délinquant fiché, a été puni pour son crime? Pas du tout! Ce n’est pas de sa faute c’est celle de son gun, si Freddy est mort! D'autant plus que le bougre jouait aux dés dans un parc avec ses copains, ce qui bien évidemment justifiait qu'il se fasse interpeller, agresser et tuer hein? L’enquête, à force de piétinements, de tergiversations, de sophismes techniques, est maintenant affaire du passé, et ce tueur est probablement encore dans la Police où il se fait oublier. Bien content d’avoir eu un puissant syndicat pour l’excuser, expliquer son geste comme étant un manque d’encadrement. Bref c’est un irresponsable et comme tel il ne peut pas être puni. Non, il vaut mieux parfaire sa formation.

Pas mal comme entourloupette sémantique. Bien évidemment cela ne trompe personne. Le nombre de fous dans la Police qui tirent sans réfléchir, il y en a tant que l’on n’arrive plus à les répertorier. Il y en a eu un, simple anecdote ici,  qui un jour pas si loin, dans un centre d’achat de Ville Lasalle a tiré sur un client qui avait l’air de voler un pot de fleur au printemps. Chose abominable qui mérite au moins une balle dans la peau...c'est la voiture qui a été touchée pfiouu!...et peut-être même la mort dans la rue? Jamais eu de sanction réelle contre ce policier ‘’étourdit’’, le pauvre.

Le jour où les policiers qui dégainent et agressent les citoyens pour des vétilles (il parait qu'une des victimes de l'agente Trudeau avait une bière à la main, ce qui a précipité l'agression) ou même pour des raisons plus graves, seront traduits devant les tribunaux pour y être jugés et répondre  de leurs actes, et ainsi être condamnés ou absous par des jurys de citoyens responsables, je commencerai à attacher un peu de crédibilité aux remords douteux des autorités policières, qui déplorent sans les punir plus qu’il ne faut, des crimes atroces qui se passent sous leurs yeux tous les jours, et qu’ils tolèrent comme étant de regrettables sous produits de leur culture.

Chaque année la manifestation citoyenne contre la brutalité policière tourne à la brutalité, aux affrontements. Les policiers s’en donnent alors à cœur joie.

Les policiers c’est bien connu sont des humains comme les autres. Comme les autres dites-vous? Pas du tout! 
Ce sont des gens au-dessus des lois, des individus conscients de l’impunité qui les attend s’ils se défoulent. En fait la Police est une secte, et ses membres sont des sectateurs de toutes les violences.

Ils détestent entendre des choses pareilles et si je tombe entre leurs pattes ils m’expliqueront, matraque en main, leur point de vue.

Stéfanie Trudeau sera peut-être cette fois-ci renvoyée de la Police, mais elle n’ira pas en prison, et la Ville de Montréal pas plus que le SPVM ne paieront de dédommagements aux victimes de cette agression. Cela prendrait au moins 20 ans avant que le moindre procès n'aboutisse...(à un non lieu).

Tenez , je fais le pari que Stéfanie Trudeau ne sera ni renvoyée ni poursuivie, ni punie. On la mettra dans un bureau, mais elle va garder sa job et pourra se défrustrer en donnant des tickets.
On gage?
Julien Maréchal

vendredi 28 septembre 2012

Facebook. Délire? Religion?


 Le site Facebook m'inspire beaucoup de doléances.

La visibilité du texte.

Ce qu'il y a d.agaçant avec Facebook, est ne peux pas pouvoir corriger sur le champ, les fautes qui sont dues la plupart du temps, à la faible visibilité du lettrage. 
Si je l'agrandis il se perd dans les marges et cela complique encore la tâche. 
J'ai essayé d'écrire d'abord les textes sur un fichier plus gros genre ''Office Word'', puis de le coller en place: succès mitigés. Des fois ça marche des fois non. Et pas moyen de savoir pourquoi, lorsque je vais dans les sites AIDE qui ne m'aident pas du tout. Ces sites proposent des tas d'interventions, et pas une seule qui réponde à mes préoccupations. Il me faudrait un cours sur Facebook, mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine? Je m'interroge.

C'est compliqué et confus. 

Facebook reprend avec beaucoup de complications informatiques ce que font les blogues. Après avoir tant bien que mal plus ou moins réussi à me servir du médium ''blogue'' voilà qu'il faudrait l'abandonner, parce que maintenant les choses se passent sur Facebook ou Twitter. 
Dans quelques mois, quelques années au plus, un autre petit malin pondra une nouvelle mouture de la communication généralisée, et le troupeau se précipitera sur ce pré y paître de l'information pour ensuite s'y faire tondre.

À quoi ça sert?

Je me suis aussi posé la question à savoir pourquoi j’écris tout cela et que je veuille le mettre sur mon site Facebook? Là où personne ne le lira bien sur puisque les gens ne lisent plus. Un ami fort en informatique m'apprend dernièrement que sur le milliard(?) d'abonnées à Facebook il n'y en a que moins de 1% qui performent. Les autre se contentent souvent d'ouvrir leur site, après quoi ils l'abandonnent tout simplement. Alors pourquoi continuer?

La réponse est complexe.

Facebook ne m’apporte rien qui vaille dans ma vie privée, et pas plus dans ma vie professionnelle. Du moins dans l'état actuel des choses. C’est une mode, et à ce titre elle influence des tas de gens, dont beaucoup de mes connaissances et de mes amis les plus intimes. Or s’il y a une chose qui me répugne considérablement c’est bien de parler de choses intimes à travers un médium aussi impertinent que Facebook.

L'intimité ?
Déjà que le nom, anglais à n'en plus pouvoir, me donne de l'urticaire.
Par définition l’intimité est une chose qui ne doit pas être galvaudée et offerte en pâture au public. Sur Facebook, tout est public, tout y est indiscret. L’étalage des goûts et sentiments de chacun y atteint des proportions où le mot indécence n’a même plus de sens.

D’autre part comme tout le monde embarque dans cette ‘’chose’’ ce ‘’ machin’’, et passe des heures par jour à y étaler ses couleurs, ses souffrances, ses petits bonheurs, ses goûts, ses opinions, où bref chacun s’y dévoile avec une impudeur qui rend la notion d’intimité et de respect de soi parfaitement incongrue, chacun se croit obligé de réagir à tout, et la plupart du temps ce qu’on y lit dépasse l’imagination en insignifiance. 

On a le sentiment que les adeptes de Facebook cherchent à se rendre intéressants en racontant en large et en travers leurs qualités et leurs vices, tout cela dans le but plutôt indigent d’avoir de l’attention. Il y a de notables exceptions, et je ne doute pas que pour une minorité éclairée Facebook propose un forum de discussion qui doit les enrichir. Mais à quel prix? 
Au prix de leur liberté?

Big Brother.
 
Il y a quelque chose de parfaitement infantile dans cette recherche de notoriété de la part de la masse des abonnés de Facebook, qui acceptent ainsi de renoncer à cette part d’eux-mêmes qui est la plus précieuse, soit leur vie privée.
Partout des voix s’élèvent constamment pour que les systèmes officiels de notre société, les jurisprudences et les institutions, arrêtent de colliger des informations qui servent à ficher tout le monde. Or pendant ce temps que font ces millions de gens qui fréquentent Facebook? Ils se racontent en détails, s’exhibent en illustrant des tranches de leurs existences à l’aide d’images, de propos, de constats, de critiques, de jugements de valeur qui en disent long sur ce qu’ils sont. Plus tard ils viendront se plaindre de ce que les pouvoirs publics ne respectent pas leur vie privée, alors que ce sont eux-mêmes qui racontent tout à leur sujet sur Facebook. 
Les agences privées et gouvernementales n’ont qu’à ouvrir Facebook et à naviguer sur cette toile intimiste, pour tout savoir sur chacun de ceux et celles qui participent à cette orgie d’étalage  de soi-même.
Certes je peux me contenter de n’y raconter que ce qui reste d’ordre public et ainsi apprendre des autres. D’autant plus que comme toutes mes relations y sont, et qu’elles ont toutes délaissées la Poste, le téléphone, ou les blogues au fur et à mesure que Facebook ou Twitter grandissaient, je n’ai quasiment plus le choix si je veux parler aux miens que d’embarquer à mon tour dans cette folie collective, véritable névrose, où la logorrhée informatique atteint des proportions épidémiques.

Le culte des égos.
Je me fais ainsi voler mes amis, mes connaissances. Ma vie doit se passer à pitonner pendant des heures pour pondre des textes, publier des images ou des vidéos afin de garder le contact. Au fur et à mesure que j’apprends à maitriser (pas vraiment) ce médium, mon temps et mes énergies se diluent dans un mélange équivoque et absurde de tentatives de communication qui ne riment à rien, puisqu’il y a tant à voir et à entendre sur Facebook et Twitter qu’en fin de compte, il n’y a plus de communication possible. 
Tout n’est plus que bruit de fond, tapage ambiant, rumeur indigeste, zappage d’une page à l’autre; et si tout le monde se complait dans cette impudicité, plus personne n’écoute ni ne reconnait qui que ce soit; et chacun chacune se raconte, se met en ligne, réagit aux autres dans le seul but d’être écouté, apprécié, commenté, là où les autres ne peuvent plus être que des otages de son soi-même.
Chacun devient au fil des jours de plus en plus noyé dans un marécage de tracas, de soucis, où le sens même de l’information est tellement dilué qu’en fin de compte, il n’y a plus personne parce qu’il n’y a plus de personnalité. Chacun devient au mieux un participant, au pire à peine un individu, dépouillé de ce qui fait sa spécificité, c'est-à-dire sa qualité de citoyen.

Une religion? Oui, mais une secte!
 
Facebook est une religion parfaitement sectaire en ce sens qu’elle oblige ses participants à rendre compte de ce qu’ils sont sous peine d’être oubliés, de disparaître dans le néant de l’anonymat.
Lorsque je critique Facebook, les blogues ou Twitter, je me fais dire par mes amis et mes connaissances les plus proches et les plus anciennes, que je ne suis plus dans le coup. Et sans nuancer, ces amis m’abandonnent et cessent de me parler, puisque selon les critères de Facebook, nouvelle religion de la communication, je ne suis pas parlable. Je suis donc de facto excommunié, et au fond je me demande si je ne suis pas gagnant d’être ainsi expulsé de ce monde de bavardage où tout n’est plus que bruit?
Julien Maréchal
Montréal